Et pour cause, la réalisatrice a décidé de situer l'action du roman de la Britannique Daphné du Maurier pendant les guerres de Vendée et non pendant la guerre civile anglaise. «Dès l’origine du projet, j’ai souhaité faire du Général du Roi, une histoire française en la situant pendant la guerre qui a ravagé la Vendée un siècle et demie plus tard et qui a également opposé les armées catholiques et royales aux armées de la Révolution, explique Nina Companeez.
A l'affiche de ce téléfilm prestigieux qui sera diffusé en fin d'année sur France 3 : Samuel Le Bihan et Louise Monot.Les deux acteurs ont déjà tourné à La Rabatelière et à Grasla et ils se rendront en fin de semaine à Saint-Hilaire-de-Riez.
Découvrez en images, les coulisses du tournage.
A l'affiche de ce téléfilm prestigieux qui sera diffusé en fin d'année sur France 3 : Samuel Le Bihan et Louise Monot.Les deux acteurs ont déjà tourné à La Rabatelière et à Grasla et ils se rendront en fin de semaine à Saint-Hilaire-de-Riez.
Découvrez en images, les coulisses du tournage.
Nina Companeez tourne son nouveau film en Vendée
La réalisatrice était au Refuge de Grasla, aux Brouzils, dimanche. Elle va adapter un roman et a choisi la Vendée.
Trois questions à...
Nina Companeez, auteure, réalisatrice et scénariste.
Vous venez pour la seconde fois en Vendée. Pourquoi ?
Après avoir tourné A la recherche du temps perdu, je me suis souvenue d'un roman que j'avais lu il y a une quinzaine d'années : Le Général du Roi, de Daphné du Maurier, qui se passe en Angleterre pendant la guerre civile et a opposé la royauté, Charles 1 er et Cromwell. Je m'étais dit que si j'adaptais ce roman, cela ne pourrait pas se passer ailleurs qu'en Vendée. L'équivalent de cette guerre civile, c'est la guerre de Vendée.
Pourquoi la Guerre de Vendée ?
Au moment du débat sur le génocide arménien, des journalistes se sont étonnés que l'on parle de l'Arménie, mais jamais de la guerre de Vendée et des massacres qui s'y sont perpétrés. J'aime toujours aller contre les idées reçues, écorner la géographie révolutionnaire. La Révolution française n'est pas un tout à prendre en bloc. Elle a sa part de lumière et sa part d'ombre.
Je retrouve dans cette guerre de Vendée des constantes des barbarismes du XX e siècle ; la persécution des juifs sous la révolution russe et bien sûr par le régime nazi, les exécutions sommaires pendant la guerre de 39-45, ainsi qu'aujourd'hui dans les conflits au Proche et Moyen-Orient.
Vous avez vu le spectacle du Refuge de Grasla. Qu'en retenez-vous ?
Je cherche l'inspiration, j'ai regardé les gens, les lieux où je pourrais tourner en me demandant ce qu'il faudrait utiliser, modifier, ajouter... Quels visages je pourrais capter. J'ai aimé entendre le Salve Régina. Je cherche des cantiques associés à la guerre de Vendée. Les gens chantent cette tristesse, cette passion vendéenne pour la religion, cette espèce de foi très simple qui les porte. C'est très actuel de parler de la religion à travers cette terre de Vendée.
J'ai beaucoup aimé la traversée des barques, je ferai traverser mon héroïne sur une barque, la nuit. Je suis contente à l'idée de revenir ici, d'autant plus que je suis actuellement dans l'écriture des scènes qui se passent à Grasla. Je reviendrais en octobre-novembre.
sources : Ouest-France
Trois questions à...
Nina Companeez, auteure, réalisatrice et scénariste.
Vous venez pour la seconde fois en Vendée. Pourquoi ?
Après avoir tourné A la recherche du temps perdu, je me suis souvenue d'un roman que j'avais lu il y a une quinzaine d'années : Le Général du Roi, de Daphné du Maurier, qui se passe en Angleterre pendant la guerre civile et a opposé la royauté, Charles 1 er et Cromwell. Je m'étais dit que si j'adaptais ce roman, cela ne pourrait pas se passer ailleurs qu'en Vendée. L'équivalent de cette guerre civile, c'est la guerre de Vendée.
Pourquoi la Guerre de Vendée ?
Au moment du débat sur le génocide arménien, des journalistes se sont étonnés que l'on parle de l'Arménie, mais jamais de la guerre de Vendée et des massacres qui s'y sont perpétrés. J'aime toujours aller contre les idées reçues, écorner la géographie révolutionnaire. La Révolution française n'est pas un tout à prendre en bloc. Elle a sa part de lumière et sa part d'ombre.
Je retrouve dans cette guerre de Vendée des constantes des barbarismes du XX e siècle ; la persécution des juifs sous la révolution russe et bien sûr par le régime nazi, les exécutions sommaires pendant la guerre de 39-45, ainsi qu'aujourd'hui dans les conflits au Proche et Moyen-Orient.
Vous avez vu le spectacle du Refuge de Grasla. Qu'en retenez-vous ?
Je cherche l'inspiration, j'ai regardé les gens, les lieux où je pourrais tourner en me demandant ce qu'il faudrait utiliser, modifier, ajouter... Quels visages je pourrais capter. J'ai aimé entendre le Salve Régina. Je cherche des cantiques associés à la guerre de Vendée. Les gens chantent cette tristesse, cette passion vendéenne pour la religion, cette espèce de foi très simple qui les porte. C'est très actuel de parler de la religion à travers cette terre de Vendée.
J'ai beaucoup aimé la traversée des barques, je ferai traverser mon héroïne sur une barque, la nuit. Je suis contente à l'idée de revenir ici, d'autant plus que je suis actuellement dans l'écriture des scènes qui se passent à Grasla. Je reviendrais en octobre-novembre.
sources : Ouest-France