Laïcité. Pas de crèche de Noël au conseil général de Vendée
La crèche est installée chaque année dans le hall du conseil général. Pour le tribunal administratif, elle met à mal "la neutralité du service public".
La crèche est installée chaque année dans le hall du conseil général. Pour le tribunal administratif, elle met à mal "la neutralité du service public".
Le petit Jésus, couvé du regard par l'âne et le bœuf, a-t-il sa place dans le hall d'accueil du conseil général de la Vendée ?Le tribunal administratif a tranché et considéré la crèche de la Nativité comme « un emblème religieux », mettant à mal « la neutralité du service public à l'égard des cultes ».
Le petit Jésus, couvé du regard par l'âne et le bœuf, a-t-il sa place dans le hall d'accueil du conseil général de la Vendée ?Le tribunal administratif a tranché et considéré la crèche de la Nativité comme « un emblème religieux », mettant à mal « la neutralité du service public à l'égard des cultes ».
Le conseil général fait appel
Saisi par la Fédération de la Libre pensée, le tribunal a annulé « la décision implicite du président du conseil général refusant d'exercer ses pouvoirs pour interdire » la crèche de la Nativité. Il a donné mandat au préfet pour pourvoir à l'éxécution de sa décision.
Le conseil général a fait appel du jugement. « Le respect de la laïcité n'est pas l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles, motive le Département. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux ? »
Le conseil général a fait appel du jugement. « Le respect de la laïcité n'est pas l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles, motive le Département. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux ? »
« Une décision inique » pour Philippe de Villiers
Philippe de Villiers, l'ancien président du conseil général, critique avec virulence le jugement du tribunal administratif de Nantes interdisant l'installation de la crèche dans le hall. À l'origine de cette initiative, il appelle « les élus du département à ne pas appliquer cette décision inique. À ne pas plier devant la Libre Pensée, qui n'est pas une pensée libre, et qui prône l'éradication de toutes les racines de notre culture. La France est une vieille terre chrétienne. La crèche fait partie de son patrimoine, par-delà les croyances et les sensibilités. Pourquoi ne pas interdire les cloches ? Je récuse ce laïcisme totalitaire, qui est une forme de terreur moderne aux conséquences incalculables. Si on cède aujourd'hui sur ce symbole, alors il faudra céder sur le reste demain. »
source : Ouest-France
source : Ouest-France
Dans un autre article du même quotidien : Crèche du conseil général. « Non au principe d'absurdité ! »
Décidément, la décision du tribunal administratif de Nantes ne passe pas à l'Hôtel du Département. La crèche de Noël, installée traditionnellement dans le hall constitue « un emblème religieux ». Selon le tribunal, c'est la neutralité du service public à l'égard des cultes qui est mise à mal.
« Oui au principe de laïcité, non au principe d'absurdité ! » rétorque Bruno Retailleau. Le président du conseil général a fait appel de la décision, après avoir retiré l'installation, par souci d'apaisement.
Cependant, il conteste « avec la plus grande force cette décision », et promet d'utiliser tous les recours juridiques possibles pour la faire annuler. Une demande de sursis à exécution va être déposée. « Nous irons jusqu'au bout, devant le Conseil d'État et jusqu'à la Cour européenne des Droits de l'homme s'il le faut. »
« D'abord parce que cette décision est grotesque. Pourquoi dans ce cas ne pas interdire la galette des Rois à l'Élysée, et la croix occitane sur le logo de la mairie de Toulouse ? »
Bruno Retailleau qualifie cette décision d'« inquiétante, car le symbole de la crèche dépasse le symbole religieux. Elle fait partie d'un patrimoine commun qui nous rassemble bien au-delà des convictions des uns et des autres. »
source Ouest-France
« Oui au principe de laïcité, non au principe d'absurdité ! » rétorque Bruno Retailleau. Le président du conseil général a fait appel de la décision, après avoir retiré l'installation, par souci d'apaisement.
Cependant, il conteste « avec la plus grande force cette décision », et promet d'utiliser tous les recours juridiques possibles pour la faire annuler. Une demande de sursis à exécution va être déposée. « Nous irons jusqu'au bout, devant le Conseil d'État et jusqu'à la Cour européenne des Droits de l'homme s'il le faut. »
« D'abord parce que cette décision est grotesque. Pourquoi dans ce cas ne pas interdire la galette des Rois à l'Élysée, et la croix occitane sur le logo de la mairie de Toulouse ? »
Bruno Retailleau qualifie cette décision d'« inquiétante, car le symbole de la crèche dépasse le symbole religieux. Elle fait partie d'un patrimoine commun qui nous rassemble bien au-delà des convictions des uns et des autres. »
source Ouest-France
Petit rappel historique sur la déchristianisation sous toutes ses formes
Sur wikipédia voici un petit rappelévolution_française) très succinct :
La déchristianisation s'est manifestée de différentes façons :
— les persécutions et les massacres des prêtres réfractaires;
— la déprêtisation de prêtres et évêques constitutionnels;
— la fermeture des églises et la vente des presbytères[réf. souhaitée];
— la démolition des clochers (décret du 26 janvier 1794);
— les autodafés;
— les changements de noms de lieux;
— la suppression des agendas[réf. souhaitée];
— la suppression du calendrier grégorien et la mise en place du calendrier républicain, avec des « semaines » de dix jours (suppression du dimanche) et la suppression de la référence aux saints (14 vendémiaire an II);
— l'iconoclasme;
— la fonte de l'argenterie;
— les fêtes civiques;
— la fonte des cloches;
— le culte de la Raison;
— le culte de l'Être suprême.
— Il faut ajouter à cette liste la profanation de tombeaux dans la basilique Saint-Denis : les tombeaux des principaux rois de France ont été profanés, en deux vagues, en août 1793, et du 12 au 25 octobre 1793, à l'instigation de Barère, porte-parole du Comité de salut public.
La déchristianisation s'est manifestée de différentes façons :
— les persécutions et les massacres des prêtres réfractaires;
— la déprêtisation de prêtres et évêques constitutionnels;
— la fermeture des églises et la vente des presbytères[réf. souhaitée];
— la démolition des clochers (décret du 26 janvier 1794);
— les autodafés;
— les changements de noms de lieux;
— la suppression des agendas[réf. souhaitée];
— la suppression du calendrier grégorien et la mise en place du calendrier républicain, avec des « semaines » de dix jours (suppression du dimanche) et la suppression de la référence aux saints (14 vendémiaire an II);
— l'iconoclasme;
— la fonte de l'argenterie;
— les fêtes civiques;
— la fonte des cloches;
— le culte de la Raison;
— le culte de l'Être suprême.
— Il faut ajouter à cette liste la profanation de tombeaux dans la basilique Saint-Denis : les tombeaux des principaux rois de France ont été profanés, en deux vagues, en août 1793, et du 12 au 25 octobre 1793, à l'instigation de Barère, porte-parole du Comité de salut public.