L'hôtel Bourasseau de La Renolière vue côté jardins
A Cholet, l'hôtel Bourasseau de La Renolière fut construit dans les années 1770-1780. Son propriétaire était membre de la Chambre des Comptes de Bretagne. Trois vastes bâtiments en U encadrent une cour fermée par un beau portail de granit. On y trouve un exemple rare d'escalier en fer forgé du XVIIIe siècle à Cholet. L'hôtel échappa à la destruction pendant les Guerres de Vendée, car il fut le siège du Comité révolutionnaire de la ville.
Lors de sa seconde visite à Cholet le 7 novembre 1817 (la première eut lieu le 6 juillet 1814), le Duc d'Angoulême, neveu du roi Louis XVIII, y fut reçu et rencontra à cette occasion Lucie, la sœur d'Henri de La Rochejaquelein. Pour l'anecdote, l'hôte royal était accompagné pendant son séjour par François-Joseph Turpault, le maire de Cholet depuis la fin des Cent Jours. Mais certains historiens mal renseignés ont confondu ce Turpault avec Turreau, le sinistre commandant des Colonnes infernales, comme pour mieux dénoncer l'ingratitude des Bourbons à l'égard des Vendéens. L'erreur a, hélas, été répétée dans plusieurs ouvrages sur le sujet.
L'hôtel Bourasseau de La Renolière (actuelle Maison des Œuvres diocésaines, 9 avenue Foch) sera ouvert au public samedi 17 septembre de 10h30 à 14h30 (visite guidée).
Lors de sa seconde visite à Cholet le 7 novembre 1817 (la première eut lieu le 6 juillet 1814), le Duc d'Angoulême, neveu du roi Louis XVIII, y fut reçu et rencontra à cette occasion Lucie, la sœur d'Henri de La Rochejaquelein. Pour l'anecdote, l'hôte royal était accompagné pendant son séjour par François-Joseph Turpault, le maire de Cholet depuis la fin des Cent Jours. Mais certains historiens mal renseignés ont confondu ce Turpault avec Turreau, le sinistre commandant des Colonnes infernales, comme pour mieux dénoncer l'ingratitude des Bourbons à l'égard des Vendéens. L'erreur a, hélas, été répétée dans plusieurs ouvrages sur le sujet.
L'hôtel Bourasseau de La Renolière (actuelle Maison des Œuvres diocésaines, 9 avenue Foch) sera ouvert au public samedi 17 septembre de 10h30 à 14h30 (visite guidée).
Le manoir de la Chaperonnière à Jallais
A Jallais (sur la route de Beaupréau), le logis de la Chaperonnière sera accessible dimanche de 14h à 18h. C'est ici que le fils de Jacques Cathelineau fut assassiné par les soldats de Louis-Philippe, le 27 mai 1832, lors de la tentative de soulèvement de la Duchesse de Berry.
A La Chapelle-Saint-Florent, la Baronnière, ancienne propriété du général Bonchamps ouvrira son parc aux visiteurs, samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h. La cour carrée du XVIIe siècle (contemporaine de la Révolution, c'est là que les paysans des environs vinrent chercher M. de Bonchamps pour le placer à leur tête) et le château rebâti au XIXe siècle seront visibles samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 18h.
A Saint-Florent-le-Vieil, la chapelle de Cathelineau, qui abrite les tombeaux de Jacques Cathelineau et de son fils, sera accessible samedi de 14h30 à 18h30. On ne manquera pas en passant la visite de l'église abbatiale et du tombeau de Bonchamps.
A La Chapelle-Saint-Florent, la Baronnière, ancienne propriété du général Bonchamps ouvrira son parc aux visiteurs, samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h. La cour carrée du XVIIe siècle (contemporaine de la Révolution, c'est là que les paysans des environs vinrent chercher M. de Bonchamps pour le placer à leur tête) et le château rebâti au XIXe siècle seront visibles samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 18h.
A Saint-Florent-le-Vieil, la chapelle de Cathelineau, qui abrite les tombeaux de Jacques Cathelineau et de son fils, sera accessible samedi de 14h30 à 18h30. On ne manquera pas en passant la visite de l'église abbatiale et du tombeau de Bonchamps.
La fresque du Salve Regina dans l'église de Chanzeaux
A Chanzeaux, à ne pas manquer, le château ouvre samedi et dimanche de 14h30 à 18h. L'entrée est de 5 euros (gratuit pour les moins de 18 ans), mais la visite du rez-de-chaussée est remarquable, notamment pour les petits tableaux de Drake sur la bataille du Mans, et pour la bibliothèque que domine la statue du Roi René. La paroisse de Chanzeaux fut profondément marquée par les passages des Colonnes infernales. Le château incendié en 1794 fut reconstruit par le comte de Quatrebarbes, un des grands promoteurs de l'histoire vendéenne au XIXe siècle. On en profitera également pour visiter l'église qui constitue, avec son clocher, ses vitraux et ses fresques, un véritable reliquaire de cette mémoire.
Lien vers le site des Journées européennes du Patrimoine
Lien vers le site des Journées européennes du Patrimoine