Pour répondre à votre question et comprendre les enjeux de cette reconnaissance et les effets psychiques que son déni entraîne non seulement sur les descendants des Vendéens mais aussi sur les citoyens français en leur ensemble puisque porteurs de ce déni, il est nécessaire de revenir sur la spécificité du projet génocidaire . En effet, dans un projet génocide il s'agit avant tout , au delà du meurtre de vivants, de faire disparaître ces vivants des' "ayant existé" et de rendre ainsi leur deuil impossible pour les survivants. C'est pourquoi un génocide ne s'inscrit pas dans l'histoire mais rompt cette histoire en empêchant toute transmission et pourquoi aussi seule sa reconnaissance qui reconnaissant à la fois l'existence des génocidés et la tentative de destruction radicale dont ils ont fait l'objet, permet cette (re)inscription .
Par ailleurs, c'est ce déni qui,se poursuivant dans le présent sous forme de mémoricide rend possible la répétition hors temps de ses effets destructeurs.
La non reconnaissance d'un génocide maintient le maintient donc dans le présent et toujours actif et destructeur
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