La chapelle qui menace la République !

Les assauts répétés depuis plus de deux siècles contre la Mémoire de la Vendée n’ont décidément pas faibli. Cette fois, c’est une humble chapelle du pays nantais qui en fait les frais.


Certes le patrimoine historique – ces vieilles pierres auxquelles s’accrochent des souvenirs bien encombrants pour les panégyristes de la Révolution – a de tout temps subi en première ligne les coups de ces derniers. La petite chapelle du Cimetière des Martyrs, vandalisée en juillet 2008, en porte encore les traces. (une nouvelle attaque vient d'avoir lieu, en août 2010 -> voir l'article : La chapelle du Cimetière des Martyrs à nouveau vandalisée)

Aujourd’hui c’est un autre lieu de mémoire qui concentre l’offensive, la chapelle Saint-Pierre-ès-Liens à La Chapelle-Basse-Mer. Un édifice bien modeste, perdu dans le vignoble du Loroux, et qui serait demeuré une ruine oubliée si un historien originaire de la commune, Reynald Secher, ne s’était battu pour en relever les vénérables murs.

L’initiative eut été louable si son auteur n’avait pas été l’objet d’attaques systématiques d’une faction d’universitaires, viscéralement hostiles au jeune historien depuis la présentation, en 1985, de sa thèse sur Le génocide franco-français. L’affaire fit grand bruit et coûta cher à Reynald Secher. Son dernier livre, La désinformation autour des Guerres de Vendée et du génocide vendéen, témoigne de l’incroyable cabale qui s’est déchaînée contre lui depuis toutes ces années.

Dernier épisode en date, ses opposants bloquent à présent l’avancée des travaux de sa chapelle : conflit avec le maire de la commune, dénigrement dans les médias de l’équipe des restaurateurs dépeints comme des crypto-pétainistes, voire – pire ! – comme des royalistes…

Espérons que les nombreux soutiens à ce travail de préservation du patrimoine historique encourageront son auteur à mener à bien la mise en valeur de cet émouvant lieu de mémoire.
Samedi 21 Aout 2010
La rédaction
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