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98 guillotinés aux Sables sous la Terreur

A l'occasion des 30 ans de l'abolition de la peine de mort, un article paru dans le journal Ouest-France retrace l'histoire des exécutions capitales dans le port des Sables-d'Olonne au siècle dit des Lumières.


La Tour d'Arundel à la Chaume
La Tour d'Arundel à la Chaume
Le récit commence par une exécution qui marqua profondément la ville, celle d'une femme surnommée la Bourguignonne (elle était originaire de Dijon), et qui eut lieu le 12 août 1756. Célèbre chroniqueur de son temps, le Chaumois André Collinet y assistait. Voici ce qui en rapporta :

« A midi, la générale bat. A deux heures, le régiment s'assemble en la Parée (la plage) et plus de deux à trois mille spectateurs. Un piquet de cent cinquante soldats va chercher la criminelle à la prison du Passage, dit le Palais, et lui remet deux paquets de verges de trois mètres de long qu'il l'oblige à porter. Arrivée au lieu du supplice, on la fait passer entre le rang des soldats, qui doivent la fustiger, en leur remettant à chacun une verge à la main… »

Les chairs en lambeaux, la pauvre femme expira le lendemain, après avoir fait « amende honorable et demandé pardon pour ses péchés ».

Extrait du manuscrit de Collinet pour l'année 1756
Extrait du manuscrit de Collinet pour l'année 1756
Quel était son crime ? Celui « d'avoir fait périr plusieurs soldats par son libertinage ». La jeune femme d'une vingtaine d'années était atteinte, en effet, d'une maladie vénérienne qu'elle transmit à plusieurs membres de la garnison chargée de défendre le port des Sables contre la menace anglaise. C'est François Servanteau qui révéla l'endroit où se cachait cette fille à soldats à l'officier qui logeait chez sa mère. La Bourguignonne fut ainsi arrêtée et condamnée par un conseil de guerre à « périr sous les verges ».

On retrouve le même François Servanteau le 30 avril 1793, assistant à l'exécution de l'abbé Petiot et de deux insurgés vendéens sur la plage des Sables-d'Olonne où trône la guillotine. L'instrument de mort est entré en action au début du mois, le 6 précisément, et remplira son office pendant près d'un an. Au total, ce sont 127 prisonniers qui seront condamnés à mort par la commission militaire siégeant aux Sables-d'Olonne. 98 seront guillotinés, les autres fusillés, la sinistre machine s'étant détraquée.

Pour consulter le Manuscrit de Collinet sur la mort de la Bourguignonne : lien vers les Archives de la Vendée en ligne (colonne de gauche, cliquez sur Mémoires pour servir à l'histoire des Sables-d'Olonne, puis sur le 2e carnet 1755-1763, pages 4 et suivantes)
Les derniers carnets consultables en ligne concernent la période révolutionnaire.

98 guillotinés aux Sables sous la Terreur
Une brochure de 14 pages, publiée à Fontenay-le-Comte en 1886 et intitulée La Marseillaise obligatoire et la Sainte Guillotine aux Sables-d'Olonne, dresse une liste des victimes exécutées dans cette commune sous la Révolution, entre le 6 avril 1793 et le 17 germinal an II (6 avril 1794), soit un total de 118 victimes.

Ce document ci-joint est téléchargeable au format PDF.
Mercredi 12 Octobre 2011
La rédaction
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1.Posté par Patrice charrier le 28/06/2013 14:16
VENDEE CHOUANNERIE ?????? çà veut pas dire grand-chose , les deux conflits " contre révolution de la vendée" et la chouannerie n'ont rien à voir ! ni dans les motivations ni dans la chronologie .... le seul point commun est dû à la virée de Galerne ! alors cesser de nommer les vendéens "CHOUANS" çà n'existe pas chez nous !
chez nous c'est l'Armée catholique et royale ! pas des chouans !

2.Posté par bernadette le 14/01/2015 16:00
le gouvernement français républicain a -t-il jamais demandé pardon pour les atrocités de la Terreur? c'est piquant de les voir défendre les valeurs des lumières au dessus des ossements des lynchés fusillés et égorgés des "valeurs républicaines".barbarie ils n ont que ces mots à la bouche.Miroir,mon beau miroir...

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