La croix à l'entrée du chemin qui mène à la Chapelle
On la connaît également sous le nom de Notre-Dame de la Pitié. Construite en 1950 aux abords de la ville, cette petite chapelle toute blanche marque l’endroit où les républicains fusillèrent près de 2.000 prisonniers vendéens après leur reprise de l’île, le 3 janvier 1794.
Plaque de la rue des Martyrs
Un grand nombre de prisonniers sont alors enfermés dans l’église Saint-Philbert. Le matin du 4 janvier, leurs geôliers républicains leur annoncent qu’ils vont être libérés, puis les font sortir par groupes de soixante en leur disant qu’on va leur remettre des passeports et des cartes de civisme. D’abord conduits sous escorte vers la place d’armes, face au château, les Vendéens empruntent sur la gauche la rue de Banzeau, et à quelques centaines de mètres à droite, une ruelle, actuelle « rue des Martyrs », qui mène au lieu-dit « la Vache » où les Noirmoutrins avaient pour habitude de déverser les ordures de la ville.
Dévêtus et dépouillés de leurs derniers biens, les groupes de prisonniers sont alignés les uns après les autres et fusillés à bout portant. Le nombre des victimes est inconnu pour la simple raison qu’elles furent exécutées sans interrogatoire ni jugement. Les cadavres resteront là pendant tout le mois de janvier, en dépit des plaintes de la municipalité contre les risques d’infection. Ils seront ensuite transportés par des Noirmoutrins sur des charrettes pour être inhumés dans le sable des dunes – plus facile à creuser en hiver – les uns à la Claire, d’autres près du Vieil et de la Madeleine.
Dévêtus et dépouillés de leurs derniers biens, les groupes de prisonniers sont alignés les uns après les autres et fusillés à bout portant. Le nombre des victimes est inconnu pour la simple raison qu’elles furent exécutées sans interrogatoire ni jugement. Les cadavres resteront là pendant tout le mois de janvier, en dépit des plaintes de la municipalité contre les risques d’infection. Ils seront ensuite transportés par des Noirmoutrins sur des charrettes pour être inhumés dans le sable des dunes – plus facile à creuser en hiver – les uns à la Claire, d’autres près du Vieil et de la Madeleine.
La Chapelle des Martyrs de Noirmoutier
Un premier monument, la Croix du Massacre, fut élevé à cet endroit le 7 septembre 1902 par l’abbé Jaud. L’actuelle Chapelle des Martyrs fut édifiée plus tard, en 1950, par l’abbé Raimond. Mgr Henri de Provenchères, archevêque d’Aix-en-Provence, vint la bénir au mois d’août de cette année lors d’une cérémonie au cours de laquelle fut rappelée l’histoire des martyrs de Noirmoutier.
Après la mort de l’abbé Raimond en avril 1969, c’est le Souvenir Vendéen qui prit la relève pour entretenir cet émouvant lieu de mémoire où reposent quelques reliques de ceux qui périrent ici, comme des ossements et des chapelets.
Après la mort de l’abbé Raimond en avril 1969, c’est le Souvenir Vendéen qui prit la relève pour entretenir cet émouvant lieu de mémoire où reposent quelques reliques de ceux qui périrent ici, comme des ossements et des chapelets.