L'église paroissiale de Saint-Aubin-de-Baubigné
Outre son château de la Durbellière (dont nous ferons bientôt la visite) et sa statue de bronze, Henri de La Rochejaquelein a laissé sa trace dans l'église paroissiale. Une plaque du Souvenir vendéen, posée en 1972, le rappelle dès l'entrée.
Aménagée dans le transept nord, la chapelle de sa famille abrite son tombeau et celui de son frère Louis, mort le 3 juin 1815 à la fin de la 4e Guerre de Vendée. Leurs noms apparaissent sur la façade du monument, ainsi que ceux de Louis-Marie de Lescure, mort le 4 novembre 1793, pendant la Virée de Galerne (sa dépouille n'a jamais été retrouvée), et Guy Joseph de Donnissan, qui fut nommé gouverneur au nom du Roi des territoires libérés par les Vendéens. Ce dernier était le père de Victoire de Donnissan, la célèbre mémorialiste, épouse en premières noces de Lescure, en secondes de Louis de La Rochejaquelein.
Aménagée dans le transept nord, la chapelle de sa famille abrite son tombeau et celui de son frère Louis, mort le 3 juin 1815 à la fin de la 4e Guerre de Vendée. Leurs noms apparaissent sur la façade du monument, ainsi que ceux de Louis-Marie de Lescure, mort le 4 novembre 1793, pendant la Virée de Galerne (sa dépouille n'a jamais été retrouvée), et Guy Joseph de Donnissan, qui fut nommé gouverneur au nom du Roi des territoires libérés par les Vendéens. Ce dernier était le père de Victoire de Donnissan, la célèbre mémorialiste, épouse en premières noces de Lescure, en secondes de Louis de La Rochejaquelein.
La chapelle funéraire de la famille La Rochejaquelein
Les deux grands candélabres de marbre blanc, disposés de part et d'autre du monument, ont été offerts en 1818 par des officiers prussiens, en témoignage de leur admiration pour les faits d'armes de Monsieur Henri. Ils sont la copie de ceux des tombeaux des rois de Prusse à Charlottenburg.
C'est enfin de la chaire de l'église que Mgr Pie prononça, en 1857, l'éloge funèbre de la marquise de La Rochejaquelein que l'on peut lire à la fin de ses Mémoires : « Elle a été deux fois l'épouse et deux fois la veuve, elle a été la fille, elle a été la sœur, elle a été la mère des soldats et des victimes, des héros et des martyrs de la lutte la plus sainte et la plus glorieuse qui fut jamais… » (édition Bourloton, p. 476)
C'est enfin de la chaire de l'église que Mgr Pie prononça, en 1857, l'éloge funèbre de la marquise de La Rochejaquelein que l'on peut lire à la fin de ses Mémoires : « Elle a été deux fois l'épouse et deux fois la veuve, elle a été la fille, elle a été la sœur, elle a été la mère des soldats et des victimes, des héros et des martyrs de la lutte la plus sainte et la plus glorieuse qui fut jamais… » (édition Bourloton, p. 476)
Le tombeau des La Rochejaquelein