Mémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvais, commandant général de l'artillerie des armées de la Vendée
22,50 €
Le récit de la guerre par un officier de l'armée vendéenne, écrit en réponse aux mémoires de Turreau.
En réponse aux mémoires de Turreau, Bertrand Poirier de Beauvais rédigea dès 1796 un texte de référence sur les Guerres de Vendée. C'est le premier témoignage d'un officier vendéen. Sans rechercher les honneurs, il restitue les dures épreuves des combattants et souligne leur courage. Ces Mémoires, écrits en exil à Londres, traitent plus particulièrement de la Grande Armée Catholique et Royale, de la campagne d'Outre-Loire et de la guérilla menée par Stofflet. Des chefs militaires vendéens ayant survécu, Poirier de Beauvais est le seul à raconter de manière aussi complète toute la guerre, de 1793 à 1795.
Réimpression de l'édition de 1893
416 pages, 14 x 21
L'auteur : Né le 19 novembre 1750 à Richelieu (Indre-et-Loire), Bertrand Poirier de Beauvais fut nommé conseiller du roi en 1777. Il émigra en 1791, rentra en France l'année suivante et fut emprisonné quelque temps pour avoir correspondu avec Malesherbes, l'avocat de Louis XVI. Il était à Chinon lorsqu'il apprit la victoire des Vendéens à Saumur, le 9 juin 1793. Rallié à la Grande Armée Catholique et Royale, il en devint officier dans l'artillerie, sous le commandement de Marigny. On le trouve aux combats de Bois-aux-Chèvres (3 juillet), de Chantonnay (5 septembre), de Torfou (19 septembre), etc. Opposé au passage de la Loire, il dut se résigner, après la défaite de Cholet (17 octobre), à suivre l'armée dans la Virée de Galerne. En janvier 1794, il réussit à rentrer en Vendée, rallia la troupe de Stofflet et poursuivit la lutte jusqu'à la signature des traités de paix de 1795. Il s'exila alors à Londres, pour ne revenir en France qu'en 1800. Il mourut à Ligné (Indre-et-Loire) le 3 avril 1823, après avoir rédigé ses Mémoires, en réponse à ceux de Turreau.