Saint Georges et les vendéens fêtent la victoire du bien sur le Mal en ce 23 avril

Les vendéens arboraient un sacré-cœur, partaient au combat sous un drapeau ou une bannière comme celle de Saint Georges que nous fêtons aujourd'hui 23 avril. Il symbolise la victoire de la Foi sur le démon.


Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, il finit par triompher…

Figurine vendéenne de Guy Renaud : la victoire du bien sur le mal
Nous fêtons aujourd'hui la Saint Georges en ce 23 avril. Une des figurines réalisée par Guy Renaud représente Saint Georges porté par un vendéen. Mais au fait qui était-il au delà du symbole du bien et du mal, du combat du démon contre la foi ?

Les vendéens de 93 arboraient effectivement des insignes pleins de significations.
C'est aussi un sujet de vitrail qui peut nous faire penser à Barillon.

Dans une prochaine série d'articles vous pourrez également retrouver un présentation du figuriniste Guy Renaud et de son œuvre.

Nous fêtons aujourd'hui 23 avril la Saint Georges

Au IVe siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d'obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire. Saint Georges, sculpture Martin Damay
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s'ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c'est qu'au IVe siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l'Angleterre et de l'Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).
Saint Georges et le dragon, diocèse aux arméesOn a voulu nier son existence. L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.
Les circonstances exceptionnelles de sa mort l'on fait appeler par les chrétiens d'orient "le grand martyr". Son culte s'est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l'Angleterre, notamment , et de la Géorgie qui porte son nom.
Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais. Il était légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur. (diocèse aux armées françaises)
"La vie et la passion du Saint et glorieux Grand-Martyr Georges le Tropeophore et ses compagnons: Anatole, Protoleon, Athanase et Glykerios"
Mémoire de saint Georges, martyr, dont toutes les Églises, de l’Orient à l’Occident, célèbrent depuis l’antiquité le glorieux combat à Diospolis ou Lydda en Palestine.


source

Une autre image de la victoire du combat et de la victoire du bien sur le mal avec Barillon, un autre héros de vitrail…
Mercredi 23 Avril 2014
A.M.
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