POUR L'HONNEUR D'UN HONNÊTE HOMME...
l ne serait ni correct ni honorable pour le Souvenir Chouan de Bretagne de laisser ce mois de décembre se terminer sans rappeler des réactions tardives à la suite de la parution de cet article de Ouest France le 4 décembre 1992, il y a 20 ans.
Les propriétaires du mausolée de Kerléano venaient de céder à la municipalité d'Auray et au Conseil Général du Morbihan le lieu où reposent Georges Cadoudal et son ami Pierre Mercier La Vendée ainsi qu'un certain nombre de Membres de la famille de Cadoudal.
Ce mausolée fut construit, par souscription publique, à partir de 1825. Il ne fut terminé qu'en 1852.
Le 16 juin 1814, cherchant à honorer la mémoire de son frère, Joseph Cadoudal apprit finalement que son squelette était en la possession de Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées. Il alla le réclamer.
Le 20 juin 1814:" Je, soussigné, Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées, Premier chirurgien de la ci-devant Garde Impériale, déclare être possesseur du squelette (monté en fil de fer) ayant appartenu à la personne de Georges Cadoudal. Je certifie l'avoir remis à Joseph Cadoudal, frère de Georges, De Sol de Grisolles et Charles d'Hozier ses amis, lesquels me l'ont demandé avec insistance". Dominique Larrey demanda à Joseph Cadoudal une forte somme qu'il n'avait pas. Sol de Grisolles en parla à Louis XVIII. La somme fut-elle versée ?
Après une messe solennelle de Requiem, les ossements de Georges sont inhumés dans la chapelle saint Joseph de l'église Saint Paul-Saint Louis à Paris. Le mausolée n'est pas terminé ; Georges est ramené à Auray, déposé en l'église Saint Gildas. Mais l'anti Chouans Louis-Philippe est monté sur le trône ; la boîte contenant les ossements sera cachée dans la chapelle de l'hôpital d'Auray. Enfin en 1853, Georges trouve le repos dans le mausolée achevé.
Des travaux de consolidation du monument sont entrepris dès sa cession au Conseil Général du Morbihan en 1991. Pour accéder aux fondations le caveau (fermé par une dalle en granit d'au moins 300 Kg) est ouvert. Le 2 décembre, Louis Bernard Le Port, Maire-adjoint d'Auray, descend dans le caveau en compagnie d'un journaliste de Ouest France qui prend le cliché (en haut de cet article) et rédige son texte:"Louis Bernard Le Port, descendant de Marie-Jeanne (soeur de Georges) découvre les ossements de grande taille reliés par des fils de fer. En effet, après sa mort, le corps du chef chouan fut porté à l'Ecole de médecine* où, pendant quelques années le squelette servit aux cours du Docteur Larrey, ex chirurgien** de Napoléon (légende de la photo).Le mausolée Cadoudal, situé à Kerléano, près d'Auray, a été construit par son frère Joseph pour recevoir les restes de Georges Cadoudal, exécuté le 25 juin 1804. Or, jusqu'à présent, rien ne permettait de confirmer la présence des ossements du chef chouan dans ces lieux. Depuis mercredi matin, le doute n'est plus possible. Les restes de Georges Cadoudal et de son ami, Mercier La Vendée, sont bien dans le caveau du mausolée. A l'occasion de sa réfection on a du ouvrir le caveau au fond duquel les ossements des deux hommes ont été retrouvés et identifiés par les descendants de Georges Cadoudal.
Cet article sera lu dans les chaumières alréennes, sans réactions particulières.
Il faudra attendre le 27 juillet 2008 pour que l'actuel propriétaire de Kerléano, recevant une association de Descendants de Chouans, parlant de l'expédition de Monsieur Le Port, utilise le terme de "violation de sépulture et de profanation du squelette de Georges auxquels s'est livré L-B Le Port descendant de Marie-Jeanne et alors Premier adjoint au maire de l'époque". Mais pas de réactions des personnes présentes à cette mini réunion.
Un mois plus tard, le cousin du propriétaire de Kerléano renchérit, par Mél, auprès de dix correspondants, "rajoutant une couche": Concernant Le Port la violation de sépulture est manifeste et je lui aurais avec plaisir donnée des suites judiciaires. Dire que ce triste personnage a été membre d'honneur du Souvenir Chouan de Bretagne". Faute d'accord du participe passé comprise, le président de l'Association de Descendants de Chouans se trouvait des vélléités de combattant, SEIZE ans après les faits- Louis-Bernard Le Port étant décédé depuis 1999 - tout en chargeant le Souvenir Chouan de Bretagne qui embaucherait comme Membre d'Honneur n'importe qui !
Un Membre de la famille a confirmé, s'il en était besoin, l'honneur de Monsieur Le Port, historien du Pays d'Auray, adjoint à la culture, ancien-vrai-résistant.
Dans un dernier texte du président en question, celui-ci parlait même de l'exhumation de Georges Cadoudal.
Le Souvenir Chouan de Bretagne se bat pour la défense de l'honneur des Chouans. Monsieur Louis-Bernard Le Port, décédé en 1999, entre dans cette catégorie de personnes. Ce soir, le Souvenir Chouan de Bretagne a fait son travail ! Dont acte !
* en réalité l'hôpital de l'Hôtel Dieu (à côté de Notre Dame de Paris)
**Dominique Larrey, chirurgien, a créé les ambulances intervenant sur les champs de batailles. Il a inventé "la médecine de guerre". Il a, au cours de sa carrière, sauvé des milliers de vies.
Retrouvez l'article sur le blog du Souvenir Chouan de Bretagne
Les propriétaires du mausolée de Kerléano venaient de céder à la municipalité d'Auray et au Conseil Général du Morbihan le lieu où reposent Georges Cadoudal et son ami Pierre Mercier La Vendée ainsi qu'un certain nombre de Membres de la famille de Cadoudal.
Ce mausolée fut construit, par souscription publique, à partir de 1825. Il ne fut terminé qu'en 1852.
Le 16 juin 1814, cherchant à honorer la mémoire de son frère, Joseph Cadoudal apprit finalement que son squelette était en la possession de Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées. Il alla le réclamer.
Le 20 juin 1814:" Je, soussigné, Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées, Premier chirurgien de la ci-devant Garde Impériale, déclare être possesseur du squelette (monté en fil de fer) ayant appartenu à la personne de Georges Cadoudal. Je certifie l'avoir remis à Joseph Cadoudal, frère de Georges, De Sol de Grisolles et Charles d'Hozier ses amis, lesquels me l'ont demandé avec insistance". Dominique Larrey demanda à Joseph Cadoudal une forte somme qu'il n'avait pas. Sol de Grisolles en parla à Louis XVIII. La somme fut-elle versée ?
Après une messe solennelle de Requiem, les ossements de Georges sont inhumés dans la chapelle saint Joseph de l'église Saint Paul-Saint Louis à Paris. Le mausolée n'est pas terminé ; Georges est ramené à Auray, déposé en l'église Saint Gildas. Mais l'anti Chouans Louis-Philippe est monté sur le trône ; la boîte contenant les ossements sera cachée dans la chapelle de l'hôpital d'Auray. Enfin en 1853, Georges trouve le repos dans le mausolée achevé.
Des travaux de consolidation du monument sont entrepris dès sa cession au Conseil Général du Morbihan en 1991. Pour accéder aux fondations le caveau (fermé par une dalle en granit d'au moins 300 Kg) est ouvert. Le 2 décembre, Louis Bernard Le Port, Maire-adjoint d'Auray, descend dans le caveau en compagnie d'un journaliste de Ouest France qui prend le cliché (en haut de cet article) et rédige son texte:"Louis Bernard Le Port, descendant de Marie-Jeanne (soeur de Georges) découvre les ossements de grande taille reliés par des fils de fer. En effet, après sa mort, le corps du chef chouan fut porté à l'Ecole de médecine* où, pendant quelques années le squelette servit aux cours du Docteur Larrey, ex chirurgien** de Napoléon (légende de la photo).Le mausolée Cadoudal, situé à Kerléano, près d'Auray, a été construit par son frère Joseph pour recevoir les restes de Georges Cadoudal, exécuté le 25 juin 1804. Or, jusqu'à présent, rien ne permettait de confirmer la présence des ossements du chef chouan dans ces lieux. Depuis mercredi matin, le doute n'est plus possible. Les restes de Georges Cadoudal et de son ami, Mercier La Vendée, sont bien dans le caveau du mausolée. A l'occasion de sa réfection on a du ouvrir le caveau au fond duquel les ossements des deux hommes ont été retrouvés et identifiés par les descendants de Georges Cadoudal.
Cet article sera lu dans les chaumières alréennes, sans réactions particulières.
Il faudra attendre le 27 juillet 2008 pour que l'actuel propriétaire de Kerléano, recevant une association de Descendants de Chouans, parlant de l'expédition de Monsieur Le Port, utilise le terme de "violation de sépulture et de profanation du squelette de Georges auxquels s'est livré L-B Le Port descendant de Marie-Jeanne et alors Premier adjoint au maire de l'époque". Mais pas de réactions des personnes présentes à cette mini réunion.
Un mois plus tard, le cousin du propriétaire de Kerléano renchérit, par Mél, auprès de dix correspondants, "rajoutant une couche": Concernant Le Port la violation de sépulture est manifeste et je lui aurais avec plaisir donnée des suites judiciaires. Dire que ce triste personnage a été membre d'honneur du Souvenir Chouan de Bretagne". Faute d'accord du participe passé comprise, le président de l'Association de Descendants de Chouans se trouvait des vélléités de combattant, SEIZE ans après les faits- Louis-Bernard Le Port étant décédé depuis 1999 - tout en chargeant le Souvenir Chouan de Bretagne qui embaucherait comme Membre d'Honneur n'importe qui !
Un Membre de la famille a confirmé, s'il en était besoin, l'honneur de Monsieur Le Port, historien du Pays d'Auray, adjoint à la culture, ancien-vrai-résistant.
Dans un dernier texte du président en question, celui-ci parlait même de l'exhumation de Georges Cadoudal.
Le Souvenir Chouan de Bretagne se bat pour la défense de l'honneur des Chouans. Monsieur Louis-Bernard Le Port, décédé en 1999, entre dans cette catégorie de personnes. Ce soir, le Souvenir Chouan de Bretagne a fait son travail ! Dont acte !
* en réalité l'hôpital de l'Hôtel Dieu (à côté de Notre Dame de Paris)
**Dominique Larrey, chirurgien, a créé les ambulances intervenant sur les champs de batailles. Il a inventé "la médecine de guerre". Il a, au cours de sa carrière, sauvé des milliers de vies.
Retrouvez l'article sur le blog du Souvenir Chouan de Bretagne