Statistique ou description générale du département de la Vendée – J.-A. CAVOLEAU
99,00 €
Véritable photographie de la Vendée après la Révolution et les Guerres de Vendée.
Véritable photographie de la Vendée après les guerres et la reconstruction, cet ouvrage s’articule autour de douze thématiques particulièrement fouillées. Certaines présentent en détail des données naturelles, topographiques, hydrographiques, végétales, etc. D’autres trouvent un écho dans l’histoire du pays, comme l’agriculture, les routes et canaux, l’état sanitaire et l’administration du département sous tous ses aspects. La dernière partie, livrée comme appendice, se veut une notice historique dans laquelle les Guerres de Vendée, dont Cavoleau fut le témoin lucide, occupent une place prépondérante.
Nul doute que cette œuvre magistrale, devenue introuvable depuis bien des années, constitue l’un des titres clefs de toute bibliothèque vendéenne.
Réimpression de l'édition de 1844
3 volumes, 960 pages, 14.5 x 20.5
L'auteur : Jean-Alexandre Cavoleau, est né à Légé (Loire-Inférieure) le 3 avril 1754. Après des études religieuses à Luçon, il fut nommé curé de Péault et s’adonna en marge de son ministère à l’agronomie. Ouvert aux idées nouvelles, il prêta le serment à la Constitution civile du clergé, fut promu vicaire de l’évêque constitutionnel de Vendée, puis administrateur du département en 1792, avant d’en présider le Directoire. Cet engagement le fit renoncer à l’habit ecclésiastique. Sous l’Empire, Cavoleau s’occupa de l’organisation syndicale des marais, étudia leur histoire, leur aménagement et le dessèchement des marais du Petit-Poitou. Il fut également associé aux travaux de l’inspecteur-général de Prony, ayant pour but de créer une navigation intérieure pour le département. Fondateur d'un Journal politique et littéraire, qui eut de nombreux lecteurs, il fit paraître des Annuaires remarquables, puis publia une Statistique du département de la Vendée, qui révèle une connaissance très approfondie du pays, et qui obtint une mention honorable de l'Institut. Mais victime de rivalités politiques, il fut destitué sous la Restauration, et finit sa vie à Fontenay, en 1839, dans un état proche de l’indigence.