De Bergerac à Quiberon, souvenirs de la Contre-Révolution, 1789-1795 – J.-Edme-X. LA CHAPELLE DE BEARNES
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Le récit palpitant d'un contre-révolutionnaire engagé dans la garde de Louis XVI, dans l'insurrection de Lyon en 1793, puis dans l'armée de Condé, avant de périr lors de l'expédition de Quiberon, à l'été 1795.
Jean-Edme-Xavier de La Chapelle, seigneur de Béarnès, naquit le 6 mai 1743 à Bergerac. Bercé dans son enfance par les exploits de son grand-père, il s'engagea de bonne heure dans le métier des armes, jusqu'au grade de lieutenant-colonel atteint à la veille de la Révolution. Présent aux Etats-Généraux, La Chapelle fut le témoin oculaire des premiers débordements révolutionnaires qui l'incitèrent à se retirer à Bergerac jusqu'en 1791, lorsque le licenciement de son régiment mit un terme à sa carrière militaire. Il renonça toutefois à émigrer, pour entrer dans la garde constitutionnelle de Louis XVI. Mais la suppression de ce corps et la prise des Tuileries le chassèrent à nouveau de Paris.
La Chapelle s'enfuit sous un faux nom à Lyon, foyer contre-révolutionnaire dont il se mit au service. Lors de la sanglante répression de ce soulèvement, il fut capturé en octobre 1793, et s'évada à nouveau pour gagner Lausanne. C'est là qu'il entama la rédaction de ses Mémoires. Après cette brève accalmie, il voulut reprendre le combat dans les rangs de l'armée de Condé, où le comte d'Hervilly le contacta pour commander un régiment qu'il levait en Angleterre. Avant d'entamer son ultime périple, La Chapelle remit son manuscrit à un proche et rédigea une lettre d'adieu prémonitoire à sa femme. Il quitta l'Angleterre le 16 juin 1795 avec le premier convoi de débarquement de Quiberon. Après la prise de Fort-Penthièvre, son régiment fut entraîné dans l'effondrement de l'armée émigrée. Blessé le 21 juillet au Fort-Neuf, il fut au nombre des prisonniers exécutés sommairement en août 1795.
Réimpression de l'édition de 1913
300 pages, 14,5 x 20,5