Louis de Frotté
Extrait de l'article :
Une autre légende est celle racontée par le comte de la Ferrière dans son Histoire du canton d’Athis. Il prétend que pendant les guerres de la Chouannerie, le général Louis de Frotté, chef de l’insurrection contre-révolutionnaire en Basse-Normandie, était venu, en 1795, chercher un asile dans la grotte de Roche-d’Oître. Il ajoute que bien des années après un neveu du général portant le même nom, voulut, avec lui, visiter cette Chambre des Fées, où son oncle avait défié les Bleus.
« Nous étions groupés, dit le comte de la Ferrière, sur une autre masse de rochers, nous le vîmes descendre assez facilement, mais quand il fallut remonter nous tremblâmes un instant pour lui ; au-dessus de sa tête, la roche luisante et nue, au-dessous le vide. Il était là comme suspendu, ne pouvant ni avancer ni reculer. A la distance où nous étions, nous pûmes apercevoir à sa gauche une légère crevasse ; nous le guidâmes de la voix, il s’y laissa glisser et, à l’aide de quelques arbrisseaux qui pliaient sous sa main, il regagna la plate-forme d’où il était parti. »
[…] La tradition du général de Frotté se réfugiant dans cette Chambre des Fées paraît […] probable ; en effet, les gens de Saint-Philbert prétendent qu’avant d’aller dans les rochers il s’était retiré dans une cache du jardin de la ferme de Laisné des Haies. La visite de cette grotte par un autre M. de Frotté prouve que dans la famille il n’était pas douteux que son oncle y fût venu chercher un asile.
Lien vers l'article de La France pittoresque
Une autre légende est celle racontée par le comte de la Ferrière dans son Histoire du canton d’Athis. Il prétend que pendant les guerres de la Chouannerie, le général Louis de Frotté, chef de l’insurrection contre-révolutionnaire en Basse-Normandie, était venu, en 1795, chercher un asile dans la grotte de Roche-d’Oître. Il ajoute que bien des années après un neveu du général portant le même nom, voulut, avec lui, visiter cette Chambre des Fées, où son oncle avait défié les Bleus.
« Nous étions groupés, dit le comte de la Ferrière, sur une autre masse de rochers, nous le vîmes descendre assez facilement, mais quand il fallut remonter nous tremblâmes un instant pour lui ; au-dessus de sa tête, la roche luisante et nue, au-dessous le vide. Il était là comme suspendu, ne pouvant ni avancer ni reculer. A la distance où nous étions, nous pûmes apercevoir à sa gauche une légère crevasse ; nous le guidâmes de la voix, il s’y laissa glisser et, à l’aide de quelques arbrisseaux qui pliaient sous sa main, il regagna la plate-forme d’où il était parti. »
[…] La tradition du général de Frotté se réfugiant dans cette Chambre des Fées paraît […] probable ; en effet, les gens de Saint-Philbert prétendent qu’avant d’aller dans les rochers il s’était retiré dans une cache du jardin de la ferme de Laisné des Haies. La visite de cette grotte par un autre M. de Frotté prouve que dans la famille il n’était pas douteux que son oncle y fût venu chercher un asile.
Lien vers l'article de La France pittoresque