Notes historiques sur la paroisse de La Gaubretière – Paul LEGRAND
19,00 €
Histoire d'une paroisse martyre des Guerres de Vendée.
Au cœur de la Vendée Militaire, à l'écart des grandes batailles, la paroisse de La Gaubretière reste préservée de la guerre jusqu'à l'automne 1793. La tempête révolutionnaire s'abat sur elle an début de 1794, l'année la plus terrible de son histoire.
Les colonnes républicaines l'investissent le 15 janvier, surprennent une messe clandestine et tuent les fidèles qu'ils saisissent. Le 4 février, la colonne de Boucret, aux ordres de Turreau, se heurte à la résistance de quatre-vingts Gaubretiérois barricadés dans le clocher ; tous périssent, le bourg est livré aux flammes. Les républicains repassent dans le bourg le 27 février et commettent un affreux carnage de plus de 500 personnes sur toute la paroisse.
D'autres expéditions suivront : pillages, fusillades, massacre de religieuses. De l'ensemble des victimes, l'auteur a pu recenser plus de 400 noms. En 1845, un riche donateur offre un legs a la paroisse vendéenne qui aura le plus souffert de la Révolution et charge l'évêque de Luçon de la désigner. Le choix se porte sur Chanzeaux et La Gaubretière, deux paroisses qui s'illustrèrent autant par leur engagement dans la cause vendéenne que par le nombre de victimes qu'elles lui sacrifièrent. Le maire de La Gaubretière invite alors les survivants de la Grande Guerre de sa commune à rédiger leurs mémoires qu'il envoie à l'évèché et obtient, grâce à cette intervention, le legs et le titre de la paroisse qui s'est le plus dévouée pour Dieu et le Roi.
Réimpression de l’édition de 1891
132 pages, 14 x 22,5