Une paroisse vendéenne sous la Terreur – Théodore de QUATREBARBES
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Histoire de Chanzeaux sous la Révolution et les Guerres de Vendée, suivi du martyrologe de la paroisse, l'une de celles qui souffrirent le plus de la répression.
Aux confins de la Vendée angevine, Chanzeaux, « si connu par la bravoure de ses habitants dans la guerre de la Vendée », demeure sans conteste l'une des paroisses vendéennes qui a le plus souffert du conflit.
Son histoire tourmentée, racontée avec un grand souci de précision et d'exactitude, renaît dans cette étude sous la plume de Théodore de Quatrebarbes. À travers la vie des habitants de Chanzeaux, l'auteur dépeint les mœurs de l'époque et rapporte en détail tous les événements dans lesquels les Chanzéens furent impliqués : l'insurrection, les batailles de 1793, la Virée de Galerne, les Colonnes infernales, la pacification, la guerre de 1815...
Le récit de ces événements reste marqué par des temps forts, comme le grand massacre du 25 janvier 1794 ou le combat épique du clocher de Chanzeaux le 9 avril 1795. Au final, la paroisse a perdu près de la moitié de ses habitants, recensés dans le martyrologe, auxquels Marie-Caroline, duchesse de Berry, rend hommage dans la préface.
Réimpression de l'édition de 1877
228 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : Né à Angers en 1803 et issu d’une vieille famille de l’Anjou, Théodore de Quatrebarbes, suivit ses études au Collège de Beaupréau, et les poursuivit chez les jésuites de Montmorillon. Formé par la suite à Saint-Cyr, de 1822 à 1824, il fut envoyé comme officier d’état-major en Espagne. Hostile à la révolution de juillet 1830, il remit sa démission, puis se retira dans sa terre de Chanzeaux, au sud d’Angers, où il put se consacrer à l’écriture. Il publia en 1837 un livre maintes fois réédités, Une paroisse vendéenne sous la Terreur, histoire et martyrologe de Chanzeaux pendant la période révolutionnaire, et une Introduction aux chroniques de Bourdigné, en 1842. Cette même année, il rejoignit les rangs légitimistes à la Chambre des députés. A partir de 1845, il siégea au Conseil général du Maine-et-Loire. En 1860, il reprit les armes au service des troupes pontificales menacées par l’unification italienne. Il dut cependant se rendre au terme du siège d’Ancône, dont il fit le récit dans son livre, Souvenirs d’Ancône, siège de 1860, publié en 1866. Il mourut à Chanzeaux le 6 avril 1871.