Nous l'avons ramassée à Tours en 1960 lors d'un chantier près de la rue des Tanneurs, explique Maurice Dufresne. Elle se trouvait dans un souterrain parmi des poutres et des ferrailles et était entièrement démontée. Sur le moment personne n'a compris de quoi il s'agissait. J'ai fait transporter cet amas à Villeperdue sans y toucher pendant 30 ans.
En 1993, en voulant nettoyer l'endroit envahi par les ronces, j'ai découvert le couteau en croyant qu'il s'agissait d'un socle de charrue.
A force de sortir les morceaux, je me suis rendu à l'évidence, il s'agissait d'une guillotine. Nous en avons eu la certitude en découvrant le mouton, cette pièce de fer qui s'emboite sur la lame pour lui donner du poids.
On suppose qu'il s'agit d'une guillotine mobile utilisée en Indre-et-Loire pendant la Terreur vers 1794. Peinte en rouge vif pour éviter que l'on distingue les éclaboussures de sang sur les montants, elle était tirée par deux cochers lorsqu'il fallait la déplacer (toujours de nuit) d'une ville à l'autre dans le département.
Pour bien entretenir l'atmosphère lugubre qui accompagne cette mécanique, des têtes de cire de condamnés peuvent être découvertes dans la salle voisine.
Article paru sur le site : Les guillotinés de la Révolution française
Lien vers le Musée Maurice Dufresne
En 1993, en voulant nettoyer l'endroit envahi par les ronces, j'ai découvert le couteau en croyant qu'il s'agissait d'un socle de charrue.
A force de sortir les morceaux, je me suis rendu à l'évidence, il s'agissait d'une guillotine. Nous en avons eu la certitude en découvrant le mouton, cette pièce de fer qui s'emboite sur la lame pour lui donner du poids.
On suppose qu'il s'agit d'une guillotine mobile utilisée en Indre-et-Loire pendant la Terreur vers 1794. Peinte en rouge vif pour éviter que l'on distingue les éclaboussures de sang sur les montants, elle était tirée par deux cochers lorsqu'il fallait la déplacer (toujours de nuit) d'une ville à l'autre dans le département.
Pour bien entretenir l'atmosphère lugubre qui accompagne cette mécanique, des têtes de cire de condamnés peuvent être découvertes dans la salle voisine.
Article paru sur le site : Les guillotinés de la Révolution française
Lien vers le Musée Maurice Dufresne