Souvenirs vendéens – Amédée de BEJARRY
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Un texte clef sur l'Armée du Centre dans les Guerres de Vendée.
Amédée de Béjarry est l'un des rares témoins et acteurs de toute, la Guerre de Vendée. Il s'engage dès mars 1793 aux côtés de Royrand, à la tête de l'Armée du Centre, s'illustre à la bataille de Pont-Charrault où périt Sapinaud le 25 juillet, et à celle de Luçon le 14 août. Après la défaite de Cholet, Béjarry demeure dans les rangs de la Grande Armée Catholique et Royale tout au long de la tragique Virée de Galerne. Par deux fois il faillit laisser la vie, lors du désastre, du Mans, et pendant sa traversée de la Loire à la nage.
Rentré clandestinement en Vendée, Béjarry parvient à rallier Charette qui lui confie, en janvier 1795, les négociations en vue du traité de paix de la Jaunaye. Il reste le dernier à capituler en 1796, six mois après la mort de Charette. Il meurt en 1844, laissant quantité de notes et de documents que son petit-fils réunit dans ces mémoires, publiés en 1884 à seulement 350 exemplaires.
Le texte est complété de nombreuses pièces annexes, biographies d'officiers méconnus, de récits de combats, de lettres, et du martyrologe complet des Lucs-sur-Boulogne comprenant près de 500 noms de victimes du massacre du 28 janvier 1794.
Réimpression de l'édition de 1884
316 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : Né le 25 janvier 1770 à Luçon, Amédée de Béjarry passa son enfance au château de la Roche-Louherie. Au moment de l'insurrection de mars 1793, il rejoignit aux côtés de ses frères Gaspard et Auguste l'Armée du Centre, dont il aurait reçu le commandement à la mort de Royrand, le 5 décembre 1793, lors de la Virée de Galerne. Blessé à la bataille du Mans, il échappa au désastre de Savenay, puis rentra en Vendée en avril 1794. Il établit son quartier général au château du Boistissandeau, près des Herbiers. A la fin de l'année 1794, il fit envoyé comme plénipotentiaire à Nantes pour négocier avec les conventionnels, signa le traité de paix de la Jaunaye le 17 février 1795, et dut se rendre à Paris pour discuter des désaccords qui se faisaient jour. Il revint précipitamment en Vendée lorsque Charette repris les armes et fut l'un des derniers à se soumettre en 1796.
Député de Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon) de 1816 à 1824, il présida à quatre reprises le Conseil général du département. Il mourut le 10 mai 1844 à La Réorthe (Vendée).