Extrait du commentaire de l'œuvre :
« Au moment de la Terreur, l'artiste nous montre une délégation du Comité de Salut public essayer d'arracher à la Petite de Bonchamps des aveux qui permettraient de donner de nouvelles victimes à l'échafaud. L'idée du tableau en elle-même est très ingénieuse ; il est impossible de ne pas ressentir le contraste que le peintre a cherché à éveiller dans l'esprit du spectateur. D'un côté la force, la violence et la haine, de l'autre l'innocence et la candeur. L'enfant, abandonné pendant la tourmente révolutionnaire, possède évidemment le secret de son père et c'est ce secret que les délégués du Comité veulent lui arracher.
« Indépendamment d'une composition simple et d'une répartition de la lumière qui donne à toute la scène un relief extraordinaire, il fait constater la force d'expression des physionomies. Le juge d'instruction qui interroge déploie de la ruse, et tout en tendant ses pièges à l'innocent, il ne peut s'empêcher de sourire et peut-être de s'émouvoir. Le représentant, solide, énergique, féroce même, qui occupe le premier plan du tableau, et le président solennel, debout entre les deux sans-culottes, aussi graves tous deux que s'il s'agissait d'une conspiration contre l'Etat, sont bien dans la vérité du type ; et de l'autre côté, l'enfant sans défense, que rien n'étonne cependant, et qui peut-être va livrer ingénument à l'échafaud ceux qu'il aime ou déjouer les terribles projets du Comité, est certainement la figure qui l'emporte sur l'intérêt. »
« Au moment de la Terreur, l'artiste nous montre une délégation du Comité de Salut public essayer d'arracher à la Petite de Bonchamps des aveux qui permettraient de donner de nouvelles victimes à l'échafaud. L'idée du tableau en elle-même est très ingénieuse ; il est impossible de ne pas ressentir le contraste que le peintre a cherché à éveiller dans l'esprit du spectateur. D'un côté la force, la violence et la haine, de l'autre l'innocence et la candeur. L'enfant, abandonné pendant la tourmente révolutionnaire, possède évidemment le secret de son père et c'est ce secret que les délégués du Comité veulent lui arracher.
« Indépendamment d'une composition simple et d'une répartition de la lumière qui donne à toute la scène un relief extraordinaire, il fait constater la force d'expression des physionomies. Le juge d'instruction qui interroge déploie de la ruse, et tout en tendant ses pièges à l'innocent, il ne peut s'empêcher de sourire et peut-être de s'émouvoir. Le représentant, solide, énergique, féroce même, qui occupe le premier plan du tableau, et le président solennel, debout entre les deux sans-culottes, aussi graves tous deux que s'il s'agissait d'une conspiration contre l'Etat, sont bien dans la vérité du type ; et de l'autre côté, l'enfant sans défense, que rien n'étonne cependant, et qui peut-être va livrer ingénument à l'échafaud ceux qu'il aime ou déjouer les terribles projets du Comité, est certainement la figure qui l'emporte sur l'intérêt. »