La loi pour le « Mariage pour tous » : une Terreur moderne ?
Les Vendéens sont là !
S'il est bien un sujet qui a fait débat dans l'actualité politique de ces derniers mois, c'est incontestablement celui de la loi autorisant le « Mariage pour tous », récemment publiée au Journal Officiel le 18 Mai dernier.
De sa conception à son adoption, cette loi aura fait couler beaucoup d'encre car, loin de faire l'unanimité parmi le peuple français, jamais depuis presque trente ans, une telle réforme n'avait suscité un tel mécontentement populaire, au point de mobiliser d'immenses foules à l'occasion des dernières « Manif'pour tous ».
Parce qu'elle modifie certaines bases fondatrices de la famille et de la société, cette loi reste clivante. Les idées sont aiguisées, et les opinions partagées.
Peut-on, au nom du Progrès et de la Modernité des temps qui changent, bouleverser la famille et les consciences sans même consulter le Peuple ?
Car c'est aussi l'aspect anti-démocratique de cette loi qui déchaine les critiques. Nombre de français ont l'impression que le mot « referendum » a été un mot tabou dans la bouche des politiques qui les gouvernent et qui ont fait passer cette loi en force grâce à une arme redoutable qui a malheureusement déjà fait ses preuves dans l'histoire : la loi.
Néanmoins, quand on regarde ces évènements, on ne peut s'empêcher de trouver certaines similitudes entre cette loi du « Mariage pour tous » et le temps de la Révolution. A la guillotine succèdent les gaz lacrimogènes pour réprimer ceux qui osent dire NON aux temps qui courent. Les arrestations arbitraires prennent un autre visage : finie l'époque où l'on on comparaissait devant un tribunal révolutionnaire pour avoir porté la cocarde blanche... Désormais, il est fréquent d'atterrir dans un fourgon de police (« les Bleus » du XXIe Siècle) pour avoir arboré ce que l'on considère comme un des nouveaux insignes du fanatisme et de l'obscurantisme : un tee-shirt de la Manif' pour tous.
Les temps changent, mais le fond reste le même.
Regardons dès à présent quels sont les autres aspects de cette loi qui pourraient largement s'apparenter aux heures les plus sombres et tumultueuses de la fin du XVIIIe Siècle.
De sa conception à son adoption, cette loi aura fait couler beaucoup d'encre car, loin de faire l'unanimité parmi le peuple français, jamais depuis presque trente ans, une telle réforme n'avait suscité un tel mécontentement populaire, au point de mobiliser d'immenses foules à l'occasion des dernières « Manif'pour tous ».
Parce qu'elle modifie certaines bases fondatrices de la famille et de la société, cette loi reste clivante. Les idées sont aiguisées, et les opinions partagées.
Peut-on, au nom du Progrès et de la Modernité des temps qui changent, bouleverser la famille et les consciences sans même consulter le Peuple ?
Car c'est aussi l'aspect anti-démocratique de cette loi qui déchaine les critiques. Nombre de français ont l'impression que le mot « referendum » a été un mot tabou dans la bouche des politiques qui les gouvernent et qui ont fait passer cette loi en force grâce à une arme redoutable qui a malheureusement déjà fait ses preuves dans l'histoire : la loi.
Néanmoins, quand on regarde ces évènements, on ne peut s'empêcher de trouver certaines similitudes entre cette loi du « Mariage pour tous » et le temps de la Révolution. A la guillotine succèdent les gaz lacrimogènes pour réprimer ceux qui osent dire NON aux temps qui courent. Les arrestations arbitraires prennent un autre visage : finie l'époque où l'on on comparaissait devant un tribunal révolutionnaire pour avoir porté la cocarde blanche... Désormais, il est fréquent d'atterrir dans un fourgon de police (« les Bleus » du XXIe Siècle) pour avoir arboré ce que l'on considère comme un des nouveaux insignes du fanatisme et de l'obscurantisme : un tee-shirt de la Manif' pour tous.
Les temps changent, mais le fond reste le même.
Regardons dès à présent quels sont les autres aspects de cette loi qui pourraient largement s'apparenter aux heures les plus sombres et tumultueuses de la fin du XVIIIe Siècle.
« Est-ce une émeute ? ». « - Non, sire, c'est une révolution »
Oui, cette loi du Mariage pour tous est une Révolution, au sens étymologique du terme : « revolvere » en latin, qui signifie « revenir en arrière ».
Nous revoilà plongés à l'époque de la constitution civile du Clergé de 1790, et du serment civique qui l'a suivi peu de temps après. Ce ne sont plus les prêtres refusant de prêter serment qui se retrouvent hors-la-loi et mis à l'écart, mais les maires qui au nom de leur liberté de conscience, refusent de célébrer des mariages homosexuels, même si possibilité leur est offerte de déléguer cette tâche à des adjoints...
Les maires, premiers magistrats de commune, ainsi que leurs adjoints n'ont donc plus le choix : il faut se plier, se conformer, et donner dans les idées nouvelles, auquel cas ces nouveaux « réfractaires » peuvent faire l'objet de lourdes sanctions administratives.
Le parallèle avec la Révolution est on ne peut plus cohérent. Dans un récent ouvrage intitulé « La Révolution française n'est pas terminée », le ministre Vincent Peillon décrit l'année 1789 en des termes qui pourraient également s'appliquer aujourd'hui : « C'est l'engendrement par un brusque saut de l'Histoire d'un homme nouveau ». Dans ce livre, V.Peillon se targue de vouloir dépouiller les enfants de leurs racines, les « arracher » à leur famille.... Les nouveaux sans-culottes seraient-ils en train de revenir en force ?
Nous revoilà plongés à l'époque de la constitution civile du Clergé de 1790, et du serment civique qui l'a suivi peu de temps après. Ce ne sont plus les prêtres refusant de prêter serment qui se retrouvent hors-la-loi et mis à l'écart, mais les maires qui au nom de leur liberté de conscience, refusent de célébrer des mariages homosexuels, même si possibilité leur est offerte de déléguer cette tâche à des adjoints...
Les maires, premiers magistrats de commune, ainsi que leurs adjoints n'ont donc plus le choix : il faut se plier, se conformer, et donner dans les idées nouvelles, auquel cas ces nouveaux « réfractaires » peuvent faire l'objet de lourdes sanctions administratives.
Le parallèle avec la Révolution est on ne peut plus cohérent. Dans un récent ouvrage intitulé « La Révolution française n'est pas terminée », le ministre Vincent Peillon décrit l'année 1789 en des termes qui pourraient également s'appliquer aujourd'hui : « C'est l'engendrement par un brusque saut de l'Histoire d'un homme nouveau ». Dans ce livre, V.Peillon se targue de vouloir dépouiller les enfants de leurs racines, les « arracher » à leur famille.... Les nouveaux sans-culottes seraient-ils en train de revenir en force ?
La construction d'une mémoire officielle
Nous voilà replongés en 1793, au temps de la Vendée en guerre.
Dès le mois de Mars 1793, les populations de l'Ouest se lèvent pour défendre leurs libertés (culte, conscience...), dans une insurrection profondément populaire et généralisée. Immédiatement, la Convention, qui ne peut accepter qu'un citoyen digne de ce nom puisse s'insurger contre la République « bonne et généreuse », s'empresse de laver cette tâche en faisant passer cette révolte comme le fruit d'un complot clérico-nobiliaire, fomenté par les nobles et le Clergé. Les insurgés deviennent des sauvages, des fanatiques arriérés à mettre au ban de la société. La fausse caricature dans toute son ampleur, mais la vraie construction d' une histoire officielle.
Et cette construction se poursuit également en 2013, quand des politiques en connivence avec certains médias, font passer l'ensemble des manifestants des « Manif' pour tous » ou bien pour des ultras d'extrême-droite un peu fascistes sur les bords, ou bien pour des catholiques intégristes, traditionnalistes, conservateurs et étroits d'esprit, fervents nationalistes de surcroit, qui baignent dans l'eau bénite et les chants religieux à longueur de journée. Il ne manquerait plus que le crucifix de deux pieds de haut que chaque manifestant cacherait au fond de ses poches pour exorciser le mal, et le portrait serait parfait.
N'en déplaise à certains folliculaires, pour être moi-même allé à la dernière manifestation du 26 Mai à Paris, je peux témoigner de l'ambiance conviviale, familiale, chaleureuse et bon-enfant qui régnait dans les cortèges, dans le respect de tous et de chacun, bien loin de l'autre image que l'on veut nous faire voir, de la minorité de casseurs venus non-pas par conviction mais dans le seul et unique but de semer le trouble et d'affronter les forces de l'ordre.
Nous voilà aussi replongés au temps de l'affaire Barra, une des grandes légendes révolutionnaires.
L'histoire de l'enfant Barra a été immédiatement récupérée par Robespierre pour en faire un exemple de martyre de la République. Car la Révolution en marche se devait d'avoir des mythes officiels, quitte à arranger un peu la vérité.
Barra aurait été abattu froidement au cours d'un combat par d'ignobles guerriers vendéens qui lui demandaient de se rendre et de crier « Vive le Roi ». Mais bien évidemment, Barra préféra donner sa vie en criant « Vive la République » plutôt que de se rendre lâchement... Sitôt sa mort survenue, on monte cette histoire en épingle. On parle alors d'un enfant patriote, martyrisé, qui s'est sacrifié pour son pays sur l'autel de la République. Immédiatement, on lui accorde les honneurs du Panthéon, ainsi qu'une pension à sa mère.
Malheureusement, les dernières recherches d'aujourd'hui prouvent formellement que toute cette histoire est fausse et que le mythe de cet enfant (en réalité petit pilleur et voleur de chevaux abattu par des paysans à qui ils venaient de dérober des bêtes) a été crée de toutes pièces...
On falsifie l'histoire d'hier, on falsifie les chiffres d'aujourd'hui. Le peuple étant crédule, pense t-on, il n'y verra que du feu.
Or, chaque personne présente à ces « Manif'pour tous » vous le dira : l'ampleur de ces foules rassemblées dans les rues de la capitale dépasse l'entendement.
Des cortèges bondés, qui défilent sans fin pendant plusieurs heures, cela ne trompe pas. Du reste, il suffit de regarder les images récentes de l'avenue de la Grande Armée ou de l'esplanade des Invalides pour s'en convaincre.
On sait bien que dans toutes les manifestations (quelles qu'elles soient), les chiffres fournis par la préfecture de police et les organisateurs sont loin d'être concomitants. C'est de bonne guerre, ça a toujours existé. Mais là, franchement, de tels écarts entre les chiffres officiels et la réalité du terrain frôlent l'indécence et la moquerie.
Après avoir eux-même avalé d'innombrables couleuvres, ceux qui nous gouvernent veulent faire avaler à l'opinion publique une pilule bien trop grosse à passer.
A ce titre, il me semble opportun de citer Emil Michel Cioran, victime lui aussi d'une autre Terreur, la Terreur rouge du communisme dans son propre pays, la Roumanie : « Telle duperie triomphe : il en résulte une religion, une doctrine ou un mythe […] Ce n'est alors qu'une divagation, une théorie ou une fiction ».
La fiction des chiffres, ici rudement mise à mal par la force des images et de la réalité.
Dès le mois de Mars 1793, les populations de l'Ouest se lèvent pour défendre leurs libertés (culte, conscience...), dans une insurrection profondément populaire et généralisée. Immédiatement, la Convention, qui ne peut accepter qu'un citoyen digne de ce nom puisse s'insurger contre la République « bonne et généreuse », s'empresse de laver cette tâche en faisant passer cette révolte comme le fruit d'un complot clérico-nobiliaire, fomenté par les nobles et le Clergé. Les insurgés deviennent des sauvages, des fanatiques arriérés à mettre au ban de la société. La fausse caricature dans toute son ampleur, mais la vraie construction d' une histoire officielle.
Et cette construction se poursuit également en 2013, quand des politiques en connivence avec certains médias, font passer l'ensemble des manifestants des « Manif' pour tous » ou bien pour des ultras d'extrême-droite un peu fascistes sur les bords, ou bien pour des catholiques intégristes, traditionnalistes, conservateurs et étroits d'esprit, fervents nationalistes de surcroit, qui baignent dans l'eau bénite et les chants religieux à longueur de journée. Il ne manquerait plus que le crucifix de deux pieds de haut que chaque manifestant cacherait au fond de ses poches pour exorciser le mal, et le portrait serait parfait.
N'en déplaise à certains folliculaires, pour être moi-même allé à la dernière manifestation du 26 Mai à Paris, je peux témoigner de l'ambiance conviviale, familiale, chaleureuse et bon-enfant qui régnait dans les cortèges, dans le respect de tous et de chacun, bien loin de l'autre image que l'on veut nous faire voir, de la minorité de casseurs venus non-pas par conviction mais dans le seul et unique but de semer le trouble et d'affronter les forces de l'ordre.
Nous voilà aussi replongés au temps de l'affaire Barra, une des grandes légendes révolutionnaires.
L'histoire de l'enfant Barra a été immédiatement récupérée par Robespierre pour en faire un exemple de martyre de la République. Car la Révolution en marche se devait d'avoir des mythes officiels, quitte à arranger un peu la vérité.
Barra aurait été abattu froidement au cours d'un combat par d'ignobles guerriers vendéens qui lui demandaient de se rendre et de crier « Vive le Roi ». Mais bien évidemment, Barra préféra donner sa vie en criant « Vive la République » plutôt que de se rendre lâchement... Sitôt sa mort survenue, on monte cette histoire en épingle. On parle alors d'un enfant patriote, martyrisé, qui s'est sacrifié pour son pays sur l'autel de la République. Immédiatement, on lui accorde les honneurs du Panthéon, ainsi qu'une pension à sa mère.
Malheureusement, les dernières recherches d'aujourd'hui prouvent formellement que toute cette histoire est fausse et que le mythe de cet enfant (en réalité petit pilleur et voleur de chevaux abattu par des paysans à qui ils venaient de dérober des bêtes) a été crée de toutes pièces...
On falsifie l'histoire d'hier, on falsifie les chiffres d'aujourd'hui. Le peuple étant crédule, pense t-on, il n'y verra que du feu.
Or, chaque personne présente à ces « Manif'pour tous » vous le dira : l'ampleur de ces foules rassemblées dans les rues de la capitale dépasse l'entendement.
Des cortèges bondés, qui défilent sans fin pendant plusieurs heures, cela ne trompe pas. Du reste, il suffit de regarder les images récentes de l'avenue de la Grande Armée ou de l'esplanade des Invalides pour s'en convaincre.
On sait bien que dans toutes les manifestations (quelles qu'elles soient), les chiffres fournis par la préfecture de police et les organisateurs sont loin d'être concomitants. C'est de bonne guerre, ça a toujours existé. Mais là, franchement, de tels écarts entre les chiffres officiels et la réalité du terrain frôlent l'indécence et la moquerie.
Après avoir eux-même avalé d'innombrables couleuvres, ceux qui nous gouvernent veulent faire avaler à l'opinion publique une pilule bien trop grosse à passer.
A ce titre, il me semble opportun de citer Emil Michel Cioran, victime lui aussi d'une autre Terreur, la Terreur rouge du communisme dans son propre pays, la Roumanie : « Telle duperie triomphe : il en résulte une religion, une doctrine ou un mythe […] Ce n'est alors qu'une divagation, une théorie ou une fiction ».
La fiction des chiffres, ici rudement mise à mal par la force des images et de la réalité.
La Vendée mobilisée
Lors de la dernière Manif'pour tous à Paris, toutes les régions françaises étaient présentes, et la Vendée était une fois encore bien représentée. Des centaines de drapeaux vendéens ont fleuri dans les cortèges. Le coeur-vendéen, logo du Conseil Général de la Vendée, et héritier du Sacré-Coeur de Jésus présent sur les scapulaires des guerriers de 1793, flottait dans les rues de Paris.
J'ai vu défiler des jeunes adultes qui soutenaient contre leur ventre une perche d'environ deux à trois mètres de haut, et au bout de laquelle était accrochée la bannière ornée du cœur vendéen. Ce jour-là, la Vendée n'avait pas les lèvres closes.
A mon sens, il faut voir dans cela la revendication d'une identité régionale à laquelle les manifestants ont voulu associer leurs réclamations.
Touchés au cœur, de nombreux vendéens ont donc tenu à répondre présents lors de ces rendez-vous importants.
Le 26 Mai dernier, l'un des cortèges est parti de la porte Dauphine, et plus précisément près de la place dédiée à l'un des libérateurs de la France occupée : le Maréchal vendéen Jean de Lattre de Tassigny, originaire de Mouilleron -en-Pareds, tout comme celui que l'on surnommait ''Le Tigre'' : Georges Clémenceau.
Juste avant le départ du cortège, sur le podium de départ installé près de la sculpture qui rend hommage à ce grand homme de l'histoire de France, les organisateurs ont tenu à rappeler publiquement la devise et le rôle joué par cet illustre personnage :
« Jean de Lattre de Tassigny, originaire de Vendée, issu de Mouilleron en Pareds, tout comme une autre grande personnalité : Georges Clémenceau.
Savez-vous quelle était la devise de ce Maréchal de France ?, a demandé au micro l'un des organisateurs.
Ne pas subir !. Ne pas subir ! , a t-il répété devant une foule généreuse en applaudissements.
Telle était sa devise, et telle sera la nôtre aujourd'hui ! »
Les applaudissements redoublent. La foule chavire. Les drapeaux se lèvent, s'agitent. Une grande clameur retentit.
J'ai vu défiler des jeunes adultes qui soutenaient contre leur ventre une perche d'environ deux à trois mètres de haut, et au bout de laquelle était accrochée la bannière ornée du cœur vendéen. Ce jour-là, la Vendée n'avait pas les lèvres closes.
A mon sens, il faut voir dans cela la revendication d'une identité régionale à laquelle les manifestants ont voulu associer leurs réclamations.
Touchés au cœur, de nombreux vendéens ont donc tenu à répondre présents lors de ces rendez-vous importants.
Le 26 Mai dernier, l'un des cortèges est parti de la porte Dauphine, et plus précisément près de la place dédiée à l'un des libérateurs de la France occupée : le Maréchal vendéen Jean de Lattre de Tassigny, originaire de Mouilleron -en-Pareds, tout comme celui que l'on surnommait ''Le Tigre'' : Georges Clémenceau.
Juste avant le départ du cortège, sur le podium de départ installé près de la sculpture qui rend hommage à ce grand homme de l'histoire de France, les organisateurs ont tenu à rappeler publiquement la devise et le rôle joué par cet illustre personnage :
« Jean de Lattre de Tassigny, originaire de Vendée, issu de Mouilleron en Pareds, tout comme une autre grande personnalité : Georges Clémenceau.
Savez-vous quelle était la devise de ce Maréchal de France ?, a demandé au micro l'un des organisateurs.
Ne pas subir !. Ne pas subir ! , a t-il répété devant une foule généreuse en applaudissements.
Telle était sa devise, et telle sera la nôtre aujourd'hui ! »
Les applaudissements redoublent. La foule chavire. Les drapeaux se lèvent, s'agitent. Une grande clameur retentit.
Conclusion
« Ne pas subir ! »
Au cours de ces dernières semaines, certains hommes politiques ont remis en question sur la scène publique la légitimité de ces Manif' pour tous.
Juste avant le dernier rassemblement, nombreux ont été ceux qui ont crié au scandale : « cette loi a été adoptée, disait-on, alors cette manifestation n'a plus de raison d'être puisque cela reviendrait à nier le fonctionnement législatif propre à notre République ».
Les déclarations se sont multipliées, et les phrases à sensation aussi. Beaucoup d'esbrouffe. Peu de consistance au final.
En plus de l'aspect anti-démocratique de cette loi, il conviendrait de répondre à ces idéologues de la première heure, qui se veulent ''plus royalistes que le roi'', que cette vague de protestations est non-seulement complètement légitime (défense des valeurs fondamentales), mais aussi parfaitement légale : en effet, les lois d'hier restent plus que jamais valables aujourd'hui, et ce qui a servi à justifier l'insurrection de la Vendée de 93 pourrait raisonnablement servir à justifier l'ampleur des mobilisations de 2013 contre ce « Mariage pour tous », notamment l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui précise bien :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
Y a t-il eu violation des droits du Peuple ? Tout le laisse penser, puisqu'une réforme sociétale d'une telle importance a été adoptée sans même avoir recours à une consultation populaire...
Etrange conception de la démocratie.
Quoiqu'il en soit, cette loi d'une « Mariage pour tous » n'en a pas fini de faire des vagues et de créer la polémique.
Peut-elle s'apparenter à une Terreur moderne, mise à la sauce du XXI e Siècle ?
Et faut-il voir dans tout cela les bégaiements d'une histoire républicaine qui, au bout du compte, finit toujours par se répéter, faute d'avoir su tirer les leçons du passé ?
Je vous laisse le soin de juger.
Jean DEMONT
Juste avant le dernier rassemblement, nombreux ont été ceux qui ont crié au scandale : « cette loi a été adoptée, disait-on, alors cette manifestation n'a plus de raison d'être puisque cela reviendrait à nier le fonctionnement législatif propre à notre République ».
Les déclarations se sont multipliées, et les phrases à sensation aussi. Beaucoup d'esbrouffe. Peu de consistance au final.
En plus de l'aspect anti-démocratique de cette loi, il conviendrait de répondre à ces idéologues de la première heure, qui se veulent ''plus royalistes que le roi'', que cette vague de protestations est non-seulement complètement légitime (défense des valeurs fondamentales), mais aussi parfaitement légale : en effet, les lois d'hier restent plus que jamais valables aujourd'hui, et ce qui a servi à justifier l'insurrection de la Vendée de 93 pourrait raisonnablement servir à justifier l'ampleur des mobilisations de 2013 contre ce « Mariage pour tous », notamment l'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui précise bien :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
Y a t-il eu violation des droits du Peuple ? Tout le laisse penser, puisqu'une réforme sociétale d'une telle importance a été adoptée sans même avoir recours à une consultation populaire...
Etrange conception de la démocratie.
Quoiqu'il en soit, cette loi d'une « Mariage pour tous » n'en a pas fini de faire des vagues et de créer la polémique.
Peut-elle s'apparenter à une Terreur moderne, mise à la sauce du XXI e Siècle ?
Et faut-il voir dans tout cela les bégaiements d'une histoire républicaine qui, au bout du compte, finit toujours par se répéter, faute d'avoir su tirer les leçons du passé ?
Je vous laisse le soin de juger.
Jean DEMONT