Un calvaire en mémoire de la famille de la Robrie - Corcoué-sur-Logne

Dans l'édition du 15 octobre de Ouest-France : « Moment solennel et du souvenir pour la famille de la Robrie pendant la bénédiction du calvaire, par l'abbé Jouachim, élevé à Corcoué-sur-Logne. En prenant la parole, Xavier-Emmanuel de la Robrie a cité François et Anne-Marie de Larry, qui sont les initiateurs et organisateurs du déroulement de la journée. »


Instant de recueillement devant le calvaire.
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Il a aussi cité Pierre de Franchu, qui les a accueillis au château de la Mouchetière à Saint-Colomban, Thérèse Rouchette et Reynald Sécher pour le récit des événements, spécialistes des Guerres de Vendée. Jean-René Audrain, Antonio Rodriguez et Yoann Violeau ont édifié le calvaire : « Ce qui n'a pas été toujours chose facile ! » rappelle-t-il.

Pourquoi le Magasin ?

C'est pour Xavier-Emmanuel des souvenirs personnels d'enfance. Tout jeune déjà son père l'emmenait au magasin pour régler divers problèmes liés à l'exploitation du domaine viticole. Il n'oubliait jamais, à cette occasion, de lui raconter les événements familiaux qui se sont passés ici autrefois.

« Pour situer les choses de façon plus précise, dit-il, les événements se sont passés dans le bâtiment du XVIIIe siècle juste en face le calvaire. C'est un bâtiment essentiellement agricole qui servait de cave d'où le magasin. Le logement du premier étage servait pendant les vendanges. Et c'est là que seront arrêtés mes ancêtres directs à l'aube du 7 novembre 1793. Ils seront emmenés et guillotinés à Nantes ». L'endroit le mieux adapté était bien celui du lieu-dit le Magasin à Corcoué-sur-Logne pour construire ce calvaire de la mémoire en souvenir des personnes de la famille de la Robrie mortes pour la Vendée.

Sur la plaque on peut lire : « A la mémoire de Pierre de la Robrie ancien officier et de sa femme arrêtée par les Républicains le 7 novembre 1793 dans ce vendangeoir dit le Magasin, puis guillotinés à Nantes, leurs trois fils Joseph, Hyacinthe et Prudent officiers supérieurs de l'Armée de Charette, leur petite-fille Céline, tous morts pour Dieu et le Roi. Ici se cacha la Duchesse de Berry en 1832, est découverte par Mme Hubert de la Robrie en compagnie du maire de Corcoué-sur-Logne ».


Source de l'article : Ouest-France dans son édition du 15 octobre 2013
Jeudi 17 Octobre 2013
Jc Menard
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