Jeudi 24 Octobre
Michel Pénisson
C'est sur une introduction passionnante du président du conseil général de la Vendée, Bruno Retailleau, que s'est ouvert le colloque. Au cours de cet exposé préliminaire, B.Retailleau est revenu sur les notions de mémoire historique et du pardon, un acte fort, emblématique, qui se retrouve en toile de fond tout au long des grandes étapes de la guerre de Vendée.
Cette première matinée a été rythmée par des interventions remarquables (et remarquées) :
Jean-Marie GRASSIN a tout d'abord exposé le carottage réalisé à St-Amand sur Sèvre, avant de laisser la parole à Jean-Pierre Bertrand qui a mis en lumière toute l'importance de la tradition orale, par le biais d'enregistrements collectés au fil du temps.
Cette première matinée a été rythmée par des interventions remarquables (et remarquées) :
Jean-Marie GRASSIN a tout d'abord exposé le carottage réalisé à St-Amand sur Sèvre, avant de laisser la parole à Jean-Pierre Bertrand qui a mis en lumière toute l'importance de la tradition orale, par le biais d'enregistrements collectés au fil du temps.
Pierre Rezeau
Pierre Rézeau, quant à lui, est revenu sur le manuscrit des mémoires de Madame de Sapinaud, et a mis en exergue les différentes versions existantes entre l'édition originale du document et celle publiée au cours du XIXe siècle.
L'anthropologue Elodie Cabot a ensuite détaillé les découvertes fabuleuses réalisées per elle et son équipe au Mans, avec la découverte de charniers datant de la guerre de Vendée, et plus particulièrement, de la bataille du Mans, au retour de la Virée de Galerne (Décembre 1793). A noter que l'Historial abrite en ce moment une exposition temporaire sur ces découvertes au Mans, où le visiteur pourra admirer les vestiges et les débris matériels et humains retrouvés sur place.
Après un débat avec le public, Christiane Astoul-Calendreau s'est arrêtée sur la vision, la perception de la guerre de Vendée à travers le prisme d'une revue blanche (La revue du Bas-Poitou), retraçant l'histoire des vendéens avec un côté anecdotique.
A son tour, Michel Chatry, le président du souvenir vendéen, a retracé l'historique de la revue éponyme, et le doyen Pierre Legal a ensuite expliqué comment étaient perçues les guerres de Vendée à travers une autre revue : la semaine catholique du diocèse de Luçon.
L'anthropologue Elodie Cabot a ensuite détaillé les découvertes fabuleuses réalisées per elle et son équipe au Mans, avec la découverte de charniers datant de la guerre de Vendée, et plus particulièrement, de la bataille du Mans, au retour de la Virée de Galerne (Décembre 1793). A noter que l'Historial abrite en ce moment une exposition temporaire sur ces découvertes au Mans, où le visiteur pourra admirer les vestiges et les débris matériels et humains retrouvés sur place.
Après un débat avec le public, Christiane Astoul-Calendreau s'est arrêtée sur la vision, la perception de la guerre de Vendée à travers le prisme d'une revue blanche (La revue du Bas-Poitou), retraçant l'histoire des vendéens avec un côté anecdotique.
A son tour, Michel Chatry, le président du souvenir vendéen, a retracé l'historique de la revue éponyme, et le doyen Pierre Legal a ensuite expliqué comment étaient perçues les guerres de Vendée à travers une autre revue : la semaine catholique du diocèse de Luçon.
Jean-Pierre Bertrand
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Les interventions se sont poursuivies après le déjeuner avec tout d'abord l'intervention de Thérèse Rouchette qui a expliqué ce que sont devenus les proches des héros de la guerre de Vendée. Certains ont repris plus tard les armes au XIXe sicèle (exemple de La Rochejaquelein en 1815, ainsi que la famille Charette, engagée dans la lutte des zouaves pontificaux).
Michel Chamard s'est intéressé à une figure historique de premier plan, Napoléon Bonaparte, qui a toujours exprimé une certaine admiration pour les Vendéens. Une admiration devenue célèbre grâce aux écrits et aux paroles de l'empereur.
En milieu d'après-midi, Eva Penisson s'est penchée sur la transmission des souvenirs, de la mémoire collective dans une localité bien précise, l'île de Noirmoutier, détaillant au passage les fouilles au calvaire du Magnificat qui ont notamment révélé le squelette d'une femme retrouvée avec des grains de chapelet. Cette découverte est un témoignage fort, tant au niveau historique que symbolique puisque ici l'Histoire (qui a toujours prétendu que les condamnés à mort priaient jusque dans les derniers instants) est confirmée par l'archéologie.
L'après-midi s'est poursuivie sur le rôle et la place de la chanson, examinée sous différents angles (chanson comme vecteur de communication, sur le sens des mots...) avec les interventions de Michel Colleu, Laetitia Bourmalo, Marlène Belly et Michel Pénisson.
Michel Chamard s'est intéressé à une figure historique de premier plan, Napoléon Bonaparte, qui a toujours exprimé une certaine admiration pour les Vendéens. Une admiration devenue célèbre grâce aux écrits et aux paroles de l'empereur.
En milieu d'après-midi, Eva Penisson s'est penchée sur la transmission des souvenirs, de la mémoire collective dans une localité bien précise, l'île de Noirmoutier, détaillant au passage les fouilles au calvaire du Magnificat qui ont notamment révélé le squelette d'une femme retrouvée avec des grains de chapelet. Cette découverte est un témoignage fort, tant au niveau historique que symbolique puisque ici l'Histoire (qui a toujours prétendu que les condamnés à mort priaient jusque dans les derniers instants) est confirmée par l'archéologie.
L'après-midi s'est poursuivie sur le rôle et la place de la chanson, examinée sous différents angles (chanson comme vecteur de communication, sur le sens des mots...) avec les interventions de Michel Colleu, Laetitia Bourmalo, Marlène Belly et Michel Pénisson.
Vendredi 25 Octobre
Jean-Marie Grassin
Cette deuxième et dernière journée de colloque a été consacrée à la postérité artistique de la guerre de Vendée, que ce soit dans l'histoire de l'art et l'art commémoratif (avec Christophe Vital), ou dans les vitraux (G.Massin-Le Goff a expliqué pourquoi est-ce que le vitrail a servi de support commémoratif unique au monde?)
Par la suite, Dominique Souchet et Stéphanie Auger-Bourdezeau ont quant à eux présenté les motivations qui poussent à édifier de faire un lieu de mémoire (historial de la Vendée), pour commémorer toutes les Terreur, comme l'avait expliqué l'écrivain dissident russe Alexandre Soljenitsyne lors de sa venue aux Lucs-sur-Boulogne le 25 Septembre 1993, il y a tout juste vingt ans.
Enfin, la deuxième partie de la matinée a été consacrée à la vision de la guerre de Vendée à travers différents domaines tels que le roman du Xxe siècle, la bande-dessinée, la scène ou le cinéma... avec les interventions de J-M Joubert, André Duret, Jean Tulard (malheureusement absent ce jour-là), et Claude Mercier.
Le colloque s'est terminé sur une conclusion de Yves-Marie Bercé, puis sur un déjeuner, aux alentours de 13h30.
Par la suite, Dominique Souchet et Stéphanie Auger-Bourdezeau ont quant à eux présenté les motivations qui poussent à édifier de faire un lieu de mémoire (historial de la Vendée), pour commémorer toutes les Terreur, comme l'avait expliqué l'écrivain dissident russe Alexandre Soljenitsyne lors de sa venue aux Lucs-sur-Boulogne le 25 Septembre 1993, il y a tout juste vingt ans.
Enfin, la deuxième partie de la matinée a été consacrée à la vision de la guerre de Vendée à travers différents domaines tels que le roman du Xxe siècle, la bande-dessinée, la scène ou le cinéma... avec les interventions de J-M Joubert, André Duret, Jean Tulard (malheureusement absent ce jour-là), et Claude Mercier.
Le colloque s'est terminé sur une conclusion de Yves-Marie Bercé, puis sur un déjeuner, aux alentours de 13h30.