C'est en effet sur cette commune que se trouve la Baronnière, propriété de Bonchamps sous la Révolution. Si le château fut entièrement reconstruit vers 1840, il possède encore son ancienne cour carrée de l'époque, d'où Bonchamps partit le 13 mars 1793. Cette propriété privée n'est pas ouverte au public. On peut toutefois revivre cette page d'histoire à travers la grande verrière de façade de l'église paroissiale.
L'édifice, lui aussi rebâti au XIXe siècle, fut orné en 1917 de deux belles lancettes réalisées par le maître-verrier Charles Léglise. Elles représentent quatre scènes de la vie de Bonchamps :
– Le marquis de Bonchamps cède aux paysans révoltés et accepte d'être leur chef. La scène se déroule dans la cour de la Baronnière.
– Le général de Bonchamps à la bataille de Beaupréau.
– Bonchamps demande la grâce des prisonniers républicains enfermés dans l'abbaye de Saint-Florent, le 18 octobre 1793.
– Bonchamps passe la Loire et expire en arrivant à terre (18 octobre 1793). C'est l'abbé Courgeon, curé de La Chapelle-Saint-Florent sous la Révolution, qui lui présente la croix.
– Le marquis de Bonchamps cède aux paysans révoltés et accepte d'être leur chef. La scène se déroule dans la cour de la Baronnière.
– Le général de Bonchamps à la bataille de Beaupréau.
– Bonchamps demande la grâce des prisonniers républicains enfermés dans l'abbaye de Saint-Florent, le 18 octobre 1793.
– Bonchamps passe la Loire et expire en arrivant à terre (18 octobre 1793). C'est l'abbé Courgeon, curé de La Chapelle-Saint-Florent sous la Révolution, qui lui présente la croix.
Auteur d'une monographie sur La Chapelle-Saint-Florent, Robert Chéné apporte quelques précisions quant à ce vitrail : Les figures des soldats vendéens représentés sur ce vitrail sont toutes celles de familles de La Chapelle-Saint-Florent. « C'est notre grand-père trisaïeul, Pierre Deniau du Marillais, fils de Henri, lieutenant de Bonchamps, qui présente une fraction de son armée à son général… Comme nous l'avons indiqué, David d'Angers, de passage dans notre région, a laissé au château de la Baronnière une belle série de portraits qui ont été, en partie, reproduits sur le vitrail. Nous devons ce magnifique vitrail à l'un de nos curés, M. l'abbé Pineau. Il coûta 4000 francs. M. Panneton [châtelain de la Guérinière] contribua pour une bonne part à cet achat. » (Robert Chéné, La Chapelle-Saint-Florent à travers les âges, Angers, Lib. de l'Anjou, 1951, p. 137)
Ajoutons enfin que, à tout seigneur, tout honneur, l'artère principale de La Chapelle-Saint-Florent porte le nom de rue de Bonchamps.