Mémoires de Madame la marquise de Bonchamps sur la Vendée
16,00 €
Ces émouvants souvenirs d'une femme plongée dans la tourmente révolutionnaire mettent à l'honneur la mémoire du général Bonchamps, l'un des plus illustres noms des Guerres de Vendée.
« Je ne crois pas qu'il puisse exister un roman dont la lecture soit aussi attachante que celle de ces Mémoires. On n'oserait inventer les événements et les situations qui s'y trouvent, et pour que l'on pût ajouter foi au merveilleux de cette histoire, il fallait toute l'autorité d'une authenticité contemporaine. Le héros de ces Mémoires, M. de Bonchamps, doit être admiré de tous les partis ; il eut toujours de l'horreur pour les représailles de la vengeance, et il donna la vie et la liberté à cinq mille républicains. »
Ainsi introduits par Madame de Genlis, ces Mémoires offrent un tableau succinct mais émouvant de la vie de Madame de Bonchamps sous la Révolution : les campagnes militaires aux côtés de son mari, sa mort et son geste de grâce, la déroute outre Loire au cours de laquelle elle perdit son fils, sa survie dans la clandestinité, sa capture et son emprisonnement à Nantes qui s'achève par sa libération due aux anciens prisonniers de Saint-Florent. Ce texte devenu rare est recherché par tous les passionnés d'histoire.
Réimpression de l'édition de 1823
136 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : Marie-Renée-Marguerite de Scépeaux épousa à Angers, le 10 février 1789, Charles-Melchior-Artus, marquis de Bonchamps, général et principal stratège de la Grande Armée Catholique et Royale. Elle suivit à distance les campagnes de son mari, soignant ses blessures après chaque bataille dans laquelle il combattait en première ligne. Après la mort de Bonchamps (18 octobre 1793) elle suivit l'armée pendant la Virée de Galerne avec sa fille Zoé et son fils Herménée. Ce dernier n'y survécut pas. Après le désastre de Savenay (23 décembre 1793), elle erra de cache en cache, dans une ferme ou un arbre creux, et fut finalement capturée à Ancenis. Transférée à Nantes et condamnée à mort, elle obtint un sursis en se déclarant enceinte. Après la chute de Robespierre, elle fut sauvée par une pétition signée par d'anciens prisonniers républicains graciés par son mari à Saint-Florent-le-Vieil (18 octobre 1793). Libérée, elle retrouva sa fille chez des paysans de Saint-Herblon. Elle entretint pendant quelques années une correspondance avec le conventionnel Lofficial, député des Deux-Sèvres qui était intervenu en sa faveur, et le pria de l'aider à recouvrer son logis de la Baronnière, près de La Chapelle-Saint-Florent (Maine-et-Loire). En 1821, elle publia ses Mémoires, rédigés par la comtesse de Genlis, parmi les plus émouvants jamais écrits sur cette époque dramatique. Madame de Bonchamps mourut à Paris en 1845.