C'est une exposition à la fois vendéenne et parisienne que vous pourrez découvrir à partir du 16 février. Les Vendéens auront la primeur jusqu'au 19 mai. Rendez-vous à l'Historial de la Vendée ce « nouveau lieu de la Mémoire Vendéenne ». Pour une fois et ce n'est pas coutume l'exposition de déroulera ensuite à Paris au Musée d'Orsay du 11 juin au 15 septembre. A noter la parution de deux catalogues pour ces expos. 15 € pour l'Historial et 45 € pour le catalogue du musée d'Orsay.
Qui était Félicie de Fauvau ? Une des dernières amazones aux côtés de la Duchesse de Berry.
Cette ancienne carte postale témoigne du caractère bien trempé de Félicie de Fauveau. C'est dans cette ferme de Ribion qu'elle fut arrêtée par les soldats de Louis-Philippe.
En 1993 ou 1994, lors d'une exposition au château de Landebaudière, à La Gaubretière en Vendée -— à l'occasion du 200ème anniversaire du soulèvement Vendéen — les organisateurs avaient soulignés le passage de Félicie de Fauveau et offert aux Vendéens un avant-goût du personnage. Félicie de Fauveau, ardente royaliste et artiste passionnée, amie de Mme de La Rochejaquelein, souhaitait le retour de la Monarchie Légitime.
C'est au tournant de 1830 que les deux Félicie (de Fauveau et de La Rochejaquelein) s'engagent dans une nouvelle guerre de Vendée (dans l'air du temps et quelque peu romantique) contre les « Louis-Philippard ». Madame de La Rochejaquelein souhaitait faire du château de Landebaudière le lieu de départ d'une insurrection Legitimiste.
L'héritier du trône, futur Henry V, fils de la duchesse de Berry était le nouvel étendard de cette future insurrection. Si les Vendéens de 93 s'étaient opposés à la République Terroriste, les Vendéens de 1832 devaient restaurer la Monarchie Légitime.
La tentative de restauration échoua et ce fut la prison et le bannissement pour Félicie de Fauveau.
n.b. Précisons que le château de Landebaudière appartenait à Louis de La Rochejaquelein, frère du jeune Henri mort 40 ans plus tôt. Il s'agit d'une autre belle-sœur du général à ne pas confondre avec l'auteur des fameux Mémoires.
Notons que ce fut aussi le combat d'un Jacques Crétineau-Joly que l'on retrouvera plus tard armé d'une des meilleures plumes vendéennes.
C'est au tournant de 1830 que les deux Félicie (de Fauveau et de La Rochejaquelein) s'engagent dans une nouvelle guerre de Vendée (dans l'air du temps et quelque peu romantique) contre les « Louis-Philippard ». Madame de La Rochejaquelein souhaitait faire du château de Landebaudière le lieu de départ d'une insurrection Legitimiste.
L'héritier du trône, futur Henry V, fils de la duchesse de Berry était le nouvel étendard de cette future insurrection. Si les Vendéens de 93 s'étaient opposés à la République Terroriste, les Vendéens de 1832 devaient restaurer la Monarchie Légitime.
La tentative de restauration échoua et ce fut la prison et le bannissement pour Félicie de Fauveau.
n.b. Précisons que le château de Landebaudière appartenait à Louis de La Rochejaquelein, frère du jeune Henri mort 40 ans plus tôt. Il s'agit d'une autre belle-sœur du général à ne pas confondre avec l'auteur des fameux Mémoires.
Notons que ce fut aussi le combat d'un Jacques Crétineau-Joly que l'on retrouvera plus tard armé d'une des meilleures plumes vendéennes.
Des valeurs qui se retrouvent dans le combat pour l'Art
Atelier de Félicie de Fauveau, Florence, 1862
Exilée elle mena un autre combat, celui de l'art. C'est ce personnage qui nous intéresse aujourd'hui et que nous pourrons découvrir au travers d'une remarquable exposition. 92 œuvres seront présentées. Des œuvres nourries de symbolique héraldique, formes néogothique et d'un « néo-renaisssant inspiré ».
Exposition du 16 février au 19 mai 2013 à l'Historial de la Vendée
exposition : Félicie de Fauveau (1801-1886), l'amazone de la sculpture
tous les jours sauf le lundi.
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Félicie de Fauveau (1801-1886) Le Duc de Bordeaux, comte de Chambord, futur Henri V