Le 17 octobre 1793, les Vendéens sont battus à Cholet. Les paysans refluent en désordre vers la Loire. 20 000 à 30 000 combattants passent le fleuve à Saint-Florent-le-Vieil pour donner la main aux insurgés bretons et normands. Laval est pris le 23 octobre. Avec des hésitations et beaucoup de temps perdu, les insurgés se dirigent vers Granville où ils espèrent un renfort de la flotte anglaise. L'assaut sur Granville échoue le 14 novembre. Les Vendéens se rabattent sur Angers qu'ils attaquent vainement le 4 décembre. Ils remontent alors sur Le Mans où l'armée républicaine les écrase après une bataille de 14 h (12 et 13 décembre). Les débris de l'armée catholique et royale sont achevés à Savenay, le 23 décembre.
C'est le parcours à pied qu'a entrepris Christian Guibert, originaire du Mans et qui vient de prendre sa retraite. « Je suis un peu comme un pèlerin sur les chemins de Compostelle. J'ai toujours rêvé de marcher sur les routes de la Virée de Galerne. » Christian Guibert veut serrer de très près l'itinéraire de l'armée vendéenne. Il n'a pas hésité à en connaître les mêmes conditions de fatigue, de froid et de pluie pour commémorer l'événement 220 ans après.
C'est le parcours à pied qu'a entrepris Christian Guibert, originaire du Mans et qui vient de prendre sa retraite. « Je suis un peu comme un pèlerin sur les chemins de Compostelle. J'ai toujours rêvé de marcher sur les routes de la Virée de Galerne. » Christian Guibert veut serrer de très près l'itinéraire de l'armée vendéenne. Il n'a pas hésité à en connaître les mêmes conditions de fatigue, de froid et de pluie pour commémorer l'événement 220 ans après.
Dans son édition du 21 octobre : Christian Guibert refait à pied la Virée de galerne
L'histoire
Pendant 67 jours et 1 200 kilomètres, Christian Guibert met ses pas dans les pas des Vendéens de 1793 et refait l'itinéraire de la Virée de galerne. En dormant sous la tente ou chez l'habitant. Son parcours suit au jour près celui des Vendéens. Avec parfois des étapes de 40 km. Et des pauses là où les Vendéens se sont arrêtés quelques jours
Pas de motivation politique pour ce jeune retraité du Mans. Ce qui l'anime, c'est la passion de l'Histoire. Avec un intérêt particulier pour le XVIIIe siècle et la Révolution. Mais il n'avait pas entendu parler de la Virée de galerne. « Je savais seulement, comme tout le monde au Mans, qu'il y avait eu une bataille avec les Vendéens. Et puis, je suis tombé sur un vieux roman, dont la Virée de galerne est la toile de fond. Je me suis passionné pour cette histoire. »
« Épopée extraordinaire »
Christian Guibert aime la marche. Il cherchait un projet pour son passage à la retraite. « Pourquoi pas le chemin de Compostelle ? Et puis, à l'approche du 220e anniversaire, j'ai pensé à la Virée de galerne. C'est une épopée extraordinaire. Une tragédie. »
Cette « virée », c'est pour lui une façon de rendre hommage à ceux qui ont vécu ce drame. Et un peu à son père. « Ces gens étaient en grande majorité des paysans. Je suis d'origine paysanne. Mon père avait une ferme à Sillé-le-Guillaume. Un terrien ! Il aurait été fier que je fasse cette marche. »
Le départ a eu lieu à Cholet, jeudi 17 octobre. « Il n'y aurait pas eu de Virée de galerne s'il n'y avait pas eu la défaite de Cholet. » Le parcours empruntait le chemin des canons, à Bégrolles-en-Mauges. Un vrai chemin creux, bordé de rochers, par où sont passés les milliers de Vendéens cherchant à gagner la Loire.
La seconde étape l'a conduit de Beaupréau à Saint-Florent. Mais pas question d'emprunter les ponts pour traverser la Loire. Le 18 octobre 1793, les Vendéens, combattants, femmes et enfants, sont passés en bateau ou à gué. Christian Guibert a donc traversé en bateau.
À Varades, il a été accueilli par Auguste Davoine et Roger Gosselin, deux membres de l'association Belligné mémoire, qui ont marché avec lui ce week-end jusqu'à Candé. Les rencontres au fil des étapes, c'est aussi un des objectifs de sa marche.
Pendant 67 jours et 1 200 kilomètres, Christian Guibert met ses pas dans les pas des Vendéens de 1793 et refait l'itinéraire de la Virée de galerne. En dormant sous la tente ou chez l'habitant. Son parcours suit au jour près celui des Vendéens. Avec parfois des étapes de 40 km. Et des pauses là où les Vendéens se sont arrêtés quelques jours
Pas de motivation politique pour ce jeune retraité du Mans. Ce qui l'anime, c'est la passion de l'Histoire. Avec un intérêt particulier pour le XVIIIe siècle et la Révolution. Mais il n'avait pas entendu parler de la Virée de galerne. « Je savais seulement, comme tout le monde au Mans, qu'il y avait eu une bataille avec les Vendéens. Et puis, je suis tombé sur un vieux roman, dont la Virée de galerne est la toile de fond. Je me suis passionné pour cette histoire. »
« Épopée extraordinaire »
Christian Guibert aime la marche. Il cherchait un projet pour son passage à la retraite. « Pourquoi pas le chemin de Compostelle ? Et puis, à l'approche du 220e anniversaire, j'ai pensé à la Virée de galerne. C'est une épopée extraordinaire. Une tragédie. »
Cette « virée », c'est pour lui une façon de rendre hommage à ceux qui ont vécu ce drame. Et un peu à son père. « Ces gens étaient en grande majorité des paysans. Je suis d'origine paysanne. Mon père avait une ferme à Sillé-le-Guillaume. Un terrien ! Il aurait été fier que je fasse cette marche. »
Le départ a eu lieu à Cholet, jeudi 17 octobre. « Il n'y aurait pas eu de Virée de galerne s'il n'y avait pas eu la défaite de Cholet. » Le parcours empruntait le chemin des canons, à Bégrolles-en-Mauges. Un vrai chemin creux, bordé de rochers, par où sont passés les milliers de Vendéens cherchant à gagner la Loire.
La seconde étape l'a conduit de Beaupréau à Saint-Florent. Mais pas question d'emprunter les ponts pour traverser la Loire. Le 18 octobre 1793, les Vendéens, combattants, femmes et enfants, sont passés en bateau ou à gué. Christian Guibert a donc traversé en bateau.
À Varades, il a été accueilli par Auguste Davoine et Roger Gosselin, deux membres de l'association Belligné mémoire, qui ont marché avec lui ce week-end jusqu'à Candé. Les rencontres au fil des étapes, c'est aussi un des objectifs de sa marche.