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« Pour une poignée d’assignats… » il vend son âme !
Grâce à son général qui lui offre deux ouvrages, la Bible et François Rabelais, il sort de son analphabétisme ; il ne cesse de s’instruire et fréquente assidûment des Messieurs de la bonne société aux Sables auprès desquels il échange sur les éternelles questions : la vie, la mort, la vérité, le mal.
Avec le même sérieux, il évoque le délire amoureux du bailli Quaunour, la guérison extravagante des tétés de la tante Germaine, les aventures du chanoine Rebondy, et, entre deux batailles, sa vie dans les camps avec ses compagnons, Claude Vercier, Val Galop, Dom Rémy, Praud Nobis, Bernard le scribe, le Veuzou…
Il est difficile de nos jours d’apprécier la verdeur rabelaisienne de certaines pages sans les prendre au deuxième degré, et pourtant Louis Perrocheau s’en tient à la stricte vérité et c’est bien pour cela que la publication de ses « Écrits » va constituer un apport historique précieux et réjouissant à la connaissance des événements qui font la fierté de la Vendée.