Après le passage des Colonnes infernales, les Gaubretiérois tentèrent maintes fois de relever leurs pauvres demeures, mais à peine les chaumières étaient-elles debout qu'une colonne républicaine passait et détruisait une fois de plus le travail des pauvres gens.
Dans une de leurs expéditions, les Bleus faillirent s'emparer de Madame de Boisy. Ils se saisirent d'un de ses domestiques et lui promirent la vie sauve s'il leur découvrait la retraite de sa maîtresse. Le fidèle Gaubretiérois refusa. Ses bourreaux l'attachèrent nu à la queue d'un cheval qui, pendant deux heures, traîna son corps en lambeaux sur les cailloux du chemin.
Une autre fois, les républicains arrêtèrent le sacristain Augereau. Ce brave homme revenait de conduire un prêtre administrer un mourant. Trouvé porteur d'hosties, il fut immédiatement massacré.
Dans une de leurs expéditions, les Bleus faillirent s'emparer de Madame de Boisy. Ils se saisirent d'un de ses domestiques et lui promirent la vie sauve s'il leur découvrait la retraite de sa maîtresse. Le fidèle Gaubretiérois refusa. Ses bourreaux l'attachèrent nu à la queue d'un cheval qui, pendant deux heures, traîna son corps en lambeaux sur les cailloux du chemin.
Une autre fois, les républicains arrêtèrent le sacristain Augereau. Ce brave homme revenait de conduire un prêtre administrer un mourant. Trouvé porteur d'hosties, il fut immédiatement massacré.

La Croix des Religieuses à La Gaubretière, souvenir du massacre du 10 mars 1795
Le 10 mars 1795, Mlle Marot et cinq religieuses augustines furent surprises au retour d'un hameau voisin où elles avaient porté secours à des malades. Près d'une ancienne croix de mission détruite par les Bleus, elles furent interrogées par les soldats. Devant leur refus de crier « Vive la République ! » les six femmes furent décapitées tandis qu'elles entonnaient un cantique en serrant contre elles les débris de la croix.
Un nouveau calvaire fut érigé au XIXe siècle au même endroit, à l'angle de la rue Jacques Forestier et de la rue de la Pierre Levée. Il porte toujours le nom de « Croix des Religieuses », en mémoire des six martyres tombées ce jour-là sous le sabre républicain.
Source : Notes historiques sur la paroisse de La Gaubretière, par Paul Legrand
Un nouveau calvaire fut érigé au XIXe siècle au même endroit, à l'angle de la rue Jacques Forestier et de la rue de la Pierre Levée. Il porte toujours le nom de « Croix des Religieuses », en mémoire des six martyres tombées ce jour-là sous le sabre républicain.
Source : Notes historiques sur la paroisse de La Gaubretière, par Paul Legrand