La statue de Stofflet portant la trace de sa restauration (après décapitation)
Cette chapelle, dont la façade porte les statues de Cathelineau et de Stofflet, perpétue le souvenir d'un grand massacre au temps des Colonnes infernales.
L'événement eut lieu en mars 1794. Conduite par un traître nommé Porcher, la troupe du général républicain Crouzat pénétra dans la forêt qui servait de quartier-général à Stofflet et de refuge à toute la population des environs. L'officier savait que ses ennemis étaient absents. Il avait déjà massacré des Vendéens non loin de là, à la Bauge des Buissons, près de l'étang de Péronne. Tout à coup les républicains se jetèrent sur l'hôpital du refuge. Une épouvantable tuerie s'ensuivit : les vieillards, les femmes et les enfants ainsi que les blessés furent impitoyablement massacrés. On compta plus de 1200 victimes.
L'événement eut lieu en mars 1794. Conduite par un traître nommé Porcher, la troupe du général républicain Crouzat pénétra dans la forêt qui servait de quartier-général à Stofflet et de refuge à toute la population des environs. L'officier savait que ses ennemis étaient absents. Il avait déjà massacré des Vendéens non loin de là, à la Bauge des Buissons, près de l'étang de Péronne. Tout à coup les républicains se jetèrent sur l'hôpital du refuge. Une épouvantable tuerie s'ensuivit : les vieillards, les femmes et les enfants ainsi que les blessés furent impitoyablement massacrés. On compta plus de 1200 victimes.
Le vitrail de l'oratoire, déjà brisé en 2008
Une croix de bois fut élevée en 1821 sur le lieu du massacre. On érigea plus tard une petite chapelle au dos de laquelle le comte de Colbert-Maulévrier fit bâtir en 1863 un second édifice de style néo-gothique, en hommage aux victimes du massacre, et qui servit d'enfeu à sa famille.
La nouvelle agression dont ce monument vient d'être aujourd'hui la victime ne peut que nous convaincre de la nécessité de résistance et de préservation de notre Mémoire.
La nouvelle agression dont ce monument vient d'être aujourd'hui la victime ne peut que nous convaincre de la nécessité de résistance et de préservation de notre Mémoire.