Les Cœurs de Chouans au Pays de Marigny
Nous commençons le 2 mai par déposer quelques fleurs au pied de la croix érigée en souvenir du massacre du Moulin Tubin.
Un historien local nous conte alors les faits : le 27 janvier 1794, le curé jureur de Montournais se rend sur la place du bourg accompagné de tous les patriotes et de la garde nationale pour accueillir l’armée révolutionnaire. Trois officiers à cheval arrivent en avant-garde de la colonne passant par le chemin de Saint-Mesmin commandée par Grignon et secondé par son adjoint Lachenay qui devait se rendre à Pouzauges. Tous deux avaient la réputation de tout massacrer. Le général Grignon d’ailleurs écrit « J’ai été hier à Pouzauges visiter ma colonne de gauche. J’ai recommandé de détruire tous les moulins à vent et à eau, c’est le moyen d’ôter les subsistances à ceux qui peuvent nous échapper.»
Ces trois officiers donc promirent d’épargner « cette bonne commune » mais descendus de cheval, ils s’empressèrent d’enfermer le sacristain dans l’église pour obtenir le lieu où était cachée l’argenterie depuis un an, et personne ne s’opposa à ce vol.
D’autres soldats commirent des abominations envers les femmes et les filles des fermes voisines.
Cette colonne est responsable du massacre de la borderie du Moulin Tubin. Notre guide nous conduit alors à travers bois et champs de blé vers l’emplacement exact de ce moulin qui n’était plus habité depuis longtemps par un meunier.
A cet endroit où maintenant coule un petit ruisseau, nous déposons un bouquet de roses et récitons un chapelet, et il nous montre une pièce à l’effigie de Louis XVI retrouvée là.
Un historien local nous conte alors les faits : le 27 janvier 1794, le curé jureur de Montournais se rend sur la place du bourg accompagné de tous les patriotes et de la garde nationale pour accueillir l’armée révolutionnaire. Trois officiers à cheval arrivent en avant-garde de la colonne passant par le chemin de Saint-Mesmin commandée par Grignon et secondé par son adjoint Lachenay qui devait se rendre à Pouzauges. Tous deux avaient la réputation de tout massacrer. Le général Grignon d’ailleurs écrit « J’ai été hier à Pouzauges visiter ma colonne de gauche. J’ai recommandé de détruire tous les moulins à vent et à eau, c’est le moyen d’ôter les subsistances à ceux qui peuvent nous échapper.»
Ces trois officiers donc promirent d’épargner « cette bonne commune » mais descendus de cheval, ils s’empressèrent d’enfermer le sacristain dans l’église pour obtenir le lieu où était cachée l’argenterie depuis un an, et personne ne s’opposa à ce vol.
D’autres soldats commirent des abominations envers les femmes et les filles des fermes voisines.
Cette colonne est responsable du massacre de la borderie du Moulin Tubin. Notre guide nous conduit alors à travers bois et champs de blé vers l’emplacement exact de ce moulin qui n’était plus habité depuis longtemps par un meunier.
A cet endroit où maintenant coule un petit ruisseau, nous déposons un bouquet de roses et récitons un chapelet, et il nous montre une pièce à l’effigie de Louis XVI retrouvée là.
L’après-midi la troupe visite le musée du B.R.H.A.M. à Mauléon.
A la nuit tombée, après avoir allumé nos flambeaux et lanternes, nous cheminons en procession à travers bois tout en chantant des cantiques, vers un calvaire en haut d’une butte où nous retrouvons l’émotion éprouvée par les Vendéens lors des messes dans les bois… les cris des chouettes, le vent, le clair de lune, les étoiles et notre ferveur religieuse, tout est là pour nous faire vivre un instant inoubliable.
Le 3 mai, rendez-vous au cimetière de Combrand pour un hommage à Auguste-Etienne-Gaspard de Bertrand de Marigny. Il est à noter d’ailleurs que l’emplacement actuel de l’obélisque date du 29 novembre 1904, où s’effectue la translation dans le nouveau cimetière des restes de Marigny en même temps que ceux d’une sainte religieuse et d’un ancien curé de la paroisse.
En effet, inhumé dans le vieux cimetière le jour même de sa mort, ses amis pour soustraire son corps aux profanations cachèrent le lieu de sa sépulture, un carré d’herbe verte sur lequel ils venaient prier très souvent. Beaucoup d’années s’écoulèrent avant que deux de ses anciens soldats allèrent trouver la Marquise de la Rochejacquelein pour lui indiquer le lieu de sépulture de son cousin.
Le 3 mai, rendez-vous au cimetière de Combrand pour un hommage à Auguste-Etienne-Gaspard de Bertrand de Marigny. Il est à noter d’ailleurs que l’emplacement actuel de l’obélisque date du 29 novembre 1904, où s’effectue la translation dans le nouveau cimetière des restes de Marigny en même temps que ceux d’une sainte religieuse et d’un ancien curé de la paroisse.
En effet, inhumé dans le vieux cimetière le jour même de sa mort, ses amis pour soustraire son corps aux profanations cachèrent le lieu de sa sépulture, un carré d’herbe verte sur lequel ils venaient prier très souvent. Beaucoup d’années s’écoulèrent avant que deux de ses anciens soldats allèrent trouver la Marquise de la Rochejacquelein pour lui indiquer le lieu de sépulture de son cousin.
Avec le neveu de celui-ci M. de Mont de Benque, elle fit alors ériger un modeste monument qui sera transporté ensuite vers le nouveau cimetière.
Notre périple continue vers le logis de la Girardière de Combrand où nous sommes reçus par Monsieur et Madame Morel, les actuels propriétaires.
Une première halte à la croix de la Girardière élevée par le Souvenir Vendéen à la mémoire de Marigny et de ses soldats puis conduit par Monsieur Morel nous nous dirigeons vers le lieu de l’exécution marquée par un « chiron » (bloc granitique ovoïde) mis à l’occasion du bicentenaire de la mort de Marigny. Nous procédons ensuite à la remise en place de la plaque du Souvenir Vendéen restaurée par un membre de la troupe.
Notre hôte nous explique qu’il a retrouvé cette place grâce à ses recherches : « exécuté dans une coulée de buis située à 40 pieds de la cuisine ». Les circonstances de la mort restent obscures.
Notre périple continue vers le logis de la Girardière de Combrand où nous sommes reçus par Monsieur et Madame Morel, les actuels propriétaires.
Une première halte à la croix de la Girardière élevée par le Souvenir Vendéen à la mémoire de Marigny et de ses soldats puis conduit par Monsieur Morel nous nous dirigeons vers le lieu de l’exécution marquée par un « chiron » (bloc granitique ovoïde) mis à l’occasion du bicentenaire de la mort de Marigny. Nous procédons ensuite à la remise en place de la plaque du Souvenir Vendéen restaurée par un membre de la troupe.
Notre hôte nous explique qu’il a retrouvé cette place grâce à ses recherches : « exécuté dans une coulée de buis située à 40 pieds de la cuisine ». Les circonstances de la mort restent obscures.
Ce 10 juillet 1793, Marigny malade se repose à la Girardière chez son ami Serin de la Cordinière lorsqu’il voit soudain surgir le capitaine Savary accompagné de quelques mercenaires germains de Stofflet, venu lui lire l’arrêté du conseil de guerre de Jallais le condamnant à la mort immédiate. Décision prise sans doute à la suite de malentendus et de jalousies… Marigny était très aimé de ses soldats qui lui restèrent fidèles après sa mort en se constituant en « Petite Eglise ».
Serin de la Cordinière prit le plus beau de ses draps qu’il coupa en deux pour l’ensevelir, se réservant pour lui-même l’autre moitié.
Ainsi mourut un des plus grands chefs de la Vendée, l’un des rares à avoir une réelle expérience militaire.
Serin de la Cordinière prit le plus beau de ses draps qu’il coupa en deux pour l’ensevelir, se réservant pour lui-même l’autre moitié.
Ainsi mourut un des plus grands chefs de la Vendée, l’un des rares à avoir une réelle expérience militaire.
A la nuit, notre groupe prend la direction du Bois au Moulin aux Chèvres au sud-ouest de Nueil-sur-Argent où deux combats eurent lieu contre Westermann en 1793. Ici encore nous récitons le chapelet en procession à travers les croix rouges et les chirons qui portent le nom des chefs vendéens dont celui de Marigny. L’émotion nous étreint tous et la lumière des flambeaux, les craquements dans la nuit nous rappellent les Vendéens de 1793.
Nous terminons le lendemain par une messe à l’abbaye Notre-Dame de Beauchêne à Cerizay où se trouve un vitrail représentant Marigny et son cousin Lescure.
Ainsi se termine notre voyage dans le temps en espérant contribuer modestement à remettre à l’honneur le général Marigny si souvent oublié par les historiens.
Véronique
Nous terminons le lendemain par une messe à l’abbaye Notre-Dame de Beauchêne à Cerizay où se trouve un vitrail représentant Marigny et son cousin Lescure.
Ainsi se termine notre voyage dans le temps en espérant contribuer modestement à remettre à l’honneur le général Marigny si souvent oublié par les historiens.
Véronique