Taillé pour toujours dans la pierre…
Je ne fêterai pas vos tanneries humaines
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine
Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.
Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.
Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.
Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.
Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.
Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation
Dont votre chirurgien, Pecquel, fut l’écorcheur,
Ni son ami Langlois, de Meudon, le tanneur…
Ni votre grand Saint-Just disant qu’en ce domaine
Peau d’homme vaut bien mieux que celle du chamois
Que celle de la femme plus souple et plus fine…
Vous étiez sans culottes, alors ça se devine
Vous vous en fîtes faire en peau de villageois.
Quand vous abominez les gardiens sataniques
De l’affreux Buchenvald écorchant de leur peau
Nos morts, les laissant nus en leurs chairs en lambeaux
Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?
Je ne fêterai pas les enterrés vivants
Dans les puits de Clisson et ceux de mon bocage
Ni du fameux Carrier les célèbres mariages
Voulus républicains mais surtout révoltants.
Attachant l’un à l’autre, une fille et son père,
Une mère et son fils, un prêtre et une sœur,
Et nus, bien entendu, pour que leurs massacreurs
Aient, humiliant leur mort, à rire et se distraire.
Quand, en les entassant dans barques à sabords
On les faisait sombrer dans les eaux de la Loire.
Et le fleuve royal garde encore leur mémoire,
Il apparaît plus triste à l’approche du port.
Je ne fêterai pas, non plus, la guillotine,
Ce symbole attitré de la révolution.
Ce moyen fraternel d’abreuver nos sillons,
Comme vous le chantez d’un sang que moi j’estime.
Je ne chanterai pas votre révolution.
Elle a fait trop coulé de sang, de pleurs, de larmes.
De notre vieux royaume elle a rompu le charme
Et fait perdre, au pays, sa noble vocation
Tout au long de cette seconde partie, le poète s'adresse aux farouches défenseurs de la révolution en leur exposant toute une série de crimes, tous plus inommables les uns que les autres, qui font que Pierre d'Angles ne peut se reconnaître ni même cautionner de telles cérémonies commémoratives...
Les tanneries de peaux humaines
Dès la première strophe, Pierre d'Angles introduit une pléïade de noms de bourreaux qui s'illustrèrent naguère en Vendée par les actes particulièrement odieux qu'ils commirent. Et afin de donner encore plus d'impact à ses accusations, le poète acolle un attribut spécifique à chaque patronyme : Pecquel, chirurgien de métier, est « écorcheur » ; de même que Langlois est « tanneur »... L'un commence le travail, l'autre le termine.
L'ajout du possessif « votre » ( « votre chirurgien » / « votre grand Saint-Just ») est pour le poète une façon très habile de se désolidariser et de dénoncer ces pratiques barbares qui vont même jusqu'à remettre en question toute la dignité des victimes.
Bien que l'historiographie républicaine du XIXe Siècle (période charnière pour la construction de l'histoire nationale officielle) ait bien bien souvent présenté ces tanneries comme des actes ponctuels, isolés, voire inventés de toute pièce, les archives, de leur côté, sont sans équivoque. J'en veux pour preuve ce document retrouvé aux Archives Départementales du Maine & Loire (1L127/3), qui nous livre la déposition d'un témoin de l'époque qui, le 19 Brumaire an II (Novembre 1793), raconte :
« Dans le nombre, il y en a eu une trentaine [de victimes] que le nommé Pecquel, officier de santé, a fait écorchées. Il a ensuite envoyé les peaux chez des tanneurs des Ponts-Libres, qui refusèrent de les travailler. Un seul nommé Langlois, a laissé travailler 6 peaux chez lui ».
Le fait que P.d'Angles ait eu ce témoignage à sa connaissance n'est que trop certain : l'évidente allusion qu'il fait dans son poème ne laisse guère de place au doute.
Pour étayer ses accusations (et toujours en se servant de l'alexandrin pour seule arme), il reproduit indirectement les propos du conventionnel Saint-Just qui, dans son rapport du 14 Août 1793, explique :
« La peau qui provient d'hommes est d'une consistance et d'une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité ».
Ces propos pourraient paraître surréalistes, mais ils sont pourtant historiquement attestés. Le lecteur attentif remarquera au passage le jeu de mots autour du terme de « sans-culottes », afin de tourner en dérision ceux qui chercheraient de vaines justifications à ces actes impardonnables.
Encore une fois, Pierre d'Angles établit un parallèle historique entre ces faits et les exactions nazies qui furent commises de manière à peu près similaire lors de la seconde guerre mondiale, dans le camp de concentration de Buchenwald, près de Weimar. Là encore, ces pratiques, plus récentes, sont attestées par de nombreux témoins qui passèrent aux aveus par la suite : il suffit de lire cet extrait des actes du procès de Nuremberg pour s'en convaincre :
« - [A Buchenwald], on a donc écorché des gens ?
On leur enlevait la peau, répond un témoin rescapé du camp, puis on la tannait.
Pourriez-vous donner des informations plus précises ?
J'ai vu des S.S sortir du Bloc 2, des peaux tannées sous le bras. Des camarades travaillant dans ce bloc m'ont dit qu'on y recevait des commandes de peaux et que l'on donnait des peaux tannées à des gardes et à des visiteurs. »
A la lueur de cet extrait, l'expression « gardiens sataniques de l'affreux Buchenwald » prend tout son sens. Et face aux drames humains que ces barbaries ont engendrées (et ce à quelque époque que ce fût), l'auteur se permet d'adresser une remontrance, en signe de bravade : « Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?».
Avec cette interrogation purement réthorique, Pierre d'Angles fait coup double, reprenant à son compte le célèbre proverbe : « On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre qui est dans le sien ».
Sans doute une manière de dire que au sujet de la Vendée de Robespierre ou bien à propos des camps d'Hitler, le temps passe mais le souvenir reste. Malgré tout.
Les « mariages républicains »
En guise de transition entre les tanneries et les mariages républicains, le poète n'omet pas de signaler brièvement (deux vers) les « enterrés vivants », dans les puits de Clisson notamment, puisque ceux-ci sont devenus tristement célèbres lors de la guerre de Vendée.
Lorsqu'il s'apprête ensuite à parler du « fameux Carrier » et de ses sinistres mises à mort, P.d'Angles oppose les adjectifs « républicains » et « révoltants »... Histoire de montrer que derrière une notion en apparence anodine peut se cacher une bien cruelle réalité.
Au cas où le lecteur ne serait pas au courant, le poète prend le temps de détailler ce en quoi consiste ces « célèbres mariages ».
Loin d'être inutiles, ces quelques précisions ont la double fonction de rafraîchir encore une fois la mémoire de ces ardents révolutionnaires qui au moment de l'écriture (1989), se revendiquent dignes héritiers de 1789, et qui s'apprêtent à célébrer cela comme il se doit, avec faste et louanges.
Les bourreaux, les organisateurs de ces mariages sont présentés de manière chaque fois plus cruelle : en effet, ils ne se contentent pas de donner la mort, mais, comble de l'indécence, il faut qu'ils « aient [...] à rire et se distraire » en « humiliant leur victimes ». Si les tanneries précédemment évoquées étaient une barbarie ''post-mortem'', les présents mariages relèvent ici d'une cruauté qui intervient avant même l'éxécution des victimes. L'horreur est totale. L'effroi, complet.
Car une fois attachées, celles-ci étaient chargées dans des « barques à sabords »1, puis noyées « dans les eaux de la Loire », alors appelée « torrent révolutionnaire » ou « baignoire nationale » par Carrier et ses accolytes.
Destin tragique de ces victimes qui furent noyées par centaines au nom de cette révolution beaucoup trop extrêmiste et qui ne rencontre aucune entrave sur sa route. Les eaux ligériennes furent donc leur linceul, et grâce à Pierre d'Angles, la mort et la tragédie sont ici poétisées, ce qui renforce considérablement l'impact et l'émotion véhiculées par ces explications sur le lecteur.
L'expression « le fleuve royal » est bien évidemment un clin d'oeil au grand héritage qui, historiquement, unit la Loire aux différents monarques de « notre vieux royaume » (châteaux, demeures royales et enjeux stratégiques du fleuve et de ses abords...).
L'ajout du possessif « votre » ( « votre chirurgien » / « votre grand Saint-Just ») est pour le poète une façon très habile de se désolidariser et de dénoncer ces pratiques barbares qui vont même jusqu'à remettre en question toute la dignité des victimes.
Bien que l'historiographie républicaine du XIXe Siècle (période charnière pour la construction de l'histoire nationale officielle) ait bien bien souvent présenté ces tanneries comme des actes ponctuels, isolés, voire inventés de toute pièce, les archives, de leur côté, sont sans équivoque. J'en veux pour preuve ce document retrouvé aux Archives Départementales du Maine & Loire (1L127/3), qui nous livre la déposition d'un témoin de l'époque qui, le 19 Brumaire an II (Novembre 1793), raconte :
« Dans le nombre, il y en a eu une trentaine [de victimes] que le nommé Pecquel, officier de santé, a fait écorchées. Il a ensuite envoyé les peaux chez des tanneurs des Ponts-Libres, qui refusèrent de les travailler. Un seul nommé Langlois, a laissé travailler 6 peaux chez lui ».
Le fait que P.d'Angles ait eu ce témoignage à sa connaissance n'est que trop certain : l'évidente allusion qu'il fait dans son poème ne laisse guère de place au doute.
Pour étayer ses accusations (et toujours en se servant de l'alexandrin pour seule arme), il reproduit indirectement les propos du conventionnel Saint-Just qui, dans son rapport du 14 Août 1793, explique :
« La peau qui provient d'hommes est d'une consistance et d'une bonté supérieure à celle du chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité ».
Ces propos pourraient paraître surréalistes, mais ils sont pourtant historiquement attestés. Le lecteur attentif remarquera au passage le jeu de mots autour du terme de « sans-culottes », afin de tourner en dérision ceux qui chercheraient de vaines justifications à ces actes impardonnables.
Encore une fois, Pierre d'Angles établit un parallèle historique entre ces faits et les exactions nazies qui furent commises de manière à peu près similaire lors de la seconde guerre mondiale, dans le camp de concentration de Buchenwald, près de Weimar. Là encore, ces pratiques, plus récentes, sont attestées par de nombreux témoins qui passèrent aux aveus par la suite : il suffit de lire cet extrait des actes du procès de Nuremberg pour s'en convaincre :
« - [A Buchenwald], on a donc écorché des gens ?
On leur enlevait la peau, répond un témoin rescapé du camp, puis on la tannait.
Pourriez-vous donner des informations plus précises ?
J'ai vu des S.S sortir du Bloc 2, des peaux tannées sous le bras. Des camarades travaillant dans ce bloc m'ont dit qu'on y recevait des commandes de peaux et que l'on donnait des peaux tannées à des gardes et à des visiteurs. »
A la lueur de cet extrait, l'expression « gardiens sataniques de l'affreux Buchenwald » prend tout son sens. Et face aux drames humains que ces barbaries ont engendrées (et ce à quelque époque que ce fût), l'auteur se permet d'adresser une remontrance, en signe de bravade : « Avez-vous des remords ou restez-vous cyniques ?».
Avec cette interrogation purement réthorique, Pierre d'Angles fait coup double, reprenant à son compte le célèbre proverbe : « On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre qui est dans le sien ».
Sans doute une manière de dire que au sujet de la Vendée de Robespierre ou bien à propos des camps d'Hitler, le temps passe mais le souvenir reste. Malgré tout.
Les « mariages républicains »
En guise de transition entre les tanneries et les mariages républicains, le poète n'omet pas de signaler brièvement (deux vers) les « enterrés vivants », dans les puits de Clisson notamment, puisque ceux-ci sont devenus tristement célèbres lors de la guerre de Vendée.
Lorsqu'il s'apprête ensuite à parler du « fameux Carrier » et de ses sinistres mises à mort, P.d'Angles oppose les adjectifs « républicains » et « révoltants »... Histoire de montrer que derrière une notion en apparence anodine peut se cacher une bien cruelle réalité.
Au cas où le lecteur ne serait pas au courant, le poète prend le temps de détailler ce en quoi consiste ces « célèbres mariages ».
Loin d'être inutiles, ces quelques précisions ont la double fonction de rafraîchir encore une fois la mémoire de ces ardents révolutionnaires qui au moment de l'écriture (1989), se revendiquent dignes héritiers de 1789, et qui s'apprêtent à célébrer cela comme il se doit, avec faste et louanges.
Les bourreaux, les organisateurs de ces mariages sont présentés de manière chaque fois plus cruelle : en effet, ils ne se contentent pas de donner la mort, mais, comble de l'indécence, il faut qu'ils « aient [...] à rire et se distraire » en « humiliant leur victimes ». Si les tanneries précédemment évoquées étaient une barbarie ''post-mortem'', les présents mariages relèvent ici d'une cruauté qui intervient avant même l'éxécution des victimes. L'horreur est totale. L'effroi, complet.
Car une fois attachées, celles-ci étaient chargées dans des « barques à sabords »1, puis noyées « dans les eaux de la Loire », alors appelée « torrent révolutionnaire » ou « baignoire nationale » par Carrier et ses accolytes.
Destin tragique de ces victimes qui furent noyées par centaines au nom de cette révolution beaucoup trop extrêmiste et qui ne rencontre aucune entrave sur sa route. Les eaux ligériennes furent donc leur linceul, et grâce à Pierre d'Angles, la mort et la tragédie sont ici poétisées, ce qui renforce considérablement l'impact et l'émotion véhiculées par ces explications sur le lecteur.
L'expression « le fleuve royal » est bien évidemment un clin d'oeil au grand héritage qui, historiquement, unit la Loire aux différents monarques de « notre vieux royaume » (châteaux, demeures royales et enjeux stratégiques du fleuve et de ses abords...).
La guillotine et la Marseillaise, emblèmes de la Révolution...
Les mariages républicains : un homme, une femme, attachés dos à dos (et de préférence nus)…
Dans les deux dernières strophes, Pierre d'Angles s'attarde sur la machine à Guillotin, du nom de son inventeur, et qui est selon lui devenue un « symbole attitré de la révolution ». Mais ce terrible instrument est, dans le poème, accompagné d'un autre emblème révolutionnaire qui est lui aussi un pur produit de cette trouble période : La Marseillaise, devenue notre hymne nationale, et dont le seul refrain : « Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons » est loin d'être un appel à devenir philanthrope...
Pour le poète, la guillotine est un bon complément à la Marseillaise puisqu'en plus d'être un symbole, elle doit être avant tout considérée comme « un moyen fraternel d'abreuver nos sillons ». Tout est dit. C'est clair comme de l'eau de roche.
La volonté de Pierre d'Angles de s'incrire en opposition à cela se reflète dans l'alternance et le contraste des pronoms personnels « vous » / « moi », revendiquant clairement que, lui, estime beaucoup le sang français que d'autres se complaisent à faire couler.
Enfin, la dernière strophe de notre seconde partie prend des allures de bilan, comme un récapitulatif de tout ce que la Révolution a laissé derrière elle : « sang », « pleurs », « larmes »... Rien de positif.
Et pour le poète, c'est même pire que ça puisqu'en voulant bâtir le nouveau monde qu'elle promettait à tous les citoyens, la révolution a détruit complètement l'ancien, c'est-à-dire le « vieux royaume » de France, qui donnait au pays tout son charme, et qui lui a depuis lors fait perdre sa « noble vocation ». Un nouveau monde qui a vu le jour dans la douleur. La montagne a accouché d'une souris.
Pour le poète, la guillotine est un bon complément à la Marseillaise puisqu'en plus d'être un symbole, elle doit être avant tout considérée comme « un moyen fraternel d'abreuver nos sillons ». Tout est dit. C'est clair comme de l'eau de roche.
La volonté de Pierre d'Angles de s'incrire en opposition à cela se reflète dans l'alternance et le contraste des pronoms personnels « vous » / « moi », revendiquant clairement que, lui, estime beaucoup le sang français que d'autres se complaisent à faire couler.
Enfin, la dernière strophe de notre seconde partie prend des allures de bilan, comme un récapitulatif de tout ce que la Révolution a laissé derrière elle : « sang », « pleurs », « larmes »... Rien de positif.
Et pour le poète, c'est même pire que ça puisqu'en voulant bâtir le nouveau monde qu'elle promettait à tous les citoyens, la révolution a détruit complètement l'ancien, c'est-à-dire le « vieux royaume » de France, qui donnait au pays tout son charme, et qui lui a depuis lors fait perdre sa « noble vocation ». Un nouveau monde qui a vu le jour dans la douleur. La montagne a accouché d'une souris.
Conclusion
Amaury Guitard à La Durbelière
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Dans cette seconde partie, par-delà la folie révolutionnaire, c'est bel et bien l'horreur des massacres qui est mise en scène. Aucun détail n'est laissé au hasard par Pierre d'Angles, qui manie à merveille les alexandrins pour donner au poème toute sa force évocatrice.
Amaury GUITARD
1) On remarquera au passage l'usage du verbe « entasser », pour souligner toute la déshumanisation qu'exercèrent les révolutionnaires à l'égard de leurs victimes...
Retrouvez la première partie de cette étude : « Je ne fêterai pas votre révolution », Pierre d'Angles, Janvier 1989 (partie 1/3)
Amaury GUITARD
1) On remarquera au passage l'usage du verbe « entasser », pour souligner toute la déshumanisation qu'exercèrent les révolutionnaires à l'égard de leurs victimes...
Retrouvez la première partie de cette étude : « Je ne fêterai pas votre révolution », Pierre d'Angles, Janvier 1989 (partie 1/3)
Pour en savoir plus nous vous conseillons :
« Le nombre des brigands est incalculable... La guillotine étant trop lente, et attendu qu'on dépense de la poudre et des balles en les fusillant, on a pris le parti d'en mettre un certain nombre dans de grands bateaux, de les conduire au milieu de la rivière, et là, on coule le bateau à fond. Cette opération se fait continuellement... »
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