Une messe en mer, 1793, par Louis Duveau (1864)
Cette œuvre de Louis Duveau (1818-1867), un peintre fortement inspiré par l’histoire de la Bretagne, a été présentée au Salon de 1864. Elle en fut même le plus beau tableau religieux.
La scène figure un rassemblement de barques en mer, loin de la surveillance des autorités révolutionnaires, pour la célébration d’une messe clandestine. Ce thème romantique était en vogue dans l’imagerie religieuse sous le Second Empire.
La Constitution civile du clergé a provoqué en Bretagne de vives protestations en réaction aux mesures votées contre le clergé réfractaire qui refusait de prêter un serment considéré comme schismatique. Certains prêtres ont choisi l’exil, d’autres ont été incarcérés, les plus irréductibles d’entre eux ont trouvé refuge parmi leurs ouailles, célébrant la messe dans des lieux obscurs et reculés, dans des granges, des forêts ou encore, comme sur ce tableau, en pleine mer. Le prêtre qui officie représente d’ailleurs le centre de l’œuvre, celui vers qui se tourne l’attention des fidèles – et du public –, celui aussi qui concentre toute la lumière qui semble émaner de l’hostie plutôt que de la torche.
La scène figure un rassemblement de barques en mer, loin de la surveillance des autorités révolutionnaires, pour la célébration d’une messe clandestine. Ce thème romantique était en vogue dans l’imagerie religieuse sous le Second Empire.
La Constitution civile du clergé a provoqué en Bretagne de vives protestations en réaction aux mesures votées contre le clergé réfractaire qui refusait de prêter un serment considéré comme schismatique. Certains prêtres ont choisi l’exil, d’autres ont été incarcérés, les plus irréductibles d’entre eux ont trouvé refuge parmi leurs ouailles, célébrant la messe dans des lieux obscurs et reculés, dans des granges, des forêts ou encore, comme sur ce tableau, en pleine mer. Le prêtre qui officie représente d’ailleurs le centre de l’œuvre, celui vers qui se tourne l’attention des fidèles – et du public –, celui aussi qui concentre toute la lumière qui semble émaner de l’hostie plutôt que de la torche.