Tranche-Lard s'en est allé c'est automne
Tranche-Lard s'en est allé cet automne
On m'appelle « Tranche-lard ». Je suis un cuisinier basque. Je n'ai pas aimé que l'on tue le bon Roi et déporte mon bon curé qui m'a baptisé au village... D'ailleurs je n'étais pas le seul à Saint-Jean Pied de Port d'où je viens, ça a très vite commencé à bouger de par chez nous, car nous autres, nous avons le sang chaud.
J'ai entendu dire que là-haut en Vendée, il y avait une armée pour lutter contre la convention, alors j'ai pris la faux de mon père qui s'est battu dans l'armée du bon Roi Louis XV avec le régiment du Béarn et Je suis monté rencontrer ces hommes pleins de courage.
Arrivé près de Legé, on m'a présenté un certain Charette, un noble charmant, un chef qui m'a demandé si je voulais être cuisinier dans son armée. Cuisinier : c'est mon métier, alors j'ai dit OUI sans hésiter et depuis je suis resté fidèle à cette armée qui grossit chaque jour et qui défend la Foi avec ferveur « vive Dieu, vive le Roi !».
Je porte les vêtements habituels du paysan, un pantalon, une grande chemise de toile et des sabots de bois. Mon chapeau de feutre à larges bords me protège du soleil et de la pluie et j’ai toujours ma grande cape de laine dans laquelle je m’enroule pour dormir à la belle étoile.
Je suis armé d'un briquet pris aux Bleus, d’une faux retournée et d’un bâton à Riboules (bâton ferré).
J'ai entendu dire que là-haut en Vendée, il y avait une armée pour lutter contre la convention, alors j'ai pris la faux de mon père qui s'est battu dans l'armée du bon Roi Louis XV avec le régiment du Béarn et Je suis monté rencontrer ces hommes pleins de courage.
Arrivé près de Legé, on m'a présenté un certain Charette, un noble charmant, un chef qui m'a demandé si je voulais être cuisinier dans son armée. Cuisinier : c'est mon métier, alors j'ai dit OUI sans hésiter et depuis je suis resté fidèle à cette armée qui grossit chaque jour et qui défend la Foi avec ferveur « vive Dieu, vive le Roi !».
Je porte les vêtements habituels du paysan, un pantalon, une grande chemise de toile et des sabots de bois. Mon chapeau de feutre à larges bords me protège du soleil et de la pluie et j’ai toujours ma grande cape de laine dans laquelle je m’enroule pour dormir à la belle étoile.
Je suis armé d'un briquet pris aux Bleus, d’une faux retournée et d’un bâton à Riboules (bâton ferré).