Bonchamps et l'insurrection vendéenne, 1760-1793 – René BLACHEZ
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Une brève carrière militaire riche de victoires et un inoubliable geste de grâce ont immortalisé la gloire de Bonchamps, le plus grand stratège des Guerres de Vendée.
Bonchamps n’est guère connu du public que comme le sauveur des prisonniers de Sant-Florent-le-Vieil, et ce trait d’humanité a beaucoup trop relégué dans l’ombre ses mérites militaires et politiques. Nul n'a eu un rôle plus important dans la guerre. « La perte de Bonchamps vaut une victoire pour nous » écrivaient au lendemain de sa mort les représentants en mission. Plusieurs épisodes montrent que cette appréciation n'a rien d'exagéré. La division de Bonchamps participe à toutes les grandes victoires, à Thouars. la seconde bataille de Fontenay, Saumur, Torfou. où les insurgés triomphent. Mais elle ne prend part ni à la première attaque de Fontenay, ni aux combats du Bois-aux-Chèvres. ni aux deux batailles de Luçon, où les Vendéens sont vaincus. Bonchamps n'est pas seulement un excellent tacticien ; il a un but précis et des plans de campagne. Ses projets de propager la révolte en Bretagne et d'unir tous les mouvements contre-révolutionnaires de l'Ouest, auraient pu changer l'Histoire.
Réimpression de l'édition de 1902
374 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : René Blachez est né à Montjean (Maine-et-Loire) le 3 septembre 1861. Après de brillantes études à l'école Fénelon et au lycée Condorcet, il se fit recevoir licencié ès lettres en Sorbonne et docteur en droit à la Faculté de Paris. Il se fit inscrire au barreau de la Cour d'Appel de Paris le 13 novembre 1882. Dix ans après, il fut élu conseiller municipal de Montjean, puis aussitôt nommé maire. Il le restera jusqu’en 1926. Il ajoutera à ce mandat celui de conseiller général du canton de Saint-Florent-le-Vieil de 1904 à sa mort, de président du Conseil général de 1922 à 1925, et de député du Maine-et-Loire (2e circonscription de Cholet) de 1923 à 1928. A la Chambre, où il siégeait à droite, il se fit remarquer par plusieurs interventions en faveur des riverains de la Loire qu'il estimait lésés par les travaux exécutés pour rendre le fleuve navigable. Catholique, il défendit avec conviction ses croyances religieuses. Il perdit ses deux fils durant la première guerre mondiale. Il mourut à Montjean le 26 février 1929.
L'exercice de ses mandats électifs n'a pas empêché René Blachez de se consacrer aux lettres. Il a publié en effet, en 1902, Bonchamps et l'insurrection vendéenne, qui lui valut l'année suivante, le prix Thérouanne, de l'Académie Française.