1932 - 2012 : UN VIDE SIDÉRAL
Que s'est-il passé entre 1932 et 2012 au Souvenir Vendéen ? Rien, strictement rien ! C'est ce que voudrait nous faire croire cette drôle de rubrique. Il semblerait que nous passions du chaos à la lumière après 70 ans de congélation historique. Ne parlons pas de la rubrique « Notes et références ». C'est hors sujet.
Un banal lien vous renvoie tout juste à l'association.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur « Charles Coubard, fondateur du Souvenir Vendéen » relisez notre article du 6 mai 2012.
Un banal lien vous renvoie tout juste à l'association.
Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur « Charles Coubard, fondateur du Souvenir Vendéen » relisez notre article du 6 mai 2012.
« RESET-icide » de la Mémoire Vendéenne
S'agit-il d'un simple oubli ou de la mise en marche d'un « reset-icide » (touche effacement de la mémoire sur un ordinateur) de toute l'histoire de cette belle association.
Une question se pose : pourquoi effacer l'existence de l'ancien président Jehan de Dreuzy et de tous les autres ? Tout cela ne mange pas beaucoup d'octets…
Par courtoisie voici la liste :
Les présidents : Dr Charles Coubard, 1966 : M. Jean Lauprêtre, 1977 : M. Jean Lagniau 1991 : M. Emmanuel Catta 2000 : M. Jehan de Dreuzy 2012 : M. Michel Chatry
Espérons que l'équipe d'historiens passionnés de l'association, comme notre ami Pierre Gréau, comblera ce vide et saura remettre les choses en bon ordre de marche !
Ce devoir de mémoire serait salutaire car au moment de l'assemblée générale du Souvenir Vendéen 2015 (Vertou - Saint-Sébastien-sur-Loire) l'extrême gauche locale n'était pas loin de traîter de « nazi » et d'extrême droite l'association présidée par M. Chatry. C'est d'autant plus fort de café que cet ancien élu municipal de Cerizay (1989-2001) avait été élu sur la liste de Jean Grellier, futur député PS des Deux-Sèvres.
Une vraie notice wikipedia serait la bienvenue. L'espoir fait vivre.
Une question se pose : pourquoi effacer l'existence de l'ancien président Jehan de Dreuzy et de tous les autres ? Tout cela ne mange pas beaucoup d'octets…
Par courtoisie voici la liste :
Les présidents : Dr Charles Coubard, 1966 : M. Jean Lauprêtre, 1977 : M. Jean Lagniau 1991 : M. Emmanuel Catta 2000 : M. Jehan de Dreuzy 2012 : M. Michel Chatry
Espérons que l'équipe d'historiens passionnés de l'association, comme notre ami Pierre Gréau, comblera ce vide et saura remettre les choses en bon ordre de marche !
Ce devoir de mémoire serait salutaire car au moment de l'assemblée générale du Souvenir Vendéen 2015 (Vertou - Saint-Sébastien-sur-Loire) l'extrême gauche locale n'était pas loin de traîter de « nazi » et d'extrême droite l'association présidée par M. Chatry. C'est d'autant plus fort de café que cet ancien élu municipal de Cerizay (1989-2001) avait été élu sur la liste de Jean Grellier, futur député PS des Deux-Sèvres.
Une vraie notice wikipedia serait la bienvenue. L'espoir fait vivre.
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Le Souvenir Vendéen :
L’abonnement à la revue (avec ou sans adhésion) pour 30 € est à adresser au Secrétariat du Souvenir Vendéen, BP 40 612, 49306 CHOLET CEDEX
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Adhésion à la Vendée Militaire
Adhésion simple : 34€ par an
Bienfaiteur : 30 € (minimum)
et cotisation annuelle 34€
De soutien :15€
et cotisation annuelle de 34€
Règlement à l’ordre de :
L'association Vendée Militaire
2 avenue de la gare
49123 Ingrandes-sur-Loire
tél : (33) 02 41 39 25 36
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Association du Souvenir Chouan de Bretagne
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Contact : Noël Stassinet
siège :
2 rue de Solférino
44130 Fay de Bretagne
Adhésion simple : 32 €
Adhésion couple : 42 €
2 revues annuelles et 2 lettres
Étudiant ou difficultés : 20 €
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Adhésion simple : 32 €
Adhésion couple : 42 €
2 revues annuelles et 2 lettres
Étudiant ou difficultés : 20 €
Quand l'extrême gauche cherche à diviser et faire oublier les pires horreurs…
texte publié sur le site Facebook du Souvenir Vendéen
Après des menaces de procès etc etc… voici la réponse officielle de l'association qui incite - en toute quiétude - à avoir enfin une histoire de cette belle association sur wikipedia.
Dernier épisode de propos de Presse... après les inaugurations de Saint Sébastien-sur-Loire
Ci-dessous le droit de réponse de Michel CHATRY, Président du Souvenir Vendéen:
Réponse à M. Michel Gouty
M. Michel Gouty, dans le « Courrier des lecteurs » du numéro du jeudi 6 mars de L’Hebdo de Sèvre-et-Maine, me qualifie nommément, en tant que président de l’association du Souvenir Vendéen, d’amnésique. Ce sont les publications du Souvenir Vendéen qu’il a consultées pour me mettre en cause, et non les archives, comme il l’écrit. Il ne donne aucune référence.
Il cite entre guillemets six lignes que j’aurais écrites en décembre. Mais c’est en fait son résumé à lui de mon éditorial de 70 lignes du numéro de décembre 2014 de la Revue du Souvenir Vendéen. J’y renvoie le lecteur. Ma pensée est beaucoup plus nuancée que son interprétation.
Revenant 74 ans en arrière, il est aussi allé chercher quelques citations du n° 30 d’octobre 1941 du Bulletin du Souvenir Vendéen ! Elles sont sorties de leur contexte, qui sont deux longs propos de Tony Catta, vice-président alors de l’association : Valeur actuelle du Souvenir Vendéen et de Charles Coubard : Entre nous, président-fondateur en 1932. On connaît le procédé. Rien de tel pour distordre le sens des écrits !
Que lit-on dans ces rappels ? Les fondateurs du Souvenir Vendéen voulaient « remettre en honneur un passé méconnu et souvent méprisé, redresser sur son socle de granit la croix vendéenne marquée du Sacré-Cœur et de la fleur de lys » Est-ce une infamie ? L’histoire de France ne commence-t-elle qu’après 1789 ?
Il évoque ensuite la réunion du Souvenir Vendéen à Torfou du dimanche 16 juillet 1939. L’association s’y plaçait sur le terrain de l’histoire et du souvenir, pour faire entendre, à l’occasion du 150èmeanniversaire du début de la Révolution, la note vendéenne. Est-ce un crime de lèse-majesté républicaine ? Je signale que le 14 juillet n’est devenu fête nationale annuelle en France que bien tard, en 1880, sous la troisième République. Ce 14 juillet était plutôt alors pour la majorité de l’Assemblée nationale le 14 juillet 1790, fête de la Fédération, que la journée sanglante de la prise de la Bastille. C’est d’ailleurs en référence au 14 juillet 1790, « fête de l’unité nationale » que le gouvernement Daladier, en pleine montée des périls et des divisions politiques, a fait célébrer la fête du 14 juillet 1939. Suit le pacte germano-soviétique, la déclaration de guerre et une période troublée pour notre pays.
Cela n’est que de l’histoire, et non de la politique. Les enseignements de républicanisme de M. Gouty tombent bien mal en se référant à ce qui a pu être dit et écrit il y a trois quarts de siècle par tous les acteurs de l’époque. Les érudits ont encore bien du mal à appréhender l’histoire des événements de cette époque.
L’association du Souvenir Vendéen s’est sortie avec honneur en 1945 d’une période difficile pour tous les Français. Comme de Lattre de Tassigny, le Vendéen qui commandait l’une des armées de la Libération, ses adhérents d’aujourd’hui n’ont pas à recevoir des leçons de patriotisme. Ceux qui, chrétiens, sont ou ont été des élus et des serviteurs de la République à des postes modestes ou prestigieux n’ont d’ailleurs pas de mal à concilier leur foi avec les valeurs de la devise de la République. Mais ils lisent en filigrane dans les propos de M. Gouty, un radicalisme anti-chrétien viscéral associé à un esprit trop conforme à celui, d’un autre âge, qui a justifié jusqu’à aujourd’hui et justifie encore tant d’horribles massacres, démocratiques ou non.
Pour terminer votre propos, M. Gouty, vous citez Victor Hugo. Il aurait écrit en 1854 une note, que vous ne référencez pas, sur les crimes des révolutionnaires : « Moi, si je faisais l’histoire de la Révolution (et je la ferai), je dirais tous les crimes des révolutionnaires, seulement, je dirais quels sont les vrais coupables, ce sont les crimes de la Monarchie ». Vous vouliez, semble-t-il, faire écho à l’autre citation du grand écrivain rapportée par le maire de Vertou lors de son allocution du 14 février.
La République a certes organisé en 1885 des funérailles nationales pour le « poète du peuple », dont l’aura était alors au zénith. Oubliait-elle le Victor Hugo jeune écrivain, nommé chevalier du lys, légitimiste convaincu, puis entré à la Chambre des Pairs sous la monarchie de juillet et reconnu alors comme Vicomte Hugo ? Amnésique, la République ? Elle avait plutôt, semble-t-il, comme les Vendéens, le sens du pardon. On ne peut juger les gens qu’à l’aune d’une époque.
Je rendrai à mon tour hommage à Victor Hugo en vous dédiant, pour terminer mon propos, trois vers de sa magnifique Ode à la Vendée (Odes et Ballades, 1826) : « Le Seigneur veut parfois le triomphe du vice, – Il veut aussi, dans sa justice, - Que l’innocent verse des pleurs ». Michel Chatry
Dernier épisode de propos de Presse... après les inaugurations de Saint Sébastien-sur-Loire
Ci-dessous le droit de réponse de Michel CHATRY, Président du Souvenir Vendéen:
Réponse à M. Michel Gouty
M. Michel Gouty, dans le « Courrier des lecteurs » du numéro du jeudi 6 mars de L’Hebdo de Sèvre-et-Maine, me qualifie nommément, en tant que président de l’association du Souvenir Vendéen, d’amnésique. Ce sont les publications du Souvenir Vendéen qu’il a consultées pour me mettre en cause, et non les archives, comme il l’écrit. Il ne donne aucune référence.
Il cite entre guillemets six lignes que j’aurais écrites en décembre. Mais c’est en fait son résumé à lui de mon éditorial de 70 lignes du numéro de décembre 2014 de la Revue du Souvenir Vendéen. J’y renvoie le lecteur. Ma pensée est beaucoup plus nuancée que son interprétation.
Revenant 74 ans en arrière, il est aussi allé chercher quelques citations du n° 30 d’octobre 1941 du Bulletin du Souvenir Vendéen ! Elles sont sorties de leur contexte, qui sont deux longs propos de Tony Catta, vice-président alors de l’association : Valeur actuelle du Souvenir Vendéen et de Charles Coubard : Entre nous, président-fondateur en 1932. On connaît le procédé. Rien de tel pour distordre le sens des écrits !
Que lit-on dans ces rappels ? Les fondateurs du Souvenir Vendéen voulaient « remettre en honneur un passé méconnu et souvent méprisé, redresser sur son socle de granit la croix vendéenne marquée du Sacré-Cœur et de la fleur de lys » Est-ce une infamie ? L’histoire de France ne commence-t-elle qu’après 1789 ?
Il évoque ensuite la réunion du Souvenir Vendéen à Torfou du dimanche 16 juillet 1939. L’association s’y plaçait sur le terrain de l’histoire et du souvenir, pour faire entendre, à l’occasion du 150èmeanniversaire du début de la Révolution, la note vendéenne. Est-ce un crime de lèse-majesté républicaine ? Je signale que le 14 juillet n’est devenu fête nationale annuelle en France que bien tard, en 1880, sous la troisième République. Ce 14 juillet était plutôt alors pour la majorité de l’Assemblée nationale le 14 juillet 1790, fête de la Fédération, que la journée sanglante de la prise de la Bastille. C’est d’ailleurs en référence au 14 juillet 1790, « fête de l’unité nationale » que le gouvernement Daladier, en pleine montée des périls et des divisions politiques, a fait célébrer la fête du 14 juillet 1939. Suit le pacte germano-soviétique, la déclaration de guerre et une période troublée pour notre pays.
Cela n’est que de l’histoire, et non de la politique. Les enseignements de républicanisme de M. Gouty tombent bien mal en se référant à ce qui a pu être dit et écrit il y a trois quarts de siècle par tous les acteurs de l’époque. Les érudits ont encore bien du mal à appréhender l’histoire des événements de cette époque.
L’association du Souvenir Vendéen s’est sortie avec honneur en 1945 d’une période difficile pour tous les Français. Comme de Lattre de Tassigny, le Vendéen qui commandait l’une des armées de la Libération, ses adhérents d’aujourd’hui n’ont pas à recevoir des leçons de patriotisme. Ceux qui, chrétiens, sont ou ont été des élus et des serviteurs de la République à des postes modestes ou prestigieux n’ont d’ailleurs pas de mal à concilier leur foi avec les valeurs de la devise de la République. Mais ils lisent en filigrane dans les propos de M. Gouty, un radicalisme anti-chrétien viscéral associé à un esprit trop conforme à celui, d’un autre âge, qui a justifié jusqu’à aujourd’hui et justifie encore tant d’horribles massacres, démocratiques ou non.
Pour terminer votre propos, M. Gouty, vous citez Victor Hugo. Il aurait écrit en 1854 une note, que vous ne référencez pas, sur les crimes des révolutionnaires : « Moi, si je faisais l’histoire de la Révolution (et je la ferai), je dirais tous les crimes des révolutionnaires, seulement, je dirais quels sont les vrais coupables, ce sont les crimes de la Monarchie ». Vous vouliez, semble-t-il, faire écho à l’autre citation du grand écrivain rapportée par le maire de Vertou lors de son allocution du 14 février.
La République a certes organisé en 1885 des funérailles nationales pour le « poète du peuple », dont l’aura était alors au zénith. Oubliait-elle le Victor Hugo jeune écrivain, nommé chevalier du lys, légitimiste convaincu, puis entré à la Chambre des Pairs sous la monarchie de juillet et reconnu alors comme Vicomte Hugo ? Amnésique, la République ? Elle avait plutôt, semble-t-il, comme les Vendéens, le sens du pardon. On ne peut juger les gens qu’à l’aune d’une époque.
Je rendrai à mon tour hommage à Victor Hugo en vous dédiant, pour terminer mon propos, trois vers de sa magnifique Ode à la Vendée (Odes et Ballades, 1826) : « Le Seigneur veut parfois le triomphe du vice, – Il veut aussi, dans sa justice, - Que l’innocent verse des pleurs ». Michel Chatry