La Croix des Oulleries
Le général républicain Grignon a consigné cet événement dans ses rapports :
« Depuis que j'ai quitté Argenton, j'ai continuellement été à la poursuite des brigands [les Vendéens]. Le 14 [mars], j'ai fait brûler Bressuire et les environs. Instruit que les brigands faisaient un rassemblement à Nueil et aux Aubiers, je m'y suis porté ; mais ils s'étaient repliés sur Maulévrier […] Je comptais les attaquer à Maulévrier à la pointe du jour ; mais ils décampèrent à minuit pour se réfugier dans la forêt de Vezins où je les ai attaqués […] Je les ai fait charger par ma colonne qui les a mis en déroute. Ils pouvaient être au nombre de 4 à 5.000, tant hommes que femmes, très mal armés. » (Rapport de Grignon au général en chef, Turreau, 16 mars 1794, cité par Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, tome III, p. 291)
« Depuis que j'ai quitté Argenton, j'ai continuellement été à la poursuite des brigands [les Vendéens]. Le 14 [mars], j'ai fait brûler Bressuire et les environs. Instruit que les brigands faisaient un rassemblement à Nueil et aux Aubiers, je m'y suis porté ; mais ils s'étaient repliés sur Maulévrier […] Je comptais les attaquer à Maulévrier à la pointe du jour ; mais ils décampèrent à minuit pour se réfugier dans la forêt de Vezins où je les ai attaqués […] Je les ai fait charger par ma colonne qui les a mis en déroute. Ils pouvaient être au nombre de 4 à 5.000, tant hommes que femmes, très mal armés. » (Rapport de Grignon au général en chef, Turreau, 16 mars 1794, cité par Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, tome III, p. 291)
Carte du Châtillonnais et du Bressuirais
La forêt de Vezins servait alors de refuge aux combattants de Stofflet et à un grand nombre de civils terrorisés par les exactions des soldats républicains. Il ne pouvait être question d'abandonner cette position sans opposer de résistance. Les Vendéens reparaissent le 18 mars.
« J'ai donc marché sur Saint-Aubin-de-Baubigné, écrit Grignon, je les ai trouvés rangés en bataille sur les hauteurs […] Le combat s'est donc engagé sur les onze heures, les troupes n'ont pas soutenu le feu qui n'aurait pas duré, elles se sont repliées l'espace d'une lieue et demie, sans pouvoir les rallier […] La moitié de la troupe est pieds nus, je n'ai plus de munitions, la majeure partie se plaint d'être trop fatiguée. » (ibidem, pp. 294-295)
« J'ai donc marché sur Saint-Aubin-de-Baubigné, écrit Grignon, je les ai trouvés rangés en bataille sur les hauteurs […] Le combat s'est donc engagé sur les onze heures, les troupes n'ont pas soutenu le feu qui n'aurait pas duré, elles se sont repliées l'espace d'une lieue et demie, sans pouvoir les rallier […] La moitié de la troupe est pieds nus, je n'ai plus de munitions, la majeure partie se plaint d'être trop fatiguée. » (ibidem, pp. 294-295)
La plaque du Souvenir Vendéen
Remise de sa défaite, la colonne de Grignon revient à l'assaut contre la forêt de Vezins, avec le renfort du général Crouzat, sorti de Cholet. Guidé par un traître, ce dernier investit le refuge et l'hôpital de Stofflet, le 25 mars, et commet un effroyable massacre. Les Vendéens le rattrapent deux jours après, aux Oulleries, et se vengent de ce crime en écrasant les soldats républicains.
Un siècle plus tard, un grand calvaire fut érigé pour commémorer cette double victoire. Et le 6 mai 1934, 2.000 personnes s'assemblèrent pour la célébrer à nouveau, à l'occasion de la pose d'une plaque par le Souvenir vendéen sur ce calvaire restauré.
Un siècle plus tard, un grand calvaire fut érigé pour commémorer cette double victoire. Et le 6 mai 1934, 2.000 personnes s'assemblèrent pour la célébrer à nouveau, à l'occasion de la pose d'une plaque par le Souvenir vendéen sur ce calvaire restauré.