La conversion ne se fait pas brutalement ; nous sommes encore dans le catéchuménat et Martin manie parfaitement le conditionnel: "Durant la révolution, dans le bocage vendéen, des hommes auraient été capturés, exécutés puis écorchés et leur peau, tannée, aurait servi à la confection d'objets ou à la reliure de livres. Actes isolés ou entreprise d'Etat ? J-C. Martin examine les pièces du dossier et analyse la question des rumeurs, accusations et dénonciations recensées dans les années révolutionnaires".
On imagine aisément notre Sherlock Holmes de l'Histoire, scrutant, derrière sa loupe, avec le sérieux d'un entomologiste étudiant la mise bas d'un éléphanteau les documents démontrant que c'était la reprise d'une antique coutume qui déjà sous les rois ....D'où mon rapprochement avec l'entomologiste habitué à l'étude des insectes devant l'accouchement d'une éléphante : cela ne peut pas exister puisque ce n'est pas dans ses connaissances.
On imagine aisément notre Sherlock Holmes de l'Histoire, scrutant, derrière sa loupe, avec le sérieux d'un entomologiste étudiant la mise bas d'un éléphanteau les documents démontrant que c'était la reprise d'une antique coutume qui déjà sous les rois ....D'où mon rapprochement avec l'entomologiste habitué à l'étude des insectes devant l'accouchement d'une éléphante : cela ne peut pas exister puisque ce n'est pas dans ses connaissances.
Vers une nouvelle invention de l'histoire ? (Au sens d'imagination ou de trouvaille ?)
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Pauvre Jean-Clément Martin qui ignore l'existence, dans les réserves du Muséum de Sciences naturelles de Nantes, d'une peau tannée, qui présente l'orifice de la balle, qui a tué, à hauteur du coeur (à gauche sur la photo, le tannage se faisant par écorchement à partir du devant de la personne), qui ignore l'existence du Musée Carnavalet et son exemplaire de la Constitution de 1793 reliée en peau humaine.
"Quelques uns citent l'écorchement de 32 hommes sur l'ordre du chirurgien Pecquerel. Bavure isolée ou, comme une légende noire le laisse entendre depuis deux siècles, véritable entreprise d'Etat ?". Et c'est là que l'on retrouve le prestidigitateur Martin:"..qui entreprend ici d'examiner les pièces du dossier afin de rendre compte des rumeurs, des accusations ou des faits. Mais au delà, il inscrit ces éléments dans la perspective plus large de l'histoire de l'écorchement, supplice ou pratique chirurgicale, voire sociale, repérable de l'Antiquité à nos jours". Fermez le ban ! Finalement la barbarie des tanneries de peau humaine ne se place que dans un contexte culturel, voire socio-économique. Comme quoi, il n'y a pas que les chats qui, tombant de haut, retombent toujours sur leurs pattes !
Et la critique de l'ouvrage du ci-devant historien par ses amis de l'Institut d'Histoire de la Révolution:
"Parmi les légendes de la Révolution, celle des peaux tannées des adversaires vendéens reste la plus noire. Saint-Juste portait-il des culottes de peau humaine lors de la fête de l’Être suprême ? Des exemplaires de la Constitution ont-ils été reliés dans le cuire de l’ennemi ? Au-delà de cette visite cauchemardesque dans la grande fantasmagorie qui entoure la Révolution, Jean-Clément Martin nous offre un petit livre dense, incisif, qui nous entraîne aux confins de l’humanité. C’est la qualité des bons livres d’offrir des lectures multiples, on peut aussi le prendre comme un essai sur la fascination délétère pour les corps vils et la monstruosité. Une réussite !"
Pas mal, non ?
Rappelons, just for the fun, l'analyse du Livre Noir de la Révolution par l'oeil Clémento-Martinien :
« Une France coupée en deux avec les catholiques d’un côté, les révolutionnaires athées le couteau entre les dents de l’autre : le Livre noir de la révolution française donne une vision totalement faussée » affirme Jean-Clément Martin, professeur d’histoire de la Révolution française à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne et directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française (CNRS). La publication provoque l’indignation des historiens, qui dénoncent « l’absurdité » de certains chapitres. « On peut faire de l’idéologie, certes, mais on ne peut pas expliquer le passé avec ça, souligne Jean-Clément Martin. On est clairement en présence d’une critique catholique de la Révolution, proche de l’intégrisme même. »
C'est vrai qu'ils sont énervants ces catholiques d'avoir encore cherché à se faire remarquer en étant les plus nombreux parmi les victimes de la bienheureuse révolution, du bonheur pour tous !
retrouvez l'article du Souvenir Chouan de Bretagne
"Quelques uns citent l'écorchement de 32 hommes sur l'ordre du chirurgien Pecquerel. Bavure isolée ou, comme une légende noire le laisse entendre depuis deux siècles, véritable entreprise d'Etat ?". Et c'est là que l'on retrouve le prestidigitateur Martin:"..qui entreprend ici d'examiner les pièces du dossier afin de rendre compte des rumeurs, des accusations ou des faits. Mais au delà, il inscrit ces éléments dans la perspective plus large de l'histoire de l'écorchement, supplice ou pratique chirurgicale, voire sociale, repérable de l'Antiquité à nos jours". Fermez le ban ! Finalement la barbarie des tanneries de peau humaine ne se place que dans un contexte culturel, voire socio-économique. Comme quoi, il n'y a pas que les chats qui, tombant de haut, retombent toujours sur leurs pattes !
Et la critique de l'ouvrage du ci-devant historien par ses amis de l'Institut d'Histoire de la Révolution:
"Parmi les légendes de la Révolution, celle des peaux tannées des adversaires vendéens reste la plus noire. Saint-Juste portait-il des culottes de peau humaine lors de la fête de l’Être suprême ? Des exemplaires de la Constitution ont-ils été reliés dans le cuire de l’ennemi ? Au-delà de cette visite cauchemardesque dans la grande fantasmagorie qui entoure la Révolution, Jean-Clément Martin nous offre un petit livre dense, incisif, qui nous entraîne aux confins de l’humanité. C’est la qualité des bons livres d’offrir des lectures multiples, on peut aussi le prendre comme un essai sur la fascination délétère pour les corps vils et la monstruosité. Une réussite !"
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