Les sociétés populaires à Nantes pendant la Révolution – Alfred LALLIÉ
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Une étude majeure pour comprendre le rôle des sociétés populaires, éléments clefs des institutions révolutionnaires.
Cette étude aborde un des éléments clefs de l'histoire des institutions révolutionnaires, les sociétés populaires. Au même titre que la presse et les clubs, elles détiennent un rôle essentiel dans la diffusion des idées nouvelles et exercent une influence redoutée sur le pouvoir. Violemment anti-cléricales, elles s'attaquent dès les premières années de la Révolution au clergé réfractaire avant de s'en prendre à la personne du Roi.
A Nantes les débats des sociétés se radicalisent d'autant plus que la menace vendéenne sur la ville est permanente en 1793. En pleine Terreur elles s'opposent à Carrier et œuvrent pour son rappel à Paris. L'affaire des 132 Nantais précipite la chute de celui-ci. En déclin depuis la fin de 1794, les sociétés populaires sont dissoutes en 1795.
Réimpression de l'édition de 1914
240 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : Historien nantais prolifique, Alfred Lallié a publié un grand nombre d'ouvrages sur l'histoire de sa ville et du département de la Loire-Inférieure sous la Révolution. Parmi ceux-ci, voici les titres qui ont fait l'objet d'une réédition récente : Les noyades de Nantes (1879), Les prisons de Nantes (1883), L'église constitutionnelle dans la Loire-Inférieure, Minée et son épiscopat (1883, réédité sous le titre : A Nantes, le ministère d'un évêque jureur, Julien Minée, 1791-1794), Les sociétés populaires à Nantes pendant la Révolution (1890), Les cent-trente-deux Nantais (1894), La justice révolutionnaire à Nantes et en Loire-Inférieure (1896), Carrier, représentant du Cantal à la Convention, 1756-1794 (1901).