ACTUALITES
Victime des vicissitudes de l'histoire
Statue de Saint Hilaire lors de la nuit des vitraux vendéens. Plus de 250 parsonnes participent à la manifestation et à la découverte originale de l’église !
Cette église dont la construction est assez récente (avril 1903), n'en demeure pas moins un édifice religieux méconnu et digne d’intérêt comme le montre sa participation à la Nuit des Vitraux le 12 octobre dernier qui a attiré près de 225 personnes sur le site. Ce lieu de culte recèle de nombreux éléments non visibles au premier coup d’œil mais qui méritent qu’on les sauvegarde.
Historique de l’église :
Au cours de son histoire l'église de Saint-Hilaire aura connu maints rebondissements. A l'origine s'élevait, une église de style roman, saccagée et incendiée durant les Guerres de Religion au XVIème siècle. L'église est restaurée au XVIIème. Cependant, à la Révolution, en 1793, elle connaît à nouveau une période de destruction, elle est ravagée par les colonnes infernales de Turreau.
Historique de l’église :
Au cours de son histoire l'église de Saint-Hilaire aura connu maints rebondissements. A l'origine s'élevait, une église de style roman, saccagée et incendiée durant les Guerres de Religion au XVIème siècle. L'église est restaurée au XVIIème. Cependant, à la Révolution, en 1793, elle connaît à nouveau une période de destruction, elle est ravagée par les colonnes infernales de Turreau.
Une église financée et recontruite par les dons des paroissiens !
Les inventaires de 1905 obligent l'état et les collectivités à assurer lentretien de nos églises !
En 1831, le curé Fort projette de reconstruire l'édifice en ruine. Il conserve de l'ancienne église quelques éléments architecturaux (une remarquable porte latérale de style Renaissance ainsi que le clocher (aujourd'hui disparu).
En 1903, on décide de rebâtir l'église dans de vastes proportions. Ce chantier de reconstruction s'inscrit dans un mouvement plus général observé en Vendée entre 1830 et 1914. En effet, durant la fin du XIXème siècle, on reconstruit beaucoup d'églises paroissiales. En raison notamment de l'augmentation du nombre des fidèles, les édifices devenaient trop petits pour l'exercice du culte.
Le chantier commence en avril 1903 pour s'achever rapidement le 27 mars 1904, jour de la bénédiction de l'église. La cérémonie rassemble toute la population du village et le clergé de la région.
L'édifice est construit sur les plans de l'architecte luçonnais Léon Ballereau, l'entrepreneur du chantier est M. Auguste Boudeau. Le bâtiment voit le jour à cet emplacement grâce au généreux don de M. Rousselot, agriculteur et propriétaire du terrain sur lequel est édifiée une partie de la nouvelle église.
La particularité de l’église reste son plan en croix grecque ainsi que ses verrières historiées sur les Guerres de Vendée.
En 1903, on décide de rebâtir l'église dans de vastes proportions. Ce chantier de reconstruction s'inscrit dans un mouvement plus général observé en Vendée entre 1830 et 1914. En effet, durant la fin du XIXème siècle, on reconstruit beaucoup d'églises paroissiales. En raison notamment de l'augmentation du nombre des fidèles, les édifices devenaient trop petits pour l'exercice du culte.
Le chantier commence en avril 1903 pour s'achever rapidement le 27 mars 1904, jour de la bénédiction de l'église. La cérémonie rassemble toute la population du village et le clergé de la région.
L'édifice est construit sur les plans de l'architecte luçonnais Léon Ballereau, l'entrepreneur du chantier est M. Auguste Boudeau. Le bâtiment voit le jour à cet emplacement grâce au généreux don de M. Rousselot, agriculteur et propriétaire du terrain sur lequel est édifiée une partie de la nouvelle église.
La particularité de l’église reste son plan en croix grecque ainsi que ses verrières historiées sur les Guerres de Vendée.
Rappel de la conférence du 6 juin
Le 6 juin 2014 l’association Mortagne, Patrimoine de Vendée organise une conférence-débat sur les vitraux des guerres de Vendée et la destruction d’églises dans l’Ouest de la France.
Intervenants :
M. Maxime CUMUNEL, de l’observatoire du patrimoine religieux abordera le sujet de la destruction des églises menacées et les raisons de ces destructions et les moyens pour sauvegarder le patrimoine religieux.
M. Guy MASSIN-LE GOFF, responsable des antiquités religieuses du département de Maine-et-Loire abordera l’exemple de la destruction des églises en Maine-et-Loire (Saint-Pierre-aux-Liens à Gesté, Saint-Aubin du Pavoil à Segré)
M. Julien BOURREAU, conservateur des antiquités et objets d’art de Vendée, présentera l’intérêt des vitraux des églises de Saint-Hilaire de-Mortagne et de l’église en elle-même.
Intervenants :
M. Maxime CUMUNEL, de l’observatoire du patrimoine religieux abordera le sujet de la destruction des églises menacées et les raisons de ces destructions et les moyens pour sauvegarder le patrimoine religieux.
M. Guy MASSIN-LE GOFF, responsable des antiquités religieuses du département de Maine-et-Loire abordera l’exemple de la destruction des églises en Maine-et-Loire (Saint-Pierre-aux-Liens à Gesté, Saint-Aubin du Pavoil à Segré)
M. Julien BOURREAU, conservateur des antiquités et objets d’art de Vendée, présentera l’intérêt des vitraux des églises de Saint-Hilaire de-Mortagne et de l’église en elle-même.
vitrail la messe blanche de saint-hilaire de mortagne
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
