Stofflet
Construit au milieu du XVe siècle, le château de la Morosière (ou Morousière) accueillit Stofflet et son état major après la paix de Saint-Florent (2 mai 1795). Les mémoires du comte de Colbert évoquent cet épisode :
« Le lendemain de la signature du traité, M. Stofflet vint à Maulévrier et se logea dans la ville en attendant que le commandant du poste républicain eût reçu l'ordre de se retirer ; celui-ci se conduisit très bien vis-à-vis du général, qui cependant ne resta pas longtemps à Maulévrier et se retira à la Morousière pour mieux s'entendre avec l'abbé Bernier, établi au Lavoir et chargé des négociations. » (cité par Crétineau-Joly in Histoire de la Vendée Militaire, t. V, p. 442). Le château du Lavoir (ou du Lavouër) se trouve lui aussi près de Neuvy-en-Mauges, une paroisse isolée au cœur de la Vendée Angevine.
« Le lendemain de la signature du traité, M. Stofflet vint à Maulévrier et se logea dans la ville en attendant que le commandant du poste républicain eût reçu l'ordre de se retirer ; celui-ci se conduisit très bien vis-à-vis du général, qui cependant ne resta pas longtemps à Maulévrier et se retira à la Morousière pour mieux s'entendre avec l'abbé Bernier, établi au Lavoir et chargé des négociations. » (cité par Crétineau-Joly in Histoire de la Vendée Militaire, t. V, p. 442). Le château du Lavoir (ou du Lavouër) se trouve lui aussi près de Neuvy-en-Mauges, une paroisse isolée au cœur de la Vendée Angevine.
Façade du château de la Morosière à Neuvy-en-Mauges
Malmenée sous la Révolution, la Morosière fut entièrement reconstruite de 1854 à 1869. Il passa de la famille des Cars à celle de Robeck. Au décès de sa dernière propriétaire, en 1951, il fut vendu deux ans après à la ville de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine) qui aménagea un centre de vacances dans les dépendances. Plutôt que de financer de lourds travaux pour le remettre en état, cette municipalité a préféré vendre le bâtiment à des particuliers, ainsi que 9 des 27 hectares du domaine. Le château n'étant pas classé aux Monuments historiques, sa restauration risque d'être coûteuse…
(Source : Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, jeudi 21 octobre 2010, p. 14.)
(Source : Le Courrier de l'Ouest, édition de Cholet, jeudi 21 octobre 2010, p. 14.)