Au centre de la Petite Écurie du roi, détail des Nymphes de Thétis au premier plan et des Chevaux du Soleil pansés par les Tritons, sculptés par Girardon.
Amateur passionné, le roi avait rassemblé un magnifique ensemble de statues antiques. Elles sont à nouveau réunies à Versailles le temps d'une exposition, qui, selon Catherine Pégard, présidente de l'Établissement public du château de Versailles, évoque «un style associé à un lieu de pouvoir». Elle ajoute: «La passion de Louis XIV pour la collection fut une aubaine magnifique pour les plus grands artistes dont les chefs-d'œuvre allaient parfois surpasser leurs modèles antiques.» Versailles, nouvelle Rome, telle était l'ambition du souverain pour qui l'Antiquité était la référence suprême. L'exposition, qui rappelle cette référence, réunit plus de 200 œuvres parmi lesquelles les antiques les plus illustres, de retour à Versailles pour la première fois depuis la Révolution. L'antique, c'est d'abord un ensemble de peintures et de sculptures qui sont les témoignages recherchés des brillantes civilisations disparues.
Louis XIV, comme tous les souverains d'Europe, cherche à les acquérir (Vénus pudique, dite aussi Vénus Médicis, un titre qui souligne sa prestigieuse provenance) ou à les faire copier (Bacchus enfant). Ces statues sont ensuite installées à Versailles dans les grands appartements et les jardins. Elles donnent l'image d'une Antiquité recomposée à la gloire du roi, mais elles jouent aussi le rôle de modèles pour les créateurs appelés à collaborer au grand chantier versaillais. Quant aux peintures, leur faculté persuasive les rend précieuses: le mythe du héros et du Roi-Soleil, auquel Versailles va vouer son hymne immense, sera forgé à des fins politiques (François Lemoyne, L'Apothéose d'Hercule). Durant ce long siècle dédié au classicisme inspiré de l'antique, à peine entend-on un murmure qui, contre le consensus général, réhabilite l'imagination aux côtés de la raison et soutient que «la poésie est plus vraie que l'histoire». Celui qui l'affirme s'appelle Nicolas Poussin.
«Versailles et l'antique», château de Versailles (galerie basse, salles d'Afrique et de Crimée), jusqu'au 17 mars. La scénographie de l'exposition est de Pier Luigi Pizzi, catalogue sous la direction d'Alexandre Maral et de Nicolas Milovanovic (Éditions Artlys).
Le rapport entre le Roi-Soleil et l'antique est également évoqué dans Le Figaro Histoire du mois de décembre consacré à Louis XIV (132 p., 6,90 €).
Lire l'article complet sur Le Figaro.fr
Louis XIV, comme tous les souverains d'Europe, cherche à les acquérir (Vénus pudique, dite aussi Vénus Médicis, un titre qui souligne sa prestigieuse provenance) ou à les faire copier (Bacchus enfant). Ces statues sont ensuite installées à Versailles dans les grands appartements et les jardins. Elles donnent l'image d'une Antiquité recomposée à la gloire du roi, mais elles jouent aussi le rôle de modèles pour les créateurs appelés à collaborer au grand chantier versaillais. Quant aux peintures, leur faculté persuasive les rend précieuses: le mythe du héros et du Roi-Soleil, auquel Versailles va vouer son hymne immense, sera forgé à des fins politiques (François Lemoyne, L'Apothéose d'Hercule). Durant ce long siècle dédié au classicisme inspiré de l'antique, à peine entend-on un murmure qui, contre le consensus général, réhabilite l'imagination aux côtés de la raison et soutient que «la poésie est plus vraie que l'histoire». Celui qui l'affirme s'appelle Nicolas Poussin.
«Versailles et l'antique», château de Versailles (galerie basse, salles d'Afrique et de Crimée), jusqu'au 17 mars. La scénographie de l'exposition est de Pier Luigi Pizzi, catalogue sous la direction d'Alexandre Maral et de Nicolas Milovanovic (Éditions Artlys).
Le rapport entre le Roi-Soleil et l'antique est également évoqué dans Le Figaro Histoire du mois de décembre consacré à Louis XIV (132 p., 6,90 €).
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Rappel du catalogue : Le buste de Louis XVI
Stuc et patine à l'ancienne - hauteur 34 cm.
Réalisation en stuc et patinée à l'ancienne, donnant un aspect biscuit dans le plus pur style XVIIIe siècle.
Hauteur : 34 cm
Poids : 4,65 kg
Envoi en colis renforcé
Retrouvez le buste dans la boutique
Réalisation en stuc et patinée à l'ancienne, donnant un aspect biscuit dans le plus pur style XVIIIe siècle.
Hauteur : 34 cm
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