Reynald Secher s'intéresse à La Virée de Galerne : un DVD pour le mois de mai !

Reynald Secher fait appel à l'association « Les Brigands du Bocage » et à sa dynamique présidente pour son nouveau film sur la Virée de Galerne. Le DVD retracera les faits à travers le récit d'un combattant de 93.


Après la Chouannerie, le projet de Reynald Secher s’est fixé sur la Virée de Galerne (18 octobre – 23 décembre 1793), cette terrible campagne menée sur la rive droite de la Loire, de Saint-Florent-le-Vieil à Granville, ponctuée au retour d’épisodes sanglants au Mans et à Savenay. Le documentaire construit à partir du récit d’un témoin de cette marche tragique s’articule autour d’interventions d’historiens et de responsables d’associations qui entretiennent la mémoire de ces événements. Pour en dynamiser la présentation, les Brigands du Bocage ont été à nouveau sollicités, et c’est précisément dimanche que l’équipe de tournage a donné rendez-vous à notre troupe, au Fuiteau, en Chantonnay, dans un décor on ne peut plus pittoresque.

Parmi les amis qui nous ont rejoints afin de partager ces moments chaleureux, citons d’abord M. de Villedieu, ravi de présider notre sympathique assemblée ; Maurice Bedon, historien du pays de Chantonnay dont il connaît chaque recoin ; Patrick Proust, notre indispensable joueur de veuze, accompagné par Christine ; François et Anne-Marie Hélie de La Harie, qui nous avaient si bien reçus chez eux, aux côtés de Philippe de Villiers et de Reynald Secher, après leur conférence de Nantes ; Richard et Nadine, animateurs des blogs Chemins secrets et La Maraîchine normande ; Georges, administrateur du forum Chouans et Vendéens, Laurène, et leur fils qui rêvait d’en découdre avec les Bleus ; Wilfrid dont le goût pour la reconstitution historique frise la perfection ; Noël Stassinet, président du Souvenir Chouan de Bretagne et fidèle allié des Brigands du Bocage ; et Reynald Secher, enchanté de participer avec nous à cette belle journée.

Nous nous sommes ainsi retrouvés à plus de cinquante personnes, en fin de matinée, à la petite école du Fuiteau, notre lieu de rassemblement. L’ambiance chaleureuse et détendue a permis aux nouveaux venus de s’intégrer sans peine à notre groupe de bons vivants, avant de passer à table pour un délicieux pot-au-feu maison concocté par Gigi et servi par Georges, notre chef du jour.

L’arrivée de l’équipe de tournage à l’heure du dessert a activé notre départ. Veuze en tête, notre troupe s’est mise en branle pour rejoindre, au bout d’un vieux chemin perdu dans la campagne alentour, les replis vallonnés d’un coteau baigné par le Lay. Et c’est là, dans ce paysage pittoresque marqué par les rigueurs d’un hiver pluvieux, que nos Vendéens ont entamé leur marche lente, parcourant les champs détrempés au fil des prises de vue, sur ce terrain lourd où l’épaisse boue retient chaque pas.

Le lointain souvenir des épreuves de nos glorieux ancêtres, vivifié par le froid et la fatigue, donnait à cette scène un air de gravité. Quelques chants et cantiques interprétés en fin de tournage complétèrent les enregistrements. Il était temps de rentrer.


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Avec l'aimable autorisation de la présidente.


Toute l'histoire de la Virée de Galerne : Campagne d'Outre-Loire de l'Armée vendéenne – P. Le MENUET de LA JUGANNIERE

Cet ouvrage très recherché, jamais réédité depuis 1900, reste sans conteste « le plus complet sur la fameuse Virée de Galerne ».

Cet ouvrage très recherché, jamais réédité depuis 1900, reste sans conteste « le plus complet sur la fameuse Virée de Galerne » (Bibliographie Vachon).
L’auteur y détaille, à l’appui de nombreux documents et témoignages, ce qui fut à ses yeux la seule véritable campagne militaire de la Guerre de Vendée. Sa connaissance approfondie des événements et le sérieux de ses analyses sont d’autant plus accessibles que sa présentation est claire – chaque chapitre détaillant une étape de la Virée de Galerne – et son style particulièrement vivant.
Parmi les documents inédits, on notera une dizaine de cartes de la campagne et de plans des batailles, ainsi qu’un état des effectifs de l’armée vendéenne, combattants et non-combattants, recrues, blessés et tués, mais également des canons, dont les chiffres estimés sont donnés au fil des douze principales étapes.
Ce document rare éclaire enfin un épisode crucial de la Guerre de Vendée souvent relégué au second plan par nombre d’historiens.

Réimpression de l’édition de 1900
282 pages, 15,5 x 23
25 €

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Mardi 5 Février 2013
A.M.
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