Anniversaire oblige, l’année 1792 ouvre le cycle des commémorations. Jehan de Dreuzy s’en fait l’écho dans son éditorial dédié à la résistance de Louis XVI face à l’inexorable dérive de la Révolution. Un article de Patrick Garreau reprend à ce propos la chronologie des événements de cette année charnière qui vit le renversement de la monarchie, les massacres de Septembre, l’établissement de la Convention dont l’illégitimité est patente, et les conséquences de ces bouleversements politiques dans la future Vendée Militaire.
Deux autres articles apparaissent au sommaire. Le premier, de Paul Liguine, retrace la vie d’un combattant vendéen, François Ripocheau, que la Virée de Galerne égara en pays chouan après la déroute du Mans au cours de laquelle il fut gravement blessé. Recueilli par une famille mayennaise, il se rétablit pour reprendre les armes en mars 1794 parmi les compagnons de Jambe d’Argent. La suite de l’article nous éclaire sur les opérations de cette troupe et sur le sort de ce Gâs des Mauges devenu Chouan.
Le second, signé par Pierre Gréau, livre une étude – aussi détaillée qu’à l’accoutumée chez cet historien féru de recherches en archives – sur deux bataillons de volontaires du Lot-et-Garonne, finalement moins motivés par leur patriotisme que par leur subsistance. La politisation extrême de ces soldats de l’an II et l’indiscipline qui en résultait, participèrent d’ailleurs à l’esprit de révolte qui corrompit le cours de l’année 1792.
Deux autres articles apparaissent au sommaire. Le premier, de Paul Liguine, retrace la vie d’un combattant vendéen, François Ripocheau, que la Virée de Galerne égara en pays chouan après la déroute du Mans au cours de laquelle il fut gravement blessé. Recueilli par une famille mayennaise, il se rétablit pour reprendre les armes en mars 1794 parmi les compagnons de Jambe d’Argent. La suite de l’article nous éclaire sur les opérations de cette troupe et sur le sort de ce Gâs des Mauges devenu Chouan.
Le second, signé par Pierre Gréau, livre une étude – aussi détaillée qu’à l’accoutumée chez cet historien féru de recherches en archives – sur deux bataillons de volontaires du Lot-et-Garonne, finalement moins motivés par leur patriotisme que par leur subsistance. La politisation extrême de ces soldats de l’an II et l’indiscipline qui en résultait, participèrent d’ailleurs à l’esprit de révolte qui corrompit le cours de l’année 1792.
La Chronique et les Echos du Souvenir Vendéen complètent enfin le calendrier des prochaines manifestations de l’association : l’Assemblée générale à La Gaubretière (14 avril), la visite de l’ancien couvent des Carmes à Paris (16 juin), la sortie de la Section La Flèche-Le Mans (20 mai), la Journée de Printemps à Torfou, (9 juin), et les salons du livre auxquels participera le Souvenir Vendéen (Montaigu du 30 mars au 1er avril, Saint-Gervais les 28-29 avril et Noirmoutier les 23-24 juin).
Un feuillet glissé dans la Revue annonce que, faute de temps, il n’a pas été possible de rendre compte des deux propositions de loi récemment déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat sur la question du génocide vendéen. Il est toutefois prévu de traiter du sujet dans le prochain numéro. Fasse le Ciel que toutes les thèses puissent s’y exprimer, puisque tous les membres de l’association sont loin d’adhérer aux propos de l’article des pages 4 à 6…
Revue du Souvenir vendéen, n°258, mars 2012
68 pages, 8,00 €
Un feuillet glissé dans la Revue annonce que, faute de temps, il n’a pas été possible de rendre compte des deux propositions de loi récemment déposées à l’Assemblée nationale et au Sénat sur la question du génocide vendéen. Il est toutefois prévu de traiter du sujet dans le prochain numéro. Fasse le Ciel que toutes les thèses puissent s’y exprimer, puisque tous les membres de l’association sont loin d’adhérer aux propos de l’article des pages 4 à 6…
Revue du Souvenir vendéen, n°258, mars 2012
68 pages, 8,00 €