Se référant au génocide arménien de 1915, Dominique Souchet pressent, dans son allocution du 22 décembre, que « l'échéance du centenaire de 2015 pourrait jouer un rôle d'aiguillon, analogue peut-être à celui qu'a joué le bicentenaire de 1993 à propos de la Vendée, même si la reconnaissance officielle de ce génocide originel, ordonné par la Convention, reste encore à finaliser. En témoignent à la fois l'inaboutissement de la proposition de loi déposée par notre collègue Lionnel Luca en 2007, invitant la République à reconnaître le génocide vendéen de 1793-1794 et l'amendement proposé par Jacques Remiller à la présente proposition de loi, qui va dans le même sens. Cette initiative devra être reprise sur la base des révélations des fouilles du Mans et de la redécouverte des archives de la Défense, qui confirment de manière éclatante l'intention génocidaire […] » (Merci à Reynald Secher…)
Il ajoute : « Appartenant à une région, la Vendée, qui doit une bonne part de son identité à la volonté exterminatrice dont elle a été l'objet, je puis attester des conséquences profondes et durables qu'entraîne, par delà le temps du génocide lui-même, la persistance de son déni. Ce n'est pas un hasard si c'est sur ce fondement même que s'est nouée une coopération étroite et profonde entre la Vendée et l'Arménie, en l'absence de toute communauté d'origine arménienne dans notre région.
« Pénaliser le déni de génocide, ce n'est pas se substituer aux historiens. C'est reconnaître que cette dénégation n'est pas une simple opinion, mais la poursuite dans le présent de l'acte génocidaire. C'est mettre en œuvre la notion d'imprescriptibilité spécifiquement attachée au génocide et contribuer ainsi à la prévention de toute duplication. C'est attester que notre Parlement place au premier rang des valeurs qu'il entend défendre, celle de la dignité humaine.
« Pénaliser le déni de génocide, c'est souligner le rôle particulier de la France dans la défense du droit fondamental des personnes à leur histoire et du droit des peuples à la justice. »
Lien vers la vidéo de l'intervention de Dominique Souchet, sur le site de l'Assemblée nationale.
Lien vers la pétition de soutien à Dominique Souchet pour la reconnaissance du génocide vendéen.
« Pénaliser le déni de génocide, ce n'est pas se substituer aux historiens. C'est reconnaître que cette dénégation n'est pas une simple opinion, mais la poursuite dans le présent de l'acte génocidaire. C'est mettre en œuvre la notion d'imprescriptibilité spécifiquement attachée au génocide et contribuer ainsi à la prévention de toute duplication. C'est attester que notre Parlement place au premier rang des valeurs qu'il entend défendre, celle de la dignité humaine.
« Pénaliser le déni de génocide, c'est souligner le rôle particulier de la France dans la défense du droit fondamental des personnes à leur histoire et du droit des peuples à la justice. »
Lien vers la vidéo de l'intervention de Dominique Souchet, sur le site de l'Assemblée nationale.
Lien vers la pétition de soutien à Dominique Souchet pour la reconnaissance du génocide vendéen.