Mémoires de Renée Bordereau, dite Brave Langevin
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Les souvenirs de la plus intrépide amazone des Guerres de Vendée.
L'Histoire offre bien peu d'exemples de combattantes aussi intrépides et acharnées que Renée Bordereau. Tous les soldats vendéens ont été les témoins de ses exploits, et ils ont longtemps admiré la valeur de ce cavalier de 23 ans qui se faisait appeler Brave l'Angevin, sans savoir que c'était une femme qu'ils prenaient pour modèle.
Toujours à cheval, aux avant-gardes et dans les postes les plus périlleux, même lorsqu'elle reçut des blessures graves, elle ne voulut pas quitter le champ de bataille. Elle combattit ses ennemis républicains avec un acharnement parfois excessif, mais se dévoua entièrement à sa cause, au péril de sa vie.
Cinq années passées dans des geôles infectes n'ont pas pu infléchir ses convictions. Et c'est avec la même fougue des combats qu'elle dicta ses Mémoires qui furent parmi les premiers ouvrages publiés sur les Guerres de Vendée.
Réimpression de l'édition de 1814
64 pages, 14.5 x 20.5
2 portraits
L'auteur : Renée Bordereau est née le 4 juin 1770 à Soulaines (Maine-et-Loire). Révoltée contre les exactions des républicains contre sa famille, elle prit les armes et rallia l'armée de Bonchamps au printemps 1793, habillée en homme et se faisant appelée l'Angevin. Aussi brave que farouche au combat, elle participa à de nombreuses batailles, fut blessée à Luçon le 14 août 1793, puis à Laval pendant la Virée de Galerne. En décembre, elle parvint à rentrer en Vendée en franchissant la Loire près d'Ancenis, et rejoignit la Petite Armée de Pierre Cathelineau dans les Mauges. Malgré ses nombreuses blessures, elle poursuivit la lutte jusque sous l'Empire. Arrêtée en 1809, elle fut alors emprisonnée au Mont Saint-Michel. C'est là qu'elle dicta ses Mémoires, publiés après sa libération au retour du roi, en 1814. Elle reprit une dernière fois les armes pendant les Cent Jours, et mourut dans l'indigence à Soulaines, le 21 juillet 1822.